L'innovation, une des clés. « Les ventes en ligne haut de gamme, par exemple, ont considérablement augmenté pendant cette pandémie. » Le développement des nouvelles technologies et d'Internet ont également contribué à dynamiser le secteur du luxe.
"La réussite des entreprises du luxe est due à leur culture de la transmission et de l'innovation : tous dans les maisons - artisans, créateurs, dirigeant, vendeur - sont attachés à ces valeurs", s'enorgueillit Elisabeth Ponsolle des Portes, représentante du comité Colbert.
Les ventes de luxe y ont bondi de 45% en 2020 à 44 milliards d'euros. "C'est le champion de la croissance depuis la sortie de la crise sanitaire grâce à l'explosion de la demande locale. Le marché a bénéficié de la reprise des voyages régionaux en son sein et du développement des zones duty free.
De fait, aux yeux de ses amateurs, le luxe est une façon de se valoriser. Au-delà de sa dimension hédoniste, le luxe est aussi une façon de sécuriser son avenir. Ainsi, sur les trois continents, 85% des clients le définissent « comme un investissement pour l'avenir ».
La notion de luxe met en jeu différentes composantes : La rareté, le luxe est rare, il faut l'attendre. Le prix, avec une « valeur imaginaire » attachée au produit et surtout à la marque. Le prix de base est fixé selon des valeurs imaginaires plutôt que sur la structure de coût.
Amour, gloire et beauté Si le luxe fascine, c'est aussi parce qu'il incarne l'idéal du modèle culturel occidental. Consommer, épater, plaire : les signes de réussite sociale correspondent parfaitement aux attraits du luxe.
Introduction. Les marques de luxe ont une forte valeur ostentatoire, identitaire, distinctive, affective et utilitaire pour les consommateurs (Vigneron, 2014). En effet, elles coûtent le plus cher, s'adressent aux personnes qui ont le plus de revenus et permettent de montrer la richesse de leur propriétaire.
Pour leur valeur toujours plus grande
Les parfums sont, quant à eux, les produits les plus populaires de ce monde haut de gamme. Même plus accessible, notamment grâce aux achats en seconde main, les maisons de luxe voient leurs créations prendre de la valeur et ce, malgré la crise.
B.
allus. à la réputation des habitants de Sybaris et, en partic., p. réf. à certains aspects de leur façon de vivre] Personne qui aime le luxe, le raffinement en matière de plaisir, qui recherche le confort dans la vie comme dans la pensée ou qui y est habitué.
Le luxe (du latin luxuria) est le mode de vie consistant à pratiquer des dépenses somptuaires et superflues, dans le but de s'entourer d'un raffinement fastueux ou par pur goût de l'ostentation, par opposition aux facteurs ne relevant que de la stricte nécessité.
Le luxe peut élargir son champ de revenus et de rentabilité en offrant des expériences individuelles et uniques offrant du temps, ce dernier concrétisant l'ultime mesure du luxe. Les clients du luxe deviennent alors les co-acteurs des expériences qui leur sont offertes.
Les consommateurs dans le secteur du luxe sont de plus en plus jeunes. Ces derniers recherchent une expérience client tournée vers la transparence et qui suscite l'émotion La Chine et le Japon sont en première position en termes de croissance dans le secteur du luxe.
Haute couture, luxe, prêt-à-porter
Le luxe fait référence aux accessoires, à l'habillement, à la maroquinerie mais aussi à l'horlogerie-joaillerie ou encore à la gastronomie. Le luxe est un secteur qui fait souvent rêver. Cependant, au-delà du rêve, il y a la réalité : le business.
Afin d'attirer ces nouveaux consommateurs, les griffes font appel à des influenceurs ou à des égéries, remplaçant par exemple les mannequins par des personnalités du cinéma ou du sport, tel Kylian Mbappé devenu ambassadeur de Dior.
C'est la rareté, la production en nombre limité, et la qualité qui rend le produit de luxe distinctif par rapport aux produits de masse. Donc sans ce prix élevé, les produits de luxe n'existeraient pas.
Avec la financiarisation des économies et la mondialisation des échanges, le secteur du luxe s'est démocratisé sans pour autant perdre ses caractéristiques : rareté, sélectivité, esthétisme et exclusivité. Néanmoins, le luxe ne concerne pas que les objets. Il peut également s'apparenter à un art de vivre.
LVMH (propriétaire des « Echos ») conserve sa place de numéro un incontesté, devant Kering en seconde position, suivi de l'américain Estée Lauder. L'Oréal arrive en 5e position, talonné par la maison Chanel. Et grande nouveauté de 2020, l'entrée d' Hermès dans ce Top 10.
Aimer l'argent n'a rien de mal, même si cela n'est pas vraiment exact. Ce n'est pas l'argent que nous apprécions, mais plutôt ce qu'il offre et permet. Il est difficile de s'accomplir lorsqu'on apprécie que les zéros qui s'enchaînent sur les chèques que l'on reçoit.
Ce sont principalement des jeunes avec un niveau de revenu élevé, qui sont à l'aise financièrement sans pour autant être encore vraiment riches. Avec des revenus supérieurs à 100.000€ mais un patrimoine inférieur à 1.000.000€, ces clients rois sont la première clientèle des marques de luxe.
Dans l'univers du luxe, le consommateur attend plus qu'une connaissance irréprochable de la marque, de la bienveillance et de la courtoisie : il souhaite être accueilli et traité par un vendeur passionné par la marque.
Il y a un nouveau groupe d'acheteurs de luxe : la Génération Z et les Millennials. Ils ont acheté plus d'articles de luxe que leurs aînés au cours des 12 derniers mois (63% pour la Génération Z ; 63% pour les Millennials ; 45% pour la Génération X ; 25% pour les Baby-Boomers).
La consommation de luxe devient ainsi l'action permettant de combler le désir de différentiation sociale des individus. Cette définition implique l'existence d'interactions sociales, d'inégalités de revenu et de différenciation des biens au sein de l'économie.
Car la France est le berceau du savoir-vivre reconnu dans le monde entier depuis des siècles. Paris est souvent considérée comme la capitale mondiale du luxe. Héritée de son riche passé, la tradition française allie patrimoine, culture, gastronomie et excellente des productions.
La personnalisation des vêtements est une tendance de plus en plus à la mode. Les avantages que porte ce type d'investissement pour les entreprises et les particuliers sont multiples. Véritables objets de communication externe, les vêtements sont des outils de promotion et de vulgarisation de marque.
Les soldes et ses démarques n'est donc pas compatible avec le luxe. Le calcul est impossible. «Si une marque de luxe se met à faire des soldes, c'est qu'elle perd le contrôle de son image», explique au Figaro.fr Minter Dial, spécialiste du luxe et conférencier basé à Londres.