Beaucoup d'insomnies sont liées à des problèmes "organiques" et il faut alors traiter ce problème (par exemple des impatiences des jambes, un syndrome d'apnée du sommeil, un problème thyroïdien...). Mais la majorité des insomnies sont d'origine psychologique, liées à une anxiété ou à une humeur un peu dépressive.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Cet état est tout à fait normal. Il peut également être causé par une pratique sportive tardive dans la soirée ou dû à une journée particulièrement stressante. Votre cerveau a du mal à trouver le bouton off car le on a été activé de façon intensive. Tout devrait rentrer dans l'ordre au bout d'un jour.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Plusieurs facteurs peuvent influer sur ce mécanisme. La pression d'éveil peut être augmentée en période d'anxiété, de stress... Préoccupé par des soucis, il est alors plus compliqué de s'endormir facilement. De même, être connecté sur des écrans avant de se coucher augmente le niveau d'éveil.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
L'insomnie fatale est une maladie grave, mais extrêmement rare (une centaine de personnes seulement sont atteinte dans le monde); C'est une maladie à prions (maladie cérébrale, dégénérative) entraînant des troubles du sommeil très importants qui détériorent les fonctions cognitives, et mènent au décès.
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
Les huiles essentielles peuvent aider en cas d'insomnie liée au stress. Optez pour celles à base de camomille, de lavande ou de basilic. Les tisanes à base de plantes (camomille ou tilleul, notamment) peuvent être utiles en cas d'insomnie passagère.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Les causes de la fatigue nerveuse ou psychique sont extrêmement nombreuses et souvent difficiles à mettre en évidence. Elle est souvent la conséquence de circonstances socio-environnementales éprouvantes (vie familiale, travail, surmenage intellectuel et physique, stress...).
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.