Le classicisme, courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Le Tartuffe (1669) est une comédie de moeurs qui s'adresse à la raison et à l'équilibre de chacun. Elle s'attaque à l'hypocrisie et a la fausse dévotion tout en faisant rire.
Conclusion Malgré le fait que la pièce réponde à certaines caractéristiques de la tragédie, on peut dire que Le Tartuffe est une comédie grâce à l'ampleur du comique de cette pièce, au nombre de procédés comiques différents employés, grâce au fait que des défauts humains soient soulignés, et que le dénouement soit ...
L'humour chez Molière n'est jamais gratuit, il s'en sert pour épingler les défauts humains et les comportements ridicules qu'il observe autour de lui, déclenchant tout à la fois rire et réflexion chez les spectateurs. Molière est, de ce fait, un immense auteur, doté d'un sens comique universel.
Il utilise des procédés comiques variés, s'inspirant de la farce et de la comédie italienne. Il dénonce dans ses pièces les travers de son temps, mais il dépeint aussi des caractères humains universels.
Le Tartuffe est une comédie en cinq actes et en alexandrins écrite par Molière et créée de 1664 à 1669. La pièce a connu plusieurs remaniements du fait de son interdiction par le roi.
Le Tartuffe ou l'Imposteur est une comédie en cinq actes écrite par Molière, représentée en 1669. Il existe une première version de cette pièce, d'abord intitulée Le Tartuffe ou l'Hyppocrite, qui comprenait trois actes, et qui a été représentée au château de Versailles devant Louis XIV et sa cour.
La querelle du Tartuffe
Dans sa préface, Molière écrit que la pièce a un but moral : "Rien ne reprend mieux les hommes que la peinture de leurs défauts". Il écrit Tartuffe pour que les hommes cessent d'être de faux dévots et des hypocrites.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules. 3. Genre littéraire, théâtral, cinématographique, etc., dont le propos est d'amuser.
La comédie présente les travers de l'être humain dans le but de faire rire. Pour ce faire, ce genre met en évidence un trait de caractère, une situation injuste, à travers un jeu d'acteur dans lequel tout est grossi, exagéré.
En opposition à la tragédie, la comédie cherche à divertir et à faire rire avant tout mais également à dénoncer certains travers de la société. Son dénouement est heureux (mariage, retrouvailles, réconciliation, intrigue résolue). Les personnages y sont de condition moyenne ou modeste.
Réponse. la comédie guérie l'humain de tout ses défauts .
Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
On retrouve dans cette pièce tout ce qui caractérise son théâtre, depuis les emprunts formels à d'autres arts du spectacle comme la commedia dell'arte ou le ballet, jusqu'aux attaques en règle contre les mariages arrangés et les médecins.
Bien que mort depuis sept ans quand la troupe est créée, Molière est considéré comme le « patron » de l'institution, surnommée la « Maison de Molière ». Le fauteuil dans lequel il entre en agonie lors d'une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé au fond de la galerie des bustes, après le Foyer Public.
La Comédie-Française est aussi couramment nommée la Maison de Molière. Sa fondation, en 1680, se fait par la réunion de deux troupes dont celle du dramaturge, mort huit ans auparavant. Elle perpétue son œuvre et son héritage depuis plus de trois siècles.
Le comique
Si les comédies peuvent n'avoir pour simple but que de faire rire (farces, théâtre de boulevard), elles ont le plus souvent une visée plus profonde. En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains.
Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier, où souvent domine l'intention satirique et morale : la comédie "châtie les mœurs en riant", tournant en ridicule des caractères ou des vices à la mode. Formes dominantes : Types de texte : théâtral, narratif.
Principal carrefour du centre-ville, la place de la comédie est créée en 1753 et doit son nom aux théâtres successifs élevés sur son pourtour.
La règle des trois unités
L'unité de temps (ou règle des vingt-quatre heures) : toute l'action représentée dans la pièce doit s'effectuer entre le lever et le coucher du soleil. L'unité de lieu : toute l'action représentée se déroule dans un même lieu. Les personnages se croisent ainsi tous au même endroit.
Autodérision (rire de soi-même et de ses propres défauts) 2. Comique de caractère (comique fondé sur l'exagération d'un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4. Comique de l'absurde ou nonsense (humour fondé sur l'absence de logique) 5.
Elle conçoit 3 règles: le temps la pièce ne doit pas dépasser 24H ; le lieu Les auteurs des pièces de théâtre doivent obéir à des règles, en particulier pour la tragédie. La règle de la vraisemblance. La comédie de mœurs peint les travers d'une société.
À travers le personnage de Tartuffe, Molière dénonce l'hypocrisie de ceux qui se présentent comme des modèles de piété et notamment les directeurs de conscience qui s'introduisent dans les familles et en abusent.
Tartuffe symbolise l'hypocrisie religieuse qui sert de masque pour toutes sortes de turpitudes : il s'introduit dans la maison d'un riche bourgeois, Orgon qui, subjugué par la foi affichée du personnage, le recueille, l'héberge, lui accorde toute sa confiance...
Orgon est un bourgeois fortuné et charitable qui recueille Tartuffe, un soi-disant homme d'Église qu'il admire. Mais ce séducteur invétéré (Tartuffe a pour habitude de séduire, c'est une manière d'être) n'est qu'un imposteur qui n'en veut qu'à la fortune de son hôte, lequel se laisse piteusement tromper et abuser.
Le genre sérieux. Molière est essentiellement un écrivain comique, un auteur de comédies. Mais il a écrit quelques pièces relevant du genre sérieux. Il a composé une « comédie héroïque », Don Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, qui fut un échec.