Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
La philosophie de Nietzsche refuse cette idée: la volonté n'est pas l'expérience d'une autonomie du sujet mais le triomphe d'une force vitale qui s'est frayée un chemin à notre insu et l'illusion consiste à prendre ce sentiment de liberté pour une causalité libre.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Pour être libre, pense-t-on, il ne suffit pas d'agir comme on le veut, encore faut-il pouvoir librement choisir ce que l'on veut. En effet, si nos choix sont déterminés, alors la liberté n'est plus qu'une illusion : un mirage, une croyance fausse, peut-être même indéracinable, de la conscience humaine.
Le libre arbitre serait la faculté de l'être humain à faire des choix en dehors de tout déterminisme extérieur à sa volonté. Par exemple, choisir de manger bio ou de regarder tel film au cinéma dépendraient de votre seule décision et non pas de forces « extérieures » indépendantes de votre propre volonté.
La notion de libre arbitre s'oppose au déterminisme ou au fatalisme pour lesquels la volonté serait déterminée par des "forces" que ne maîtrise pas l'être humain.
Il explique que dans toutes les sociétés humaines étudiées, on observe une croyance naturelle pour le libre arbitre. Il définit le libre arbitre comme le fait que nous sommes l'origine véritable de nos actions mais aussi comme la condition nécessaire à notre responsabilité morale.
Perception erronée du monde extérieur ou de ses propres états internes, l'illusion est une croyance fausse. Le propre de l'illusion est d'être incorrigible, ce qui la distingue de l'erreur. Ainsi, vu depuis la terre, le soleil paraît toujours petit. Chez Platon, le monde sensible n'est qu'illusion.
Nous croyons souvent le contraire, mais c'est par ignorance des causes. Ainsi le libre arbitre, faculté prétendue d'agir sans y être déterminé, est-il une illusion*. Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs actions et de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent à vouloir.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
La liberté s'acquiert par la connaissance de soi, tant du soi rationnel que du soi irrationnel et inconscient. La raison lève de nombreuses servitudes, et nous rend humains ; sans elle, nous ne serions guère plus que des animaux.
Descartes et le libre arbitre
Selon Descartes , philosophe français du XVIIe siècle, un acte n'est libre que s'il résulte d'un choix de notre volonté. L'exercice de la volonté qui consiste à faire ou non quelque chose, c'est le libre arbitre.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
Le libre choix est un droit du patient. Ce droit, ainsi que la liberté consentie par la loi d'en faire usage, contribue à la confiance qu'il accorde à son médecin. Cette confiance fonde la responsabilité du praticien.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Contraire : authentique, certain, concret, effectif, évident, fondé, raisonnable, réalisable, réel, sérieux, sûr, véritable, vrai.
Définition. L'illusion est une perception erronée, qui peut avoir pour cause soit une apparence trompeuse (Platon), soit une erreur de nos sens (Descartes), soit une mauvaise interprétation de nos perceptions sensorielles. Pour Freud, l'illusion est le fait de croire en la réalité de nos désirs.
Elle est imputable à la volonté qui se permet d'affirmer quelque chose alors qu'elle n'en a pas les moyens théoriques. D'où la nécessité d'éviter la prévention et la précipitation,comme le conseille Descartes, afin de ne pas juger à tort et à travers.
Volonté libre, non contrainte.
Le libre-arbitre (WILL) influence la conscience qui influence l'activité inconsciente qui influence le comportement. GES = Gene Environment Stochasticity, qui influencent l'activité inconsciente. Le problème de cette vision c'est qu'il n'existe pas de cause pour expliquer le libre-arbitre.
Les théories neuroscientifiques les plus récentes donnent à penser, au contraire, que le déterminisme biologique n'est plus tenable. La structure du cerveau tient autant des apprentissages que du programme génétique : le cerveau peut être considéré comme un produit « biologico-culturel ».