Ceci est à rapprocher de « bosch », bois en bas allemand et néerlandais : « 's-Hertogenbosch » aux Pays-Bas, se traduit en français par « Bois-le-Duc ». Donc, tête de « bosch » = tête de bois, et l'expression vient peut-être des Allemands eux-mêmes qui l'auraient employée en 1870.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
"Frisé" est une altération de "Fritz". Pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871 (perdue par la France), les "Prussiens" étaient les soldats des royaumes allemands unis derrière le royaume de Prusse. Les "Teutons" étaient un peuple de l'ancienne Germanie du Nord.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
un terme français argotique (au pluriel Les Fritz) plutôt péjoratif qui servait à désigner les Allemands durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, venant probablement du fait qu'il s'agissait d'un prénom allemand assez courant.
Un terme péjoratif
C'est aussi un surnom donné par certains aux soldats allemands après la Seconde guerre mondiale, notamment en raison de leur nombre et des pénuries causées par les réquisitions. Le doryphore ayant détruit les cultures de pommes de terre juste après la guerre, il y a eu une assimilation.
Boche est un terme péjoratif pour désigner un soldat allemand ou une personne d'origine allemande, mot qui a été utilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis plus largement par les Français, les Belges et les Luxembourgeois de la Première Guerre mondiale jusque bien après la Seconde Guerre mondiale.
L'utilisation du mot boche (aussi écrit bosh ou boch) pour appeler nos voisins germaniques remonte à la fin du XIX° siècle. Ce terme est une abréviation du mot d'argot Alboche désignant à l'époque une personne à fort caractère et à l'esprit un peu obtus (alboche = une tête de bois).
La mentalité allemande est en effet très centrée autour de la rentabilité : tandis qu'en France, c'est plus le pouvoir qui attire, les travailleurs allemands cherchent avant tout des postes bien rémunérés qu'ils ne peuvent obtenir qu'en étant particulièrement assidus et consciencieux.
Le dérivé fridolin apparaît en 1917, mais il aurait été présent dès 1880 selon Chautard. Une variante frigolin aurait été plus fréquente entre les deux guerres selon Esnault. La construction de ce nom est complexe. Le nom frigolin peut se référer au froid, au frigo, et donc au caractère présumé des Allemands.
Les Némètes sont d'abord un peuple celto-germanique de la vallée du Rhin, en Germanie de l'Antiquité. Dans les langues slaves, les Allemands ont reçu le nom de němьci (němьcь singulier), à l'origine avec un sens « étranger, celui qui ne parle pas [slave] ».
Mein Engel : mon ange ; Mein Herz : mon cœur, mon amour ; Meine Maus : ma souris ; Mein Liebling : mon amour.
Suite à la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut privée d'armée et sa reconstitution ne fut acceptée que pour parer à la menace soviétique. La crainte de dérives militaristes et d'actions non démocratiques entraîna la mise en place de nombreux gardes-fous.
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
Terme utilisé par les Français pour désigner les Allemands pendant la période conflictuelle entre les deux pays qui a débuté en 1870 et s'est terminée en 1945. Les Belges et les Québécois ont repris par la suite ce terme.
La pomme demeure le fruit de prédilection du consommateur allemand (24 kg/habitant) et aussi le plus important en production (998 000 t en 2016). Les Allemands vénèrent pratiquement l'asperge au printemps.
Entre avril et juin, l'asperge est le légume préféré des Allemands. L'asperge est la preuve que l'hiver est bel et bien fini. Les paysans l'appellent « l'or blanc ».
La bière allemande : une tradition de consommation. La boisson alcoolisée préférée des Allemands ? Ça ne peut être que de la bière. Statistiquement parlant, chaque Allemand a bu 95 litres de bière en 2020.
La Bundeswehr (traduit en français par « Force de Défense fédérale » mais littéralement « Défense fédérale ») est l'armée nationale de la République fédérale d'Allemagne depuis 1955. Les forces armées de la République fédérale sont contrôlées en temps de paix par le ministère de la Défense (Verteidigungsministerium).
Étymologie. De Chleuh, un peuple amazighe du sud marocain. Lors de la Première Guerre mondiale, le mot apparait avec le sens de « soldat des troupes territoriales » dans l'argot des soldats combattant au Maroc. (1936) Avec le sens de « frontalier parlant une langue autre que le français : comtois ou alsacien ».
Pendant les huit premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, il n'y a quasiment aucun combat. C'est la "drôle de guerre". La "guerre-éclair" ou "Blitzkrieg" prend le relais à partir du 10 mai 1940, date à laquelle les forces allemandes entrent en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
1915. « Le surnom de “boche” s'est imposé en 1915. Au début de la Première Guerre mondiale (1914-1918), en août 1914, il n'existait pas encore. Pour désigner les soldats allemands, les Français parlaient d'“alboches”. »
La France se trouve coupée en deux par une ligne de démarcation qui sépare la zone occupée – le Nord et la façade atlantique – de la « zone libre » du Sud. L'armée est réduite, la flotte désarmée. Deux millions de Français sont envoyés comme prisonniers en Allemagne.
fridolin
Familier, péjoratif, vieilli. Allemand, en particulier soldat allemand. (Surnom utilisé surtout pendant la Seconde Guerre mondiale.)