L'alimentation constitue ainsi un fait social, et dans notre société un marqueur social, politique, religieux, genré ; un fait sociétal car la consommation d'un même produit peut être l'expression du « raffiné » à une époque et du « populaire » à un autre. L'alimentation est remplie de sens.
Le repas se situe entre identité et symbolique. Communément appréhendé comme un acte social et fédérateur, le repas exprime aussi cette faim de l'autre, ce désir de l'autre. Fait culturel propre à l'homme, il constitue un référentiel identitaire dynamique et intime qui raconte le groupe autant que l'individu.
Les personnes des classes élevées ont également une alimentation moins calorique. Ces différences expliquent l'existence d'un véritable « gradient social de l'obésité ». Le taux d'obésité est en effet fortement décroissant en fonction du niveau social, comme l'illustre le graphique suivant.
Il s'agit également de saisir comment l'alimentation circule entre classes sociales et entre sociétés au fil du temps. Cette perspective dynamique souligne que le changement social et culturel est la règle – et que l'alimentation ne fait pas exception.
La consommation alimentaire est un fait social ou culturel, car elle est réglée par les coutumes et les traditions. De même qu'il varie dans l'espace, d'un peuple à un autre peuple, le goût varie aussi dans le temps. La spécificité du goût renvoie à cinq saveurs.
Quoi de plus banal que l'acte de manger… et pourtant, que l'on soit d'ici ou d'ailleurs, l'acte de manger est un acte hautement culturel, symbolique et social parce qu'il présuppose, avant même que la nourriture soit consommée, un véritable travail de mise en culture alimentaire, c'est-à-dire un travail matériel, ...
Les croyances personnelles
Nos croyances personnelles vis à vis d'un aliment vont avoir un impact sur nos choix alimentaires. En effet, elles vont influencer notre attitude vis à vis de celui-ci, nous conduisant à consommer un aliment plutôt qu'un autre. Selon Haerens et Coll.
Le comportement alimentaire désigne l'ensemble des conduites d'un individu vis-à-vis de sa consommation d'aliments. Sa principale fonction physiologique est d'apporter l'énergie et les substances nécessaires à la vie de l'individu.
Dans un rapport de plus de 500 pages, des experts scientifiques confirment l'importance d'adopter de saines habitudes alimentaires et de conserver une taille aussi mince que possible pour réduire les risques de cancer.
L'ONU estime ainsi à 9,9 % la part de la population mondiale souffrant de faim chronique (contre 8,4 % un an plus tôt), avec de profondes disparités régionales : en Afrique, plus d'un habitant sur cinq ne mange pas à sa faim (21 %, en hausse de 3 points sur un an), tandis que 9,1 % des populations d'Amérique latine et ...
L'alimentation est le choix et l'intégration de la nourriture (ensemble d'aliments) par un être vivant. Une fois les aliments choisis et intégrés (par exemple par ingestion), les processus de nutrition permettent à l'organisme de survivre et de fonctionner.
Les travaux de l'Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale (ONPES), fondés sur les résultats de l'enquête nationale INCA 2 [4] (AFSSA, 2009) réalisée en 2006-2007, estiment qu'environ 12%des adultes vivraient dans un foyer en insécurité alimentaire pour raisons financières (Darmon et al., 2010).
Les habitudes familiales, la culture et le milieu social d'origine guident les comportements alimentaires. En effet, ces comportements ne résultent pas uniquement des choix et styles de vie personnels, mais également des influences sociales et communautaires, et même des conditions de vie et de travail.
Elle peut prendre la forme de la sous-nutrition, avec émaciation et retard de croissance, mais aussi du surpoids, de l'obésité ou de MNT liées à l'alimentation, comme les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2 et certains cancers.
L'objectif de l'équilibre alimentaire est de contribuer à assurer un état de santé optimum des individus et des populations. L'équilibre alimentaire joue un rôle important en santé publique, en participant à la prévention de certaines maladies.
Nous consommons des aliments parce qu'ils fournissent l'énergie qui permet à notre corps de demeurer en vie. En plus de donner de l'énergie, les aliments apportent également tous les éléments nutritifs nécessaires au bon fonctionnement de notre corps.
Les émotions ont un réel impact sur l'alimentation, comme on peut le constater en lisant l'étude d'Andréa Gourmelen. Par exemple, en période d'examens, les étudiants ont tendance à manger moins bien, plus gras et plus sucré, en réponse au stress.
Parfois, l'ado peut trouver l'alimentation familiale trop monotone, inadaptée ou plus simplement, elle ne lui convient pas. Cette réaction peut être tout à fait acceptable ; il faut aussi savoir se remettre en question... Votre adolescent peut également refuser de manger tout simplement parce qu'il n'a plus faim.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
Le comportement alimentaire est influencé chez l'homme par de nombreux facteurs tant internes (état de faim ou de rassasiement, régulations nerveuses et hormonales) qu'externes (expériences, qualité des aliments, environnement physique et social).
Goût, texture, toucher, odeur, vue des aliments sont autant de signaux sensoriels souvent cités comme déterminants majeurs des comportements car ils influent sur les préférences alimentaires.
Le plaisir de manger diminue et on observe une baisse de la consommation de fruits et légumes et de fibres, tandis que la consommation d'acides gras saturés augmente et en corollaire le cholestérol. Les conditions de vie des personnes âgées jouent également un rôle important dans leur manière de s'alimenter.
Les changements sociologiques : le développement du travail des femmes, la fréquence des familles monoparentales, la décohabitation des générations et les grands phénomènes d'urbanisation ont également contribué à bouleverser les habitudes et les comportements alimentaires.
Hélas l'alimentation d'aujourd'hui est le plus souvent dénaturée et vide de nutriments essentiels de par le mode de préparation des aliments mais également de par leur mode de culture, d'approvisionnemen parce que les sols sont vides des éléments nutritifs qu'ils comportaient autrefois, et ils sont pollués de surcroit.