Le PIB ne prend pas en compte l'épuisement des ressources non renouvelables, qui se répercute sur le bien-être des générations futures. Le PIB n'intègre pas les loisirs, qui ont bien entendu une valeur pour la société et contribuent au bien-être.
le PIB repose sur une valeur de marché ou sur un coût de production. Le PIB exclut ainsi toute appréciation sur base de la valeur d'utilité, c'est-à-dire l'importance qu'accordent les agents économiques aux biens et aux services produits, importance qui varie selon la situation financière de ces mêmes agents.
Argument 1 : Le PIB est la somme des valeurs ajoutées, ce qui évite des doubles comptes (doc 2 et 4 + cours) et permet donc d'avoir une mesure exacte des richesses.
Parce qu'il ne mesure pas, par exemple, la qualité environnementale d'une ville. Le PIB peut donc progresser, mais la propreté d'une cité peut se dégrader… «Ce que les populations n'apprécient pas», fait remarquer Jean-Paul Fitoussi. Autre exemple: l'insécurité.
Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique. En particulier, elle mesure le niveau de . Elle permet de mesurer le niveau de vie des habitants d'un pays lorsque l'on divise le par le (PIB par habitant).
Le produit intérieur brut réel est le PIB mesuré à prix constants, c'est-à-dire en volume. On obtient les estimations du PIB à prix constants en exprimant les valeurs de tous les biens et services produits au cours d'une année donnée, aux prix d'une période de référence.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Si le solde des échanges extérieurs est négatif (on importe plus qu'on n'exporte), le PIB diminue et inversement si le solde des échanges extérieurs est positif (on exporte plus qu'on importe).
Le PIB est sans conteste l'indicateur le plus important pour décrire l'évolution d'une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d'un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
À cet égard, les comptables nationaux considèrent que le PIB n'est pas et ne doit pas être utilisé comme un indicateur de bien-être. Le Système de comptabilité nationale indique néanmoins (§1.75 et suivants) qu'on peut s'attendre à une corrélation entre croissance et progrès dans les conditions de vie matérielles.
Les dimensions à évaluer sont les conditions matérielles de vie, le travail et l'emploi, la santé, l'éducation, les loisirs et les interactions sociales, la sécurité économique et physique, la gouvernance, l'environnement et l'expérience globale de la vie.
Indicateurs sociaux du bien-être
Des facteurs sociaux comme l'autonomie, l'équité, la santé et la cohésion sociale entrent en jeu dans le bien-être.
Ce chiffre ne mesure pas la santé de la population, son niveau d'instruction, l'égalité des chances, l'état de l'environnement ou de nombreuses autres dimensions de la qualité de la vie. Il ne mesure même pas des aspects cruciaux de l'économie tels que sa durabilité, c'est-à-dire si elle se dirige ou non vers un krach.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023.
1er : Burundi, 307 dollars de PIB par habitant.
Selon l'Insee, « cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l'énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l'alimentation ».
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
Ainsi, le PIB est par construction un indicateur qui pose problème : on peut lui reprocher de ne pas mesurer le troc, le travail bénévole, ou plus généralement, de ne pas être le reflet de l'état des liens sociaux et de celui de notre environnement.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix. Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
La hausse du PIB engendre un accroissement de l'emploi et des revenus réels, sous l'impulsion de la courbe de Phillips. L'emploi augmente de 1,4 % en 2010 et le revenu disponible réel de 3 %.