Mais le mal-logement a aussi d'autres conséquences : il contribue notamment à la dégradation de l'état de santé et constitue un facteur négatif pour l'accès à l'emploi ou le retour à l'emploi.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
SDF, jeunes des quartiers sensibles, handicapés, chômeurs de longue durée, mal-logés, RMIstes devenus RSAistes sont maintenant réunis sous une même appellation. L'exclusion se confond ainsi avec la pauvreté, la ségrégation, l'isolement, le besoin.
Alors que les loyers augmentent, les ménages aux revenus les plus faibles se concentrent davantage dans les villes, où le marché du logement est plus tendu et inégal. En France, quatre millions de personnes sont mal logées.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
Le mal-logement regroupe les situations de logement qui ne répondent pas aux normes minimum d'une société donnée, ou dans lesquelles la personne ne maîtrise, elle-même, pas la durée de son hébergement.
La part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c'est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % (figure 3). Pour plus d'un tiers d'entre elles (10 % des personnes), ces difficultés se manifestent de façon durable, c'est-à-dire en 2014 comme en 2017.
L'exclusion sociale est souvent consécutive à une perte d'emploi, au surendettement, à la perte d'un logement, etc. et se traduit par une grande pauvreté, par une rupture plus ou moins brutale avec les réseaux sociaux, avec la vie sociale en général. Elle est vécue comme une perte d'identité.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
Les effets de la mauvaise qualité du logement et de sa suroccupation sur la santé mentale, l'anxiété, la dépression, l'agressivité ont été scientifiquement démontrés. Le mal logement a aussi un impact majeur sur la santé physique en favorisant la propagation des maladies infectieuses.
Outre la pénurie d'hébergements d'urgence, le rapport constate que la France manque de logements sociaux. Cette situation s'explique par la réduction de l'offre de logements sociaux mais également par la demande de logement social qui a progressé deux fois plus vite que le nombre de logements sociaux.
Habitat indigne, marchand de sommeil : de quoi parle-t-on
L'habitat indigne, ce sont des lieux utilisés à des fins d'habitation alors qu'ils ne sont pas prévus à cet effet ou un logement ou un bâtiment qui expose ses occupants à des risques dus à une dégradation forte du bâti.
L'indicateur privilégié par l'ONPES est l'intensité en termes d'écart relatif au revenu médian des personnes pauvres, cet indicateur figurant également au nombre des indicateurs centraux européens (cf. infra).
Mise à l'écart d'une personne vis-à-vis de la société, qu'elle soit volontaire ou non.
La Croix-Rouge française s'engage à apporter une aide adaptée aux personnes vivant dans la rue, en leur proposant des solutions d'hébergement ou de logement et un accompagnement social sur la durée, dans le respect de leurs problématiques individuelles.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Une inégalité sociale est le résultat d'une distribution inégale, au sens mathématique de l'expression, entre les membres d'une société, des ressources de cette dernière, distribution inégale due aux structures mêmes de cette société et faisant naître un sentiment, légitime ou non, d'injustice au sein de ses membres.
Du fait d'une grande mobilité et de la multiplication des situations dans la transition vers l'autonomie, ils ont tendance à s'installer seuls et s'orientent donc vers la recherche de petits logements.
On parle parfois de recours « DALO » s'il porte sur un logement et de recours « DAHO » s'il porte sur un hébergement.
C'est à ces difficultés qui ont émergé dans la seconde partie des années 1980 (notamment parce que c'est à partir de cette date que commencent à se manifester les effets de la réforme du financement du logement qui réduit la capacité de l'Etat à orienter la production de l'offre immobilière) que tente de répondre la ...
Il concerne un logement meublé et s'adresse à toute personne en formation professionnelle, études supérieures, contrat d'apprentissage, stage, service civique, mutation ou mission temporaire dans le cadre de son activité professionnelle. Il ne nécessite pas de dépôt de garantie.
Les formes d'ostracisme que suscite l'exclusion plongent au contraire leurs victimes dans une sorte de stupeur ou « neutralité émotionnelle ». Or cette neutralité n'est pas inconnue en psychologie. Elle caractérise l'état dit de « déconstruction cognitive », qui précède le suicide.
La pauvreté qui s'accompagne d'un affaiblissement des liens sociaux est susceptible de conduire à des situations d'exclusion sociale. Contrairement à la pauvreté, l'exclusion sociale ne fait pas l'objet d'une définition « officielle » et il n'existe pas de consensus sur des indicateurs pouvant en mesurer l'ampleur.