Étymologie. « Burdigala » serait composé de deux racines aquitaniques burd- qui signifie « boueux » et de cal- qui voudrait dire « abri, crique » et signifierait à peu près « abri dans les marais » en (proto-basque). Ce nom a évolué en Bordigala, puis Bordale en basque, Bordèu en gascon et « Bordeaux » en français.
Étymologie. De l'occitan Bordèu dérivé du latin Burdigala . Selon Morvan, procède de * burd- et * gala, « crique » et « marais » en langue aquitaine ou basque.
D'aucuns ont ainsi pensé que Burdigala était tantôt la contraction de deux mots grecs burgo et galatico, à savoir le «bourg gaulois» tantôt celle de deux mots aquitains: burd «boueux» et gala «abri» et qu'elle incarnait donc géographiquement son emplacement sur des marais.
À l'image de la Ville rose pour Toulouse, Bordeaux a aussi son petit surnom. Il y a plusieurs siècles, la cité girondine a été baptisée « le port de la Lune ». Pour comprendre d'où vient ce terme, inutile de regarder vers le ciel mais il vaut mieux néanmoins prendre un peu de hauteur.
Ces occupants étaient des colons, poursuit le journal. D'après le Petit Robert des Noms propres, les Bituriges Vivisques étaient différents des Bituriges cubes, peuple implanté sur le sol. La ville de Bordeaux tire donc son nom du terme «Burdigala» qui sous-entend la capitale des Bituriges Vivisques.
En préambule, on peut affirmer que notre chère citée a été fondée par les Bituriges Vivisci. Un peuple de colons, qui nomma sa ville de résidence Burdigala. Le terme a ensuite subi des transformations au fil du temps passant de "Bordiaus", "Bordèu" (en occitan gascon) à "Bordale" et enfin "Bordeaux".
En 1716, une lettre patente du Roi autorise Bordeaux, Rouen, La Rochelle, Nantes et Saint-Malo à pratiquer la traite des esclaves. Le XVIIIème siècle verra 411 expéditions négrières partir de Bordeaux, 3ème port français de la traite.
L'histoire de bordeaux révèle qu'une première cité y est née au IIIe siècle av. J. -C. nait sous l'impulsion d'une tribu gauloise, les Bituriges Vivisques.
« Bordeaux est un cadeau que la Garonne a fait à la France »
Le mot se transforme en « Burdigala » à l'époque romaine, en « Bordèu » sous l'influence gasconne, puis en « Bourdeaulx » au Moyen Âge, mais il reste que la ville qui doit beaucoup à son vin, doit auparavant tout à l'eau de son fleuve et de ses affluents.
Bordeaux, la Belle Endormie
Pour beaucoup, le surnom de Bordeaux de la Belle Endormie est lié au calme et à la quiétude de la vile. Mais également à son incroyable patrimoine historique et architectural. Les portes Cailhau, Dijeaux, la Cathédrale Saint André, les façades des quais….
Les petites armoiries
Il s'agit de trois croissants entrelacés qu'on appelle aussi le chiffre de Bordeaux. Ils ont pour origine le croissant de lune, emblème du port dans les armoiries. On ne les trouve pas avant le milieu du 17e siècle.
Appelés de façon péjorative "les doryphores", les Bordelais doivent ce surnom à l'histoire de ce coléoptère nuisible qui a colonisé l'Europe depuis la Gironde. « Doryphore : (familier) (péjoratif) (sud-ouest de la France) Habitant de Bordeaux« .
Bordeaux, la capitale mondiale du Vin
Considérée comme la capitale mondiale du vin, Bordeaux est le berceau de certains des vins les plus célèbres au monde. Les vignobles bordelais s'étendent sur plus de 120 000 hectares et produisent une grande variété de vins rouges, vins blancs et rosés.
Les origines du vignoble bordelais se situent à l'époque de la conquête romaine, quand, en 56 av. JC, Crassus conquiert Burdigala et soumet les Bituriges Vivisques, peuple celte à l'origine du bourg. Dans la cité décrite par le géographe grec Strabon au 1er siècle, le vin est pourtant encore peu présent.
Le bordeaux, également appelé bourgogne au Québec, est un champ chromatique qui regroupe des teintes rouge sombre. C'est à l'origine, à la fin du XIX e siècle, le nom commercial d'un colorant de synthèse, donnant un rouge violacé, adopté en référence à la teinte des vins rouges du Bordelais.
Des recherches en archéologie indiquent que la fondation de Bordeaux remonte au moins au VI e siècle av. J. -C.. En effet, une première agglomération a été décelée dès cette époque au bord de la Garonne sur la rive gauche de la Devèze.
Quand Bordeaux était possession anglaise (1154-1453)
Bordeaux devient anglais pour trois siècles et les souverains britanniques, Richard-Cœur-de-Lion, Jean-Sans-Terre et Henri III font découvrir le « claret » gascon à leurs sujets.
Au XIVe siècle, Bordeaux est capitale de la Guyenne, rattachée depuis deux siècles à la couronne anglaise. Le commerce ne se ralentit pas pendant la guerre de Cent Ans : la ville continue d'exporter ses vins en Angleterre et fournit des armes à tous les belligérants.
Le port de la Lune est le nom donné au port de Bordeaux depuis le Moyen Âge, du fait d'un large méandre en forme de croissant, que décrit la Garonne lorsqu'elle passe dans la ville. Il est représenté par un croissant de lune sur le blason de la ville.
L'histoire de Bordeaux est intimement liée à la Garonne. Longtemps nourricier, il a été également une des raisons principales de la prospérité de la ville. Aujourd'hui, le fleuve est toujours au coeur de la ville.
Le blason de Bordeaux, ou armoiries de Bordeaux, est une représentation figurée et symbolique, dont les éléments rappellent l'histoire de la ville de Bordeaux. Il est accompagné d'une devise, et a inspiré les petites armoiries qui servent aujourd'hui de logo à la ville.
Le vin rouge plébiscité
Bordeaux évoque énormément de choses à l'imaginaire français avec de grands noms comme Château Margaux, Château d'Yquem, Château Cheval Blanc et tant d'autres. Et enfin la renommée internationale, les français sont fiers de leurs vins et Bordeaux est la région rayonnant le plus à l'étranger.
14La langue occitane ou d'oc, est présente dans les cinq départements qui composent la Région Aquitaine, à travers trois de ses dialectes ou variantes idiomatiques : le gascon, le languedocien et le limousin.
La première fois en 1870, après la capitulation de la France dans la guerre contre la Prusse. Bordeaux redevient capitale au début de la Première Guerre mondiale. Le 3 septembre 1914, le président Raymond Poincaré s'y installe avec tout son gouvernement. Ils y restent environ trois mois.
La ville exportait du vin, du sel et des produits manufacturés vers l'Afrique du Nord, et elle importait des produits comme les épices et les textiles. Au 18ème siècle, Bordeaux est devenue un important centre du commerce colonial.