L'inflammation des artères du crâne qui peut être bien visible à l'échographie. En cas de doute, l'analyse d'un prélèvement (biopsie) de l'artère des tempes permettra s'il est positif, de retenir, de façon certaine ce diagnostic.
La biopsie de l'artère temporale est la technique utilisée pour diagnostiquer avec certitude l'artérite temporale. On utilise parfois l'échodoppler pour localiser la partie de l'artère temporale à prélever pour biopsie.
L'interrogatoire et l'examen clinique orientent vers le diagnostic de maladie de Horton. Une prise de sang montrera une inflammation importante. Le marqueur sanguin le plus utilisé est la protéine C réactive. La biopsie de l'artère temporale reste l'examen de référence et confirme la maladie dans trois quarts des cas.
Afin de confirmer le diagnostic d'artérite temporale, le médecin peut ensuite demander une biopsie de l'artère temporale (prélèvement d'un échantillon de l'artère inflammatoire sous la peau), ce qui sera souvent réalisé en ophtalmologie.
Quelles sont les causes de la maladie de Horton ? La maladie de Horton est une maladie inflammatoire des vaisseaux dont l'origine exacte reste inconnue. Plusieurs facteurs pourraient intervenir : les facteurs génétiques, environnementaux, infectieux, hormonaux…
Les complications
La maladie de Horton se complique très rarement. Deux types de complications s'observent néanmoins : Le ralentissement du flux sanguin qui peut conduire à un épaississement local du sang et se compliquer par la formation brutale d'un caillot de sang (thrombose).
Les symptômes de la maladie de Horton sont :
Faiblesse ou absence de pouls au niveau des tempes. Troubles de la vision avec au maximum une cécité Fatigue, asthénie, amaigrissement, fièvre due à l'inflammation. Douleurs lors de la mastication, claudication de la mâchoire, hypersensibilité du cuir chevelu.
On utilise parfois l'échodoppler pour localiser la partie de l'artère temporale à prélever pour biopsie. Après avoir injecté un anesthésique local, on effectue une courte incision directement sur l'artère et on excise un segment d'artère d'au moins 2,5 cm. L'incision est ensuite suturée.
Qu'est-ce que la céphalée de Horton ? Les gens qui souffrent de la céphalée de Horton ont des crises de douleur intenses, d'un seul côté du visage. La douleur se situe d'habitude autour de l'œil et à la tempe, mais elle s'étend parfois jusqu'aux dents, à l'oreille et au cou. Les crises peuvent durer jusqu'à 3 heures.
La complication redoutée de la maladie de Horton est la survenue d'une atteinte ophtalmologique qui peut conduire à la cécité d'un œil ou des deux. Heureusement, cette complication ne survient que chez quelques patients et le traitement est efficace pour éviter sa survenue.
Traitement. Cette condition nécessite un traitement avec de la cortisone (prednisone). Celle-ci diminue vos symptômes habituellement dès la première semaine. Votre rhumatologue diminuera la dose progressivement.
Il existe une maladie qui fait gonfler l'artère temporale, c'est la maladie de Horton. Mais il n'est absolument pas certain que ce soit de cela dont il s'agisse, il faut en parler à votre médecin. Cette maladie n'est pas une urgence extrême, mais elle doit être soignée (en particulier par de la cortisone).
Comment évolue une maladie de Horton ? Si un traitement est mis en place dès que le diagnostic est évoqué, les signes diminuent rapidement. Généralement, les malades notent une amélioration spectaculaire des douleurs et de la fièvre, parfois en quelques heures.
Le traitement de la maladie de Horton repose sur l'utilisation des corticoïdes. Ils doivent être mis en place rapidement : on parle de traitement d'attaque. La dose varie selon la gravité du Horton.
L'artérite temporale commence par se manifester par des symptômes généraux, rappelant un état grippal : maux de tête, fatigue, perte d'appétit. Ensuite, les symptômes de la maladie de Horton sont plus caractéristiques : Des maux de tête au niveau d'une ou des deux tempes. La céphalée est le signe le plus important.
Les traitements habituels contre la douleur sont peu efficaces contre les céphalées de Horton. La plupart du temps, on peut casser les crises avec du sumatriptan (Imitrex) en injection, car on a besoin de soulagement rapide. L'oxygène peut être administré avec un masque et fonctionne assez bien.
Apport en potassium : il n'est pas systématique et dépend de l'évolution du taux de potassium dans le sang (« kaliémie ») sous traitement. Prévention de l'ostéoporose : elle est indispensable chez ces sujets âgés.
Les corticoïdes (ou corticostéroïdes) sont des anti-inflammatoires ; en complément, certains médecins recommandent aussi d'ajouter un traitement anticoagulant pour diminuer les risques de formation de caillots dans les artères atteintes.
L'artère temporale est un petit vaisseau qui apporte le sang oxygéné à une partie des muscles du visage. Une inflammation de l'artère temporale peut être à l'origine de la maladie de Horton.
La pratique des biopsies au cours de l'endoscopie digestive est un geste pluriquotidien en gastroentérologie et confère à cet examen endoscopique un double objectif d'abord macroscopique par la description des lésions et de leur architecture et ensuite par la réalisation de prélèvement pour une analyse ...
Actuellement, on ignore les causes de l'artérite temporale, mais on croit qu'il s'agit d'une maladie auto-immune. Cela signifie que quelque chose entraîne le dérèglement du système immunitaire, qui commence à attaquer les artères, causant de l'inflammation.
"Le traitement de la maladie de Morton se fait à base d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires. Des infiltrations de corticoïdes peuvent aider à calmer les douleurs, voir à les faire disparaître évitant ainsi le recours à la chirurgie ", indique le Dr. Cazeau.
Le diagnostic de la PPR est porté sur :
Une échographie (et/ou l'IRM) des épaules et/ou des hanches, qui mettent en évidence une inflammation des structures autour de l'articulation, notamment des bursites (inflammation de coussinets permettant le glissement de certains muscles entre eux) bilatérales.
La pseudo polyarthrite rhizomélique (PPR) est un rhumatisme inflammatoire chronique caractérisé par un enraidissement douloureux des épaules et du pelvis associé à un syndrome inflammatoire biologique. Elle survient chez les sujets âgés de plus de 50 ans.