Bonjour ! Le plus-que-parfait est parfait, c'est-à-dire accompli, achevé, situé dans le passé, deux fois : c'est un passé par rapport à un passé. Aucune notion de perfection dans son nom.
Le plus-que-parfait est un temps du passé. Il précise qu'une action s'est déroulée avant une autre qui a déjà eu lieu dans le passé. Cette action peut être exprimée avec un passé composé, un imparfait ou un passé simple.
Son nom provient du latin imperfectus, signifiant : inachevé, incomplet. L'imparfait est un temps simple du mode indicatif, c'est-à-dire qu'il présente une action réelle et la situe dans le temps.
Le plus-que-parfait indique un fait passé qui est antérieur à un autre fait, passé lui aussi quel que soit le délai écoulé entre les deux faits. Ex : Le tableau qu'il avait peint plaisait au public. La mésange est revenue sur le peuplier où elle avait construit son nid.
2. Employé avec le si, le plus-que-parfait permet d'exprimer une situation du passé qui n'a pas eu lieu et qui aurait permis que l'action exprimée par le verbe au conditionnel passé se réalise. Si tu m'avais invité, je serais venu à ta soirée.
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
La différence entre ces deux temps verbaux réside dans leur rapport d'antériorité : le plus-que-parfait exprime une antériorité par rapport au passé simple. En d'autres mots, le plus-que-parfait est employé pour une action qui a eu lieu avant celle exprimée au passé simple.
Quand utilise-t-on le plus-que-parfait ? - Le plus-que-parfait présente un fait passé, antérieur à un autre fait passé dont le verbe est à l'imparfait, au passé simple ou au passé composé. Elle avait appris ses leçons quand je suis rentré.
Le plus-que-parfait de l'indicatif est un temps du passé qui permet d'exprimer des faits accomplis dont la durée est indéterminée et qui se situe avant une autre action en général exprimée à l'imparfait, au passé composé ou au passé simple.
Le pluperfect permet des retours en arrière
Le pluperfect renvoie à un événement qui s'est produit avant un autre événement dans le passé. Dans ce cas, il est généralement associé au prétérit. He had told me what to do before he left. (Il m'avait dit quoi faire avant de partir.)
Tout d'abord, pour les verbes du deuxième groupe (type finir), les formes du passé simple au singulier présentaient la caractéristique d'être identiques à celles de l'indicatif présent, le contexte seul indiquant qu'il s'agissait d'un temps du passé (« il finit » [passé simple] = « il finit » [indicatif présent]).
L'indicatif est un mode très riche qui contient huit temps. Quatre temps simples : présent, imparfait, passé simple, futur simple.
FALLOIR est un verbe impersonnel, conjugué uniquement à la 3e personne du singulier. Il faut (indicatif présent), il fallait (imparfait), il faudra (futur), il faudrait (conditionnel), etc.
Le plus-que-parfait indique une action passée à un moment indéterminé avant une autre action passée exprimée le plus souvent à l'imparfait et aussi au passé composé. Le plus-que-parfait est également un passé du passé : Il ne bavardait plus en classe parce qu'il avait eu une bonne punition.
– le passé antérieur s'emploie dans les subordonnées de principales au passé simple. – le plus que parfait parce qu'il s'agit d'un temps composé à un aspect achevé. La correspondance plus que parfait/imparfait et passé antérieur/ passé simple n'est que formelle (auxiliaire est au temps simple correspondant).
Plus-que-parfait avec l'auxiliaire avoir : cas du COD placé devant le verbe. Au plus-que-parfait avec l'auxiliaire avoir, le participe passé du verbe s'accorde avec le COD (Complément d'Objet Direct), si le COD est placé devant le verbe.
Quel que soit le groupe du verbe, le plus-que-parfait se forme ainsi : avoir ou être à l'imparfait + participe passé du verbe. Attention à l'accord du participe passé. Employé avec être, le participe passé s'accorde avec le sujet. Exemple : Nous étions sortis quand vous avez téléphoné.
2. Plus-que-parfait : l'emploi dans une histoire. Si on raconte les événements dans l'ordre chronologique, on emploie le passé composé et l'imparfait. Si on raconte les événements dans un autre ordre, on emploie le passé composé, l'imparfait et ponctuellement le plus-que-parfait.
L'imparfait est utilisé pour une description, parler d'une habitude, d'une action en progression dans le passé : Quand il faisait froid il n'oubliait pas de mettre ses gants sur la cheminée. Ici, c'est une habitude. Pour le passé composé, l'action est précise et achevée.
Les temps du discours et les temps du récit sont deux systèmes de temps différents. On ne peut pas les mélanger n'importe comment. Il s'agit des mêmes temps que ceux que l'on classe en temps simples et en temps composés, mais classés différemment. Les temps du discours sont ceux que l'on utilise pour la conversation.
Temps du récit
La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)