Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”. Son rôle : empêcher toute possibilité de passage vers l'ouest pour ceux que le régime qualifie de “déserteurs de la république”.
C'est dans ce contexte particulier que le gouvernement communiste ordonne la construction du mur de Berlin, afin de stopper définitivement le passage des Allemands de l'Est vers l'Allemagne de l'Ouest.
Pendant la nuit du 12 au 13 août 1961, les soldats de l'Allemagne de l'Est et les Soviétiques construisent un « mur » à la limite des deux parties de la ville Berlin afin de stopper la fuite des Est-Berlinois vers l'Ouest.
Sur décision de Nikita Khrouchtchev, le mur de Berlin commence à être construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961 pour empêcher les Allemands de l'enclave de Berlin de fuir la RDA sous contrôle soviétique.
La première raison conduisant à la construction du mur de Berlin tient donc à la volonté des alliés occidentaux de ne pas abandonner Berlin-Ouest au totalitarisme soviétique. La seconde provient du comportement des Allemands de l'Est face aux soviétiques et à leurs nervis.
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
La RDA affirme qu'il s'agit d'un "mur antifasciste", érigé pour des raisons de sécurité. Tous les passages entre les deux parties de la ville sont bloqués, l'armée soviétique est déployée aux frontières entre Allemagne de l'Est et Allemagne de l'Ouest. Il est destiné à rester debout pendant "cinquante ou cent ans".
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
Les deux affirmations sont vraies. L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945.
Objet : La conférence qui réunit à Berlin les représentants de 14 pays européens, de novembre 1884 à février 1885, a pour objet de régler pacifiquement les litiges relatifs aux conquêtes coloniales en Afrique.
Les conséquences économiques et sociales sont immédiates : 63 000 Berlinois de l'Est perdent leur emploi à l'Ouest, et 10 000 de l'Ouest perdent leur emploi à Berlin-Est.
De l'Allemagne occupée à l'Allemagne divisée
La partition de Berlin en deux zones d'influence, de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du Mur en 1989, est incontestablement l'un des symboles les plus marquants de la Guerre froide.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a été divisée en quatre zones et occupée par les Alliés, vainqueurs de la guerre. Une fois que la défaite de l'Allemagne était presque certaine, les dirigeants britanniques, soviétiques et américains se réunirent à Londres pour discuter de l'avenir de l'Allemagne.
Pourquoi la guerre froide a eu lieu ? À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux grands vainqueurs veulent dominer le monde : d'un côté, les États-Unis ; de l'autre, la Russie, appelée l'Union soviétique, à l'époque. Les deux camps veulent que leurs idées s'imposent partout.
Cette crise accélère la division en deux de l'Allemagne. Au mois de mai 1949 les trois zones occidentales forment la RFA et au mois d'octobre 1949 la RDA naît de la zone d'occupation soviétique. Ainsi, en provoquant la naissance de deux Allemagnes, Staline fait tomber le rideau de fer au cœur même de l'Europe.
Lorsqu'est proclamée la République démocratique allemande (RDA) le 7 octobre 1949, les journaux français se penchent sur les enjeux liés à la création d'un second État allemand.La création de la RDA en octobre 1949 est la réponse soviétique à la fondation de la République fédérale d'Allemagne (RFA), à l'Ouest, le 23 ...
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Après l'armistice de 1945, les États-Unis et l'URSS se font face avec deux visions complètement différentes du monde et de la société : la société communiste, voulue par les Soviétiques ; et la société capitaliste, conçue par les Américains. Ces deux visions sont incompatibles.
Ainsi, le manque de responsabilités de l'Allemagne se traduisent par son absence au Conseil Permanent de Sécurité de l'ONU, ainsi que son refus d'intervenir militairement à l'étranger unilatéralement.
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.
C'est ainsi que le point de passage de la Bornholmer Straße est ouvert peu après 23h, suivi d'autres points de passage tant à Berlin qu'à la frontière avec la RFA, marquant la chute du Mur de Berlin, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.