Le temps est subjectif car il appartient à chacun de nous et qu'il ne dispose pas d'une uniformité dans sa mesure de grandeur. Avec le temps subjectif, il n'existe plus d'unité de mesure pour comparer les instants du temps.
Le temps objectif correspond à une mesure précise de l'espace. Henri Bergson, dans Essai sur les données immédiates de la conscience, met en évidence cette distinction entre le temps objectif, mesuré par les horloges, et le temps subjectif, vécu par une conscience, qu'il nomme durée.
Pour Kant, le temps se situe donc dans notre esprit : il est subjectif. Mais cela ne signifie pas qu'il n'a aucune valeur objective. En effet, le temps a pour nous un caractère de nécessité : nous ne pouvons pas ne pas éprouver le temps étant donné qu'il s'impose à nous.
On distingue le temps objectif (celui qui est mesurable tel que les horaires, la durée des intervention, etc.) et le temps subjectif (la perception que les acteurs de l'intervention psychoéducative ont du temps).
(Philosophie) Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine. (Technique) Mesure de la dimension du réel précédente (1).
Écrire un récit, prédire le retour d'une comète, lister une série de dates : chacune de ces actions est directement liée au temps. Pourtant, il y joue des rôles divers. Il peut être essentiellement un repère plus ou moins explicite, comme dans le récit ou la liste de dates.
Le premier est un refus total du temps. Ce refus s'apparente à un propre refus de sa condition humaine et donc de soi-même, autrement dit se donner la mort, afin d'annihiler au temps de vieillir l'homme. Celui-ci ne lui laisse pas la faculté d'accomplir le dernier élément du cycle de la vie.
On parle de temps subjectif. Il dépend de nous et ne s'écoule pas uniformément. D'ailleurs, il a été prouvé que notre estimation des durées varie notablement avec l'âge, et surtout avec la signification et l'intensité des événements qui se produisent. Notre temps psychologique est donc élastique.
C'est le moment des choses qui s'opère en dehors de la conscience du sujet. C'est un moment qu'il ne peut que constater et qu'il subit. Tandis que le temps psychologique est ce temps qui est obligatoirement vécu par une conscience ou encore par un sujet. Saisir la nature du temps est une aporie pour la pensée humaine.
Le concept de temps recouvre deux aspects : d'une part celui de la chronologie, et d'autre part celui de la chronométrie. Le premier de ces deux aspects se décline en deux dimensions : - la succession, qui peut être définie comme une série d'événements, de personnes qui se suivent sans interruption.
On peut résister au passage du temps
Lutter contre le temps serait dès lors la seule façon de lui échapper, et s'il n'est pas possible de sortir du temps, il est pourtant possible de s'opposer à son passage.
C'est selon le même procédé que Kant montre que le temps est une forme pure de l'intuition sensible . En effet, on ne peut, à l'égard des phénomènes en général, supprimer le temps lui-même, bien que l'on puisse tout à fait bien soustraire du temps les phénomènes . Le temps est donc une forme de l'intuition pure.
La définition du temps comme «nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur»1 permet à Aristote de montrer que la réalité du temps dépend de la conjonction du mouvement physique et de l'acte de l'âme. En effet, selon le Stagirite, le temps est ce qui, dans le mouvement, est nombre par l'âme.
D'une manière générale, la durée d'un événement dépend du référentiel choisi. Le temps s'écoule de manières différentes pour des observateurs situés dans des référentiels en mouvement et cette différence s'accroît avec la vitesse relative des référentiels. Le temps est relatif.
Alors que dans l'Antiquité, Platon accorde au temps une place de second plan et lui concède, tout au plus, d'être une représentation inférieure de l'éternité, Kant, au XVIIIe siècle, grandit le rôle du temps, dans lequel il voit une forme universelle permettant de saisir les phénomènes.
Le temps est un être instable, où les instants se succèdent sans arrêt, qui ne s'appréhende qu'au présent, en dépit des 3 instances (passé, présent, futur) par lesquelles nous le divisons, et qui n'a d'existence que dans notre esprit ou conscience, c'est-à-dire qu'il s'enracine dans notre subjectivité.
Le temps, dont la nature est d'ailleurs pour nous une énigme, n'est en soi ni un allié ni un ennemi. Il est l'étoffe de notre existence dans la mesure où la manière d'être fondamentale de l'existant est de se projeter vers ce qui n'est pas encore en se souvenant de ce qui fut.
C'est alors que le mathématicien hollandais, Christian Huygens, crée la première horloge à pendule pesant en 1657 en se basant sur les recherches de Galilée. Elle permet de mesurer les heures de manière précise et fait le tour du cadran en 24 heures.
Si l'invention du temps s'associe aux découvertes des Sumériens, puis des Babyloniens, la notion du temps ou plus précisément l'étude du temps ne s'est conscientisée qu'au XVIe siècle av. J. -C., au temps de la civilisation mycénienne.
Le temps est l'intuition de la succession de nos états de conscience. Il est la forme par laquelle nous comprenons qu'une représentation vient après une autre. Le temps n'est rien d'autre que la forme du sens interne, c'est-à-dire de l'intuition que nous avons de nous-mêmes et de notre état intérieur.
Les notions d'existence et de temps
En effet, l'existence de l'homme est temporelle à deux niveaux : D'une part, elle se déroule dans le temps. D'autre part, elle entretient un rapport constant au temps par la remémoration du passé, le vécu au présent et l'anticipation de l'avenir.
Le présent en ce sens-là, est un moment du temps infinitésimal, sans cesse évanescent, qui ne peut être vécu conformément au conseil du sage. Mais si l'on prend le temps au sens de la durée vécue, le temps subjectif tel qu'il apparaît à chaque homme, alors le présent prend tout son sens.
L'Homme est impuissant du fait que son corps, qui n'est que matière est soumis aux lois de la physique et donc il vieillit. Il est donc conscient du temps qui passe et qu'il n'est pas éternel. Ainsi quoi qu'il fasse il est voué à disparaître.
TEMPS, subst. masc. I. − Milieu indéfini et homogène dans lequel se situent les êtres et les choses et qui est caractérisé par sa double nature, à la fois continuité et succession.