On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes. La guerre froide, c'est aussi le début de la conquête spatiale.
On l'appelle la guerre froide pour un certain nombre de raisons : Tout d'abord, ni l'Union soviétique ni les États-Unis ne se déclarent officiellement la guerre. En fait, il n'y a jamais de combats directs à grande échelle entre les deux superpuissances. La guerre n'est menée que par le biais de conflits indirects.
L'expression «guerre froide» est une trouvaille rhétorique des années 1930 qui désignait la guerre des nerfs menée par Hitler contre la France. Elle a été utilisée en 1947 par Bernard Baruch, un conseiller du président Truman, pour décrire les relations tendues entre les alliés occidentaux et l'URSS.
Alors que le terme est réutilisé en 2015 pour caractériser les tensions avec la Russie, l'expression «Guerre froide» a été inventée il y a soixante-dix ans par George Orwell. Jusqu'alors, le terme était utilisé exclusivement dans les livres d'histoire, et ce, depuis une vingtaine d'années.
Le phénomène est tout à fait original : l'expression même (Cold War) est forgée dès octobre 1945 par l'écrivain britannique George Orwell, puis popularisée en 1947 par le journaliste américain Walter Lippmann, pour qualifier un type de conflit qui sur plusieurs points se distingue nettement des affrontements ...
Plusieurs phases sont généralement identifiées au sein de la Guerre froide : l'entrée en Guerre froide (de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 1947), la première Guerre froide (de 1947 au milieu des années 1950), la Coexistence pacifique (du milieu des années 1950 à 1962), la Détente (de 1962 à 1979), la deuxième ...
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
La guerre froide est avant tout un conflit idéologique : les États-Unis défendent le capitalisme et le libéralisme, l'URSS défend le communisme. Les deux blocs rivalisent sur le plan technologique, chacun cherchant à dépasser l'autre.
La guerre froide prendra fin lorsqu'aura triomphé le capitalisme ou le communisme. L'issue de l'affrontement, quelle qu'elle soit, consacrera la victoire de l'idéologie dominante et d'une unique superpuissance. En ce sens, la guerre froide, son discours et ses effets ont indéniablement accéléré la mondialisation.
L'URSS et les Etats unis étaient alliés contre le nazisme mais la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux hyper puissances (on les appelle : les deux blocs) vont s'opposer sans jamais s'affronter directement à cause de la peur du nucléaire. ⇨ Cette période est appelé la guerre froide, elle va durer de 1947 à 1991.
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
Définitions : Guerre froide : période qui s'étend de 1947 à 1989, marquée par une série de tensions entre les Etats-Unis et l'URSS, sans qu'il y ait pour autant de conflits directs entre eux.
La guerre froide est une longue épreuve de force qui s'est engagée, au lendemain de la capitulation de l'Allemagne hitlérienne, entre les États-Unis et l'Union soviétique. En 1941, l'agression nazie contre l'URSS faisait du régime soviétique un associé des démocraties occidentales.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
En effet, afin d'éviter l'exode massif de sa population la RDA décide de construire un mur autour de Berlin-Ouest, enclave à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est. La Guerre froide est donc une opposition entre deux puissances, l'URSS et les Etats-Unis qui forment deux blocs porteurs de deux idéologies qui s'affrontent.