S'il est un bon hydratant, le monoï n'accélère pas le bronzage et surtout, il ne protège pas la peau des méfaits du soleil. Bien au contraire. Dès les beaux jours, des produits au doux parfum de monoï font irruption dans les rayons des pharmacies et des supermarchés.
Contrairement aux pratiques et aux usages en France, ou le Monoi est considéré comme une huile bronzante depuis les années 70, le Monoï de Tahiti n'est pas vraiment conseillé lors d'une exposition solaire, sur la peau comme sur les cheveux, surtout aux heures où les rayons sont brûlants.
L'huile de Monoï n'a rien à envier au beurre de karité : apaisante et nourrissante, elle hydrate la peau en profondeur. Adieu la peau de crocodile ! Idéale pour la peau sèche et abîmée, elle soigne crevasses et gerçures. Le monoï permet ainsi de protéger votre peau contre les agressions extérieures.
L'huile de coco est un véritable activateur de bronzage qui apporte un film protecteur contre le soleil. Elle permet également de limiter les coups de soleil et atténue les brûlures.
Il est donc conseillé d'enduire uniquement le monoï après une exposition au soleil, après un bronzage, en sortant de la douche ou sur une peau humide.
Symbole de la Polynésie et connue de tous pour sa douce odeur, l'huile de Monoï est un soin plaisir en Slow Cosmétique... et une de nos huiles chouchous. Cette huile aux multiples vertus est en réalité le résultat d'une macération de fleur de tiaré dans de l'huile de coco.
Pour faire simple, l'huile de monoï n'éclaircit pas les cheveux à proprement dit. Cependant, si vous enduisez votre chevelure de cette huile pour aller au soleil, vous pouvez accélérer la décoloration naturelle liée au soleil. En d'autres termes, l'huile, sous l'effet du soleil, peut contribuer à éclaircir vos cheveux.
Le monoï comme masque capillaire
En baume capillaire ou en soin nourrissant, le monoï contribue à fortifier, réparer, gainer et faire briller la fibre. Il se laisse poser toute la nuit en cataplasme sous une serviette chaude pour que ses agents nourrissants pénètrent le cheveu en profondeur.
En Polynésie française et d'une manière générale dans tous les pays tropicaux, nous sommes plus proches du soleil. Résultat les UV qui atteignent la surface de la terre sont moins filtrés qu'en Europe, par exemple. Il y a en Polynésie plus d'UV-A que d'UV-B, c'est pourquoi on brûle. "
Le monoï ne protège pas des UV
Le monoï ne possède aucun filtre à UV. En ce sens, il n'est pas du tout efficace en guise de « crème solaire », ni même en tant qu'huile bronzante. En effet, en appliquant le monoï sur la peau avant une exposition au soleil, celle-ci pourrait littéralement cuire.
Pourtant, le monoï augmente le risque de brûlure sur la peau et assèche davantage les cheveux… Cependant, il ne faut pas le bannir totalement ! Le monoï est très hydratant et ne fera pas de mal à votre peau à condition de l'utiliser dans un soin après-soleil. ⋙ Crème solaire : quelle protection choisir pour l'été ?
Dans un commentaire, la spécialiste Dermato Drey explique que les deux ingrédients posent problème : l'huile d'olive "augmente la pénétration" des rayons UV tandis que le citron est, lui, photosensibilisant. Il rend donc la peau sensible au soleil.
Favorisez les produits contenant 90% de monoï de Tahiti comme ceux de la marque Tiki Tahiti ou Hei Poa. L'huile originelle est d'ailleurs connue pour durcir à partir de 25°C. Privilégiez les produits contenant plus de “coco nucifera” et de “gardenia tahitiensis” que de parfum ou d'alcool.
La plage est le meilleur moyen pour bronzer le plus rapidement. En effet, la réverbération du soleil est importante sur l'eau et le sable, puisqu'ils réfléchissent 5% à 25% des rayons UV.
« Oui, car les rayons UVB pénètrent dans l'eau jusqu'à 30 cm de profondeur », estime le professeur Alain Sarasin, de l'institut de cancérologie Gustave-Roussy.
La surface interne des bras et des jambes bronze plus difficilement parce qu'elle contient moins de cellules pigmentées que le reste de la peau. Le visage ne bronze pas non plus aussi bien parce qu'il possède une couche cornée plus importante pour le protéger des rayons UV.
C'est à un produit de beauté ancestral, fabriqué dans chaque famille, que les chevelures sont confiées : Le MonoÏ ! Il est issu de la macération des fleurs de Tiaré dans l'huile de Coco. L'huile de Coco est une des rares huiles capables de pénétrer jusqu'au cortex du cheveu.
Elle est le meilleur allié des femmes aux chevelures bouclées, crépues ou frisées puisqu'elle nourrit en profondeur la fibre capillaire de ces crinières en quête perpétuelle d'hydratation. L'huile de monoï est aussi conseillée aux cheveux cassants, fourchus ou ternes qui retrouveront alors force et vitalité.
Pour bien bronzer avec du monoï, il suffit de protéger sa peau tout au long de l'année. Pour cela, il est indispensable d'utiliser l'huile de monoï après chaque douche, sur peau humide, afin de faciliter l'absorption. Une peau bien hydratée est une peau saine qui n'aura aucun mal à bronzer.
Elle se fabrique encore de façon artisanale. Le monoï est constitué d'huile d'amande de coco fraîchement râpée et de fleurs de tiaré, ni plus ni moins. Les cocos sont récoltées sur un sol corallien puis ouvertes après récolte. Les mamas en extraient la pulpe pour en faire de l'huile.
S'il n'y a pas la mention "Monoï de Tahiti" sur l'étiquette ou le flacon d'huile, c'est louche. Si la composition ne contient pas les ingrédients cocos nucifera et gardenia tahitensis, (ou taitensis), ce n'est pas un Monoï de Tahiti.
Pour enlever une tache de monoï d'un tissu en coton, il faut la traiter comme n'importe quelle autre tache de graisse ou d'huile : Appliquez dessus du liquide vaisselle incolore (mais attention : modérément, sous peine qu'il mousse trop pendant le cycle de lavage).