Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Restez calme. Quoi qu'il arrive, restez calme même si la personne est en train de hurler et de crier. Comportez-vous comme si vous étiez avec un enfant dont vous tentez d'atténuer les crises de colère.
Le pervers narcissique fait souffrir l'autre pour annuler sa propre souffrance, car « Si vous souffrez, il se sent bien ; si vous ne souffrez pas, il souffre ! ». Si vous êtes heureux, enthousiaste et aimé de vos amis, un PN souffre au plus profond de lui-même et ne désire qu'une chose : détruire tout cela.
Le pervers narcissique ne s'excuse pas parce qu'il le doit, mais parce qu'il a pour optique de vous manipuler de plus belle. En réalité, lui pardonner, c'est aussi lui ouvrir un espace par lequel il pourra vous atteindre.
Le vrai pervers narcissique ne s'excuse pas, c'est pour lui une règle absolue. Il souffle alternativement le chaud et le froid. Il est impossible de repérer quand il ment. Quand vous lui exprimez une émotion, il s'en sert.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Il n'a pas d'empathie et ne reconnaît jamais ses torts. Il passe son temps à dénigrer sa victime. Il reproche à l'autre d'être coupable de torts qui sont en réalité les siens. C'est ce qu'on appelle l'identification projective.
Dites par exemple : « non, je n'ai pas envie ». S'il vous rétorque « mais pourquoi ? », répondez : « je comprends ta demande de vouloir comprendre mais la réponse est la même, je n'ai pas envie ». Restez collé à cette phrase, et répétez-là sans en démordre. De cette manière vous l'empêcherez de vous culpabiliser.
Son corps est pour lui une machine à utiliser. Il perçoit ainsi le corps des autres. Il ne peut supporter que l'autre soit malade physiquement ou mentalement, car l'accueil de sa souffrance le relierait à la sienne. Il attaque les liens à l'autre en dénigrant, en culpabilisant celui-ci de façon récurrente, sournoise.
Comme nous en avons discuté précédemment, le narcissisme et le mensonge vont de pair. Ils mentent pour se permettre et répondre à leurs besoins. Ils ne se soucient pas des émotions des autres et manquent d'empathie. Ils ont besoin de se sentir supérieurs et faire tomber quelqu'un ne leur semble pas une mauvaise idée.
C'est une opportunité qu'il saisit afin de la manipuler toujours plus. En effet, en lui signifiant que lui non plus ne va pas bien, il transmet le message que ses problèmes sont plus importants. Ou encore, lorsqu'il se trouve dans une situation inconfortable. Cela lui permet de retomber sur ses pattes..
La culpabilisation dans la perversion narcissique est donc du grand art, car introduite au départ par la séduction et le chantage affectif, elle semble innocente. Elle relève pourtant d'une technique de manipulation agressive ayant comme finalité l'emprise.
Ce que déteste le plus un manipulateur pervers, c'est de perdre son pouvoir, c'est le sentiment d'impuissance. Lui qui passe toute son énergie à prendre le dessus sur vous, à vous dominer, à vous écraser, il ne supporte pas que « cela glisse » sur vous sans vous atteindre.
Elle doit être facile. On peut ainsi définir globalement la proie standard du PN comme un sujet qui sera souvent débordant de vitalité mais qui porte en lui ou en elle une blessure qui permet de l'affaiblir. Et c'est la présence de cette blessure qui intéresse le pervers au départ.
Les personnes narcissiques se sentent supérieures aux autres et sont souvent détestés, car elles sont imbues de leur personne, égoïstes, sans empathie et condescendantes. Celui dont on parle le plus, potentiellement dangereux pour ses victimes, est le pervers narcissique.
L'effondrement narcissique
Cela se manifeste soit de manière chronique par un sentiment de manque à être permanent, soit sous un aspect aigu par des crises dépressives. Le mouvement psychique aboutissant à la dépression se produit en plusieurs temps.
Très souvent, une personne devient un pervers narcissique parce qu'elle a grandi dans une famille dysfonctionnelle et a connu, dès son plus jeune âge, des traumatismes, des violences et des abus.
Que redoute la proie du PN ? La peur est une émotion normale et inévitable dont on fait l'expérience très tôt dans la vie. Une personnalité en construction qui vit le sentiment de danger trop intensément ou de façon trop répétitive peut voir s'immiscer durablement une impression d'insécurité.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
Selon vous, un pervers narcissique peut-il changer ? Malheureusement, non. Le pervers narcissique est une personne qui ne se remet jamais en question. De ce fait, il ne peut y avoir de changement possible.