Plusieurs causes pourraient expliquer la baisse de la natalité ces dernières années : la conjoncture économique incertaine, marquée par une forte inflation, le contexte de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que le réchauffement climatique créent ainsi un "climat d'incertitude" qui peut freiner ou retarder l' ...
Les facteurs généralement associés à une baisse de la fécondité comprennent l'augmentation du revenu, changements de valeur et d'attitude le niveau d'éducation, la participation des femmes au travail, contrôle étatique de la démographie, l'augmentation de l'âge des parents, l'utilisation de la contraception, la ...
Cela dépend de deux facteurs : la population en âge d'avoir des enfants et le nombre de naissances par femme. On voit depuis dix ans que les femmes d'une génération en âge de procréer sont moins nombreuses. En 2023, l'explication principale, c'est surtout que les femmes ont moins d'enfants.
Dans le détail, le recul des naissances s'explique principalement par la "forte baisse" de la fécondité. Le taux de fécondité s'est établi l'an dernier à 1,68 enfant par femme, contre 1,79 en 2022. Il avait diminué chaque année entre 2015 et 2020, après avoir oscillé autour de deux enfants par femme entre 2006 et 2014.
Aujourd'hui, on connaît la proportion de personnes restées sans enfant dans ces générations, elle est trois fois plus importante (proche de 15%). L'écart s'explique en partie par des problèmes d'infertilité, mais surtout par des trajectoires de vie et notamment conjugales différentes de celles escomptées.
En 2021, les Françaises ont le taux de fécondité le plus élevé de l'UE, avec 1,84 enfant par femme (l'Insee établit ce taux à 1,68 en 2023). Elles sont suivies par les Tchèques (1,83), les Roumaines (1,81) et les Irlandaises (1,78).
Les besoins du présent :
Si le fait d'avoir beaucoup d'enfants représente plus de bouches à nourrir pour une famille, ceux-ci peuvent néanmoins participer aux travaux de la communauté et répondre aux besoins du foyer. Environ 70 % des personnes pauvres vivent dans des zones rurales des pays en développement.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Gilles Pison : Oui, cette baisse des naissances est liée à la crise sanitaire et au-delà, à la crise économique et aux interrogations dans la société. Elle va probablement perdurer pendant une grande partie de l'année 2021.
« Si on veut que la fécondité augmente,il faut permettre aux parents de réaliser leur désir d'enfants et cela passe d'abord par une meilleure conciliation entre vie de famille et vie professionnelle, explique Julien Damon, auteur d'un rapport sur le sujet.
Les raisons principales sont ici le taux de chômage élevé, ainsi que des politiques familiales peu développées. On voit ainsi qu'en Europe de l'Ouest et du Nord, les deux grandes difficultés exposées par les chercheurs, marché de l'emploi et inégalités de genre, se sont estompées.
Transmettre des valeurs et une histoire
Plus nombreux, 69% des Français affirment pour leur part faire des enfants par devoir et par désir de transmission. « Faire un enfant, c'est laisser son empreinte sur Terre. Cela permet de faire perdurer sa famille et de transmettre son histoire », confie Arnaud, 36 ans.
Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali. La population totale du Niger augmente très rapidement.
De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L'intégration des femmes dans le marché de l'emploi retarde l'âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches limite d'autant le développement d'une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés.
La capacité de reproduction d'un individu, un couple, un groupe ou une population. On emploie le terme fécondité, au lieu de natalité, lorsque les naissances sont mises en relation avec l'effectif des femmes d'âge fécond.
Elle peut être influencée par divers facteurs tels que les politiques de santé, l'éducation, l'urbanisation et le développement économique. Par conséquent, la vitesse et le moment de la transition démographique peuvent varier considérablement d'un pays à l'autre.
La Corée du Sud détient un record. Celui du pays qui se reproduit le moins sur cette planète. On décompte 0,78 enfant par femme en 2022, selon les données officielles.
L'affaiblissement de la dynamique démographique se confirme néanmoins dans l'Hexagone. L'accentuation de la crise de la maternité que connaît la France est directement liée à la chute régulière de la fécondité. En 2023, l'indicateur est tombé à 1,68 enfant par femme en âge de procréer, contre 1,8 un an plus tôt.
La population mondiale, actuellement de 6,3 milliards de personnes, pourrait atteindre 9 milliards en l'an 2300, indique un rapport publié mardi 9 décembre par le département des affaires économiques et sociales des Nations unies.
Le rapport montre également que plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d'ici 2050 devrait se produire en Afrique. La population de ce continent pourrait ainsi plus que doubler d'ici 2050, passant de 1,1 milliard aujourd'hui à 2,4 milliards en 2050, pour atteindre 4,2 milliards d'ici 2100.
Selon les dernières estimations de l'ONU, la population mondiale devrait continuer de croître à 9,7 milliards d'individus en 2050, puis atteindre un pic de 10,4 milliards dans les années 2080 avant de diminuer légèrement d'ici à la fin du siècle.
Avec plus de 170 millions de pauvres en 2015, l'Inde totalise le plus grand nombre de démunis et ce chiffre représente près du quart de la pauvreté mondiale.
Avec un PIB par habitant à peine supérieur à 300 dollars en 2023, le Burundi arrive en tête du classement des pays les plus pauvres au monde.
Classement des 21 pays les plus pauvres du monde 2023
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 307 dollars américains. Il était suivi du Sierra Leone et du Malawi.