Le CO2 est en partie responsable de l'effet de serre. Cela a pour conséquence l'augmentation des températures et ainsi, la perturbation de tout notre écosystème (voir nos articles traitant des conséquences du réchauffement climatique sur les océans, la fonte des glaces et les forets).
Le CO affecte les écosystèmes en participant à l'acidification de l'air, des sols et des cours d'eau. En plus, ce gaz influence indirectement l'effet de serre comme il contribue à l'augmentation des principaux gaz à effet de serre tels que le CO2 (dioxyde de carbone), le CH4 (méthane) et le N2O (oxyde nitreux).
Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, et par conséquent, accentuent le réchauffement climatique.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Les origines de cet excès sont connues: la déforestation et, surtout, une consommation effrénée de combustibles fossiles: mazout, essence, gaz, charbon. Notre civilisation dégage aussi dans l'atmosphère d'autres gaz à effet de serre, tels le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés.
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
Le dioxyde de carbone (CO2) ou gaz carbonique
70% des émissions de gaz à effet de serre sont du dioxyde de carbone. Ces émissions proviennent essentiellement de l'activité humaine, lors de la combustion de ressources fossiles comme le pétrole, le gaz naturel ou le charbon, pour le chauffage, le transport.
En favorisant la photosynthèse, le CO2 contribue en outre massivement à la lutte contre la faim dans le monde. Ainsi, l'augmentation de plus de 40 % de sa présence dans l'atmosphère a-t-elle accru à elle seule la production mondiale de céréales de 600 millions de tonnes par an, soit 80 kilos par être humain !
Il appartient au cycle du carbone sur la planète et s'avère à cet égard un élément crucial de ce cycle. Il est effectivement l'un des gaz les plus prépondérants dans l'atmosphère et participe activement à la respiration des êtres vivants et la photosynthèse des plantes.
Car l'excès de CO2 ne se fixe pas dans le corps (mitochondries) (contrairement au CO). Il faut savoir que la concentration en dioxyde de carbone dans l'air frais varie entre 0.03% et 0.06% (600 ppm). Donc cela se révèle dangereux quand il est inhalé à de fortes concentrations (> à 8% volume, ou 80,000 ppm).
Sources de CO2 dans l'air intérieur
Le dioxyde de carbone est un polluant que l'on trouve dans l'air intérieur et extérieur. À l'intérieur, le CO2 est principalement produit par la respiration des occupants, mais peut également provenir des sources suivantes : fumée du tabac. appareils de combustion non ou mal ...
En été, le poids de la photosynthèse est bien plus important que celui de la respiration. Suffisamment pour faire infléchir la courbe du taux de CO2 dans l'atmosphère. En hiver, c'est l'inverse, la respiration prend le dessus. Et la courbe repart à la hausse.
Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
Le CO2 est majoritairement émis par la combustion d'énergie. Le chauffage, l'industrie, les transports… toutes les activités énergivores émettent du CO2. Au total, elles contribuent à plus de 66% de émissions de GES des activités humaines.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre modifie cette composition, provoquant une augmentation de l'effet de serre. La chaleur est piégée à la surface de la Terre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire. Depuis le début du XXème siècle, la température de la planète a augmenté de 1,1°C.
Le système va donc s'équilibrer en rejetant une partie du CO2 dans l'eau vers l'air. Globalement, il faut 100 ans pour perdre 50% du CO2 et non la totalité comme on peut le voir indiqué dans certains ouvrages. Il faut ensuite attendre 1000 ans pour qu'il ne reste que 20 à 30% de ce CO2.
Avec 9825 millions de tonnes de CO2 émises en 2019, cette pollution est responsable d'environ 29% des rejets de CO2 dans l'atmosphère. Elle est de loin la première de cette triste compétition, devant les États-Unis et l'Inde.
Dans le monde, selon les données du GIEC, les principaux grands secteurs de l'économie mondiale contribuant aux émissions de CO2 sont les suivants, dans l'ordre décroissant : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%) Industrie (21%)
Les températures élevées augmentent également la concentration d'ozone, ce qui peut endommager le tissu pulmonaire et causer des complications chez les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Les gaz à effet de serre étant émis en trop grande quantité, la composition de l'atmosphère est changée, ce qui augmente sa capacité à retenir la chaleur. En fait, c'est la partie artificielle (ou anthropique) de l'effet de serre qui est en cause.