Il s'agit d'organiser sa vie pour ne plus jamais se retrouver en contact physique avec lui. Le no contact est une attitude préventive, quand on sait qu'il est, comme nous l'avons vu, trop risqué de résister.
La plupart des narcissiques bloqueront leur partenaire au moins une fois dans une relation. La raison pour laquelle ils bloquent est que quelque chose les a provoqué à le faire, et que leur estime de soi est menacée. C'est aussi comme une punition. Du genre : "Ha ha, je t'ai bloqué(e)" !
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon.
Le PN revient toujours, même quand on lui a dit que l'on ne voulait plus de lui dans notre vie… car il n'est pas en capacité de faire l'étape du deuil de la relation. Parce que si vous vous en êtes sorti, l'échec lié à la proie que vous étiez et que vous n'êtes plus lui reste en travers.
Quand le pervers narcissique lâche sa proie, c'est à la faveur d'événements bien précis et malheureusement, rares. Le pervers narcissique déteste, en effet, perdre son partenaire qu'il considère comme son jouet, sa possession.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
No contact et retour du PN
Une victime peut en être sûre à 100 % : le pervers narcissique revient toujours et le no contact sert à contrer ce retour. Pour le pervers narcissique, la rupture à l'initiative de l'autre, et non de lui-même, est gravissime.
Un mal être, une tristesse que l'on ne parvient pas à s'expliquer, à certaines périodes puis en continu. L'incapacité à sortir de la relation même quand on prend conscience qu'elle est mauvaise pour nous. Une confusion mentale, ne pas comprendre les agissements de l'autre. La peur de l'autre, de ses réactions.
Un narcissique peut-il regretter d'avoir jeté ou perdu quelqu'un ? Il pourrait regretter ce que vous lui avez amené, ce à quoi vous lui avez donné accès à. Oubliez la valeur de votre personne, la tendresse pour votre personne. Il ne peut pas ressentir cela.
Quand savoir si le ou la PN a perdu ? Le pervers narcissique, homme comme femme, a perdu quand sa victime s'est libérée psychologiquement et émotionnellement de son emprise.
Le pervers souhaite isoler son ou sa compagne de ses autres proches, pour l'avoir pour lui tout seul. Sa victime n'appartient qu'à lui, il la vide de ses émotions pour se nourrir lui-même. Il prône la jalousie pour faire culpabiliser sa victime, afin de la gaslight et la faire douter de ses propres actions.
Les narcissiques sont des personnes très instables qui finissent par faire du mal à tout leur entourage, causant ainsi beaucoup de souffrance.
Le manipulateur narcissique entraîne sa proie dans un système pervers basé sur la peur, lui donnant le pouvoir d'exercer son emprise. Il s'appuie sur la crainte du rejet et de l'abandon de sa proie pour lui inculquer les siennes.
Ce type de pleurs peut survenir lorsqu'une personne ne connaît pas d'autre moyen de satisfaire ses besoins. Une personne narcissique peut facilement utiliser les larmes pour gagner la sympathie et l'attention dont elle a besoin, mais elle peut aussi pleurer pour les mêmes raisons que n'importe qui d'autre.
Un pervers narcissique ne s'excuse jamais car cela remettrait en cause sa croyance en sa propre perfection et exposerait sa nature manipulatrice. Les pervers narcissiques ne s'excusent jamais car ils manquent d'empathie et de remords, ce qui les empêche d'apprendre de leurs erreurs.
Il n'entend pas vos arguments et n'entend pas que vous osiez le quitter. Le PN est en colère. Il n'est pas à la prise de décision, il perd le contrôle. Il peut taper dans des objets pour tenter de vous intimider, crier …
Le silence radio, c'est aussi l'une des méthodes que le PN utilise pour créer le conflit. Car il ne faut jamais l'oublier : le pervers narcissique a besoin de conflits. Il s'en nourrit. Alors soit il le créera en provoquant la dispute, soit il le créera par le silence radio.
Lorsqu'un narcissique se retrouve seul dans sa vie, il peut ressentir un vide émotionnel ou un sentiment de solitude, mais cela dépend de la personne et de son niveau de conscience de soi.
Une façon d'empêcher le manipulateur narcissique de détruire votre estime de soi est de lui demander de ne vous comparer à personne. Vous pouvez dire : «Je comprends et respecte votre point de vue, mais je connais mes qualités, je sais qui je suis et je ne perdrai pas mon temps avec ce genre de comparaison.
Si vous avez tendance à culpabiliser, vous pouvez rapidement vous sentir vidé de votre énergie en sa présence. Le meilleur moyen de l'énerver consiste à ne pas faire ce qu'il attend de vous : lui donner de l'attention. Arrêtez du mieux que vous le pouvez de penser à lui, que ce soit de manière négative ou positive.
À un âge avancé, les manipulateurs finissent seuls, mais toujours en tentant de maintenir une emprise sur les autres. Cela se joue au niveau de la famille, où ils tentent encore de s'accrocher à quelques victimes, notamment au nom des liens du sang ou de l'amitié.
Être en état de frustration
Comme le ferait un enfant en colère, le manipulateur déteste la frustration. Le « non » est inaudible pour lui, et il se débrouillera pour vous faire changer d'avis, de gré ou de force…
Ignorer un manipulateur, ne pas réagir, être indifférent à son silence radio, lui signifier sans lui déclarer clairement qu'il n'est « rien », qu'il' n'a pas le pouvoir, est la meilleure façon de le déstabiliser et de réagir à ses tentatives de destruction.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).