1En 1971, un numerus clausus est institué en fin de première année d'études médicales. Contrairement à ce que souhaitaient ceux qui s'étaient mobilisés en sa faveur, ce quota permet initialement de stabiliser le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, mais pas de le réduire.
Claude Got, conseiller technique des ministres de la Santé de 1978 à 1981, est le rédacteur des décrets d'application de la loi de 1979 sur la réforme des études médicales, publiés en mai 1980 , et instaurant véritablement l'application du numerus clausus dans l'admission aux études de santé françaises.
Le numerus clausus dans l'admission aux études de santé françaises découle d'une loi de 1971 permettant de fixer directement par arrêté ministériel le nombre d'étudiants pouvant être admis en deuxième année de médecine, d'odontologie, de pharmacie de kiné et sages-femmes.
Invitée sur BFM TV ce jeudi 28 oc obre 2021, Anne Hidalgo a proposé de « faire sauter complètement » le numerus clausus dans les études de médecine. Ce système limite le nombre d'étudiants pouvant suivre des études de santé, via une très stricte sélection à la fin de la première année.
Car si un numerus clausus longtemps insuffisant explique en partie le phénomène, le manque de candidats est aussi en partie dû aux aspirations des jeunes générations de médecins à exercer leur métier autrement. Notamment, en ne négligeant pas leur qualité de vie professionnelle et personnelle.
Ministre communiste sous François Mitterrand, c'est bien cela ? Jack R. : Tout à fait. Le Procureur : Monsieur Ralite, vous êtes accusé d'avoir, en l'espace de deux ans, abaissé le numerus clausus de 30 % ainsi que d'avoir mis en place la dotation globale de financement, dite DGF.
Depuis la rentrée 2021, le numerus clausus des études de santé est terminé. Il laisse la place à un numerus apertus qui, comme son nom l'indique, peut augmenter.
D'abord en raison des inégalités territoriales qui s'accroissent. Dans les départements ruraux, déjà affectés, la désertification médicale s'intensifie. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs centres hospitalo-universitaires.
Le manque de médecins généralistes provient concrètement du fait que trop peu d'étudiants sortent diplômés de médecine générale.
Un accès aux soins limité
Avec moins de médecins, moins d'actes, moins de prescription… et donc moins de coût ! Mais moins de médecins, loin de permettre en réalité de diminuer les coûts, a surtout limité l'accès aux soins de santé pour un nombre croissant de personnes.
C'est le département des Hautes-Alpes qui possédait la plus forte densité de médecins pour 100.000 habitants en 2020, avec 139 médecins. A contrario, c'est la Guyane qui possède le moins de médecins par habitant, avec seulement 44 médecins pour 100.000 en 2020.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annoncent que le numerus clausus pour l'année 2019-2020 permettra à près de 15 000 étudiants de poursuivre leurs études pour devenir des professionnels de santé.
Le gouvernement décide alors de supprimer le numerus clausus au profit d'objectifs nationaux pluriannuels. "C'est surtout un effet d'annonce, explique Loona Mathieu, vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur à l'ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine de France).
La DREES comptabilise les médecins « actifs », c'est-à-dire ayant déclaré au moins une activité en France au Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).
La Seine-et-Marne (77) et la Seine Saint-Denis (93) figurent parmi les départements les plus fortement impactés par la désertification médicale. Ce phénomène touche l'ensemble des régions françaises.
Si vous ne souhaitez pas faire une PACES, il est également possible d'effectuer une Licence Science pour la santé ou une Licence Sciences de la vie (et du vivant). Après deux ou trois années de ces études, vous pourrez entrer en études de médecine, dentaire, pharmacie ou sage-femme sur dossier et entretien.
Après la suspension de l'arrêté fixant le "numerus clausus" pour l'année 2021-2022 par le Conseil d'Etat, jeudi 29 avril, un nouvel arrêté vient d'être publié ce jour. Il fixe le nombre de places ouvertes en deuxième année pour les étudiants redoublants Paces.
Ce qui semble les intéresser, c'est notamment de ne pas se retrouver isolé. Près de neuf internes et remplaçants sur dix considèrent que la présence d'autres professionnels est déterminante. L'une des raisons isolées par l'enquête du Cnom : le temps de travail.
2 480 € net mensuels après 1 an de carrière, 2 740 € net mensuels après 5 ans de carrière, 3 460 € net mensuels après 20 ans de carrière, 4 320 € net mensuels en fin de carrière.
Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”. Mais ce nom n'a pas été reconnu par l'ordre des médecins car il est jugé trop restrictif. En effet, le ou la sage-femme fait bien plus qu'aider les femmes à accoucher !
Salaires. 1 800 € brut par mois (+ primes diverses) pour une sage-femme en début de carrière dans la fonction publique hospitalière. 2 300 € en moyenne pour une sage femme en libéral.
Le médecin en échange de ses services perçoit des honoraires payés directement ou indirectement par son patient. Une partie de la rémunération en plus des honoraires perçus est constituée par un certain nombre de forfaits et de primes en rapport avec un système de paiement à la performance.
La patientèle moyenne d'un médecin généraliste français est de 1000 patients. Dans tous les pays qui nous entourent, Allemagne, Pays Bas, Royaume Uni, les médecins généralistes prennent en charge deux à trois mille patients… … car sont épaulés par une équipe de 2 à 3 ETP !