«Les muscles sont riches en terminaisons nerveuses, et lorsque le cerveau en situation de stress transmet trop d'informations aux nerfs, ils se trouvent alors saturés, explique le Dr Gilles Mondoloni, médecin ostéopathe et acupuncteur, auteur de Stop au mal de dos, aux éditions Solar.
Les douleurs liées au stress sont multiples. Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
Le mal de dos serait alors une manifestation physiologique de la souffrance psychique. On sait que le stress augmente les tensions dans les muscles et libère des substances favorisant les inflammations. Selon ce mécanisme, la dépression pourrait engendrer des douleurs au dos.
Posez vos coudes sur vos genoux, croisez les bras. Abaissez votre menton comme si vous regardiez vos pieds et expirez profondément. Sentez votre nuque s'allonger grâce au poids de la tête. Faites 5 respirations (inspiration et expiration) dans cette position avant de redresser la tête en inspirant.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Pour soulager la douleur et assouplir le muscle avant de détendre la contracture, vous pouvez étirer la zone en question. Des mouvements de rotation et de haussement des épaules, le rapprochement des omoplates, les roulades sur le dos et chaque position qui étire la zone douloureuse peuvent vous faire du bien.
symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Lors d'un épisode de stress, tous les muscles augmentent leur tonus pour que le corps puisse réagir : cette façon de se verrouiller et se protéger est l'étape d'adaptation du corps face à un danger, un événement indésirable ou qui nécessite une réponse appropriée.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Trop de stress et tensions musculaires
En outre, le stress chronique est connu pour déclencher la libération de substances favorisant les inflammations, d'où de possibles poussées d'arthrose, à l'origine de lombalgies.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
La tristesse peut créer une fatigue intense, l'impression d'être en décalage, comme si le monde allait à un autre rythme. Dans le mal être, la perte d'énergie et la sensation d'épuisement sont importants et s'accompagnent d'un manque de concentration et de difficultés de mémorisation.
Le sondage, réalisé par OpinionWay pour la Fondation Ramsay Générale de Santé, montre que le stress est en hausse chez 38 % des Français et qu'il en touche, aujourd'hui, au total, 89 % ! Le stress touche davantage les femmes : 68 % contre 38 % des hommes, et les jeunes de 25 – 34 ans qui sont 57 % à s'en plaindre.
La surcharge des cours magistraux, le peu de temps imparti pour tout « ingurgiter », le manque de sommeil, les troubles de mémorisation, la fatigue intellectuelle et physique, ne font qu'aggraver le stress des étudiants, pourtant déjà bien préparés à l'apprentissage.
Le méthocarbamol est un relaxant musculaire qui réduit les spasmes musculaires. L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui atténue la douleur et l'inflammation. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.
→ L'achillée millefeuille : Il est très peu connu et pourtant, c'est l'un des décontractants musculaires naturels les plus efficaces.
Le rhumatologue est un médecin spécialiste. Il pourra effectuer un diagnostic à propos de douleurs et maladies des os, de la colonne vertébrale, des muscles et des articulations.
Dans la plupart des cas, les douleurs lombaires sont d'origine mécanique : de mauvaises postures au bureau, des gestes inadaptés pour ramasser des objets ou encore porter des charges en sont le plus souvent responsables. Elles se manifestent souvent après 40 ans sous la forme de lumbagos à répétition.