Le titre le Spleen de Paris, choisi par Baudelaire lui-même après beaucoup d'hésitations (il envisage successivement Poèmes nocturnes, le Promeneur solitaire, le Rôdeur parisien), constitue une allusion évidente à la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal ; il suggère la continuité et la divergence entre les ...
Baudelaire cherche ainsi à créer une œuvre poétique sans métrique et sans rythme, en tout cas pas au sens traditionnel. Baudelaire entend parler du monde moderne. Il s'intéresse à tout ce qui est nouveau. Il utilise la ville de Paris comme source première.
Définition du Spleen et de l'Idéal à retenir
Le spleen est un mal de vivre, une angoisse existentielle tandis que l'Idéal est un monde d'ordre, de sens et de beauté vers lequel le poète tend.
Le Spleen de Paris ou « Petits poèmes en prose » est un recueil de poèmes. La continuité entre les poèmes n'est pas narrative : chaque poème correspond à un tableau, une rêverie, un portrait ou une anecdote. Le but de Baudelaire est, dans chaque texte, de saisir la beauté fugace, éphémère et d'approcher une vérité.
C ' est dans cette grande ville fascinante et répulsive qu ' est Paris que Baudelaire cherche son inspiration et non plus dans le spectacle de la nature . C ' est là , dans ce lieu de débauches et d 'errances d ' où surgit parfois la beauté , qu 'il élargit le champs de l 'expérience intérieure .
État affectif, plus ou moins durable, de mélancolie sans cause apparente et pouvant aller de l'ennui, la tristesse vague au dégoût de l'existence. Synon. fam. bourdon2, cafard1; dépression, ennui, hypocondrie, langueur, neurasthénie.
Les cinquante pièces qui composent ce recueil ont été rédigées entre 1857 (Le Crépuscule du soir) et 1864.
Lire Baudelaire, c'est entreprendre un voyage au cœur de ses propres sensations, de ses souvenirs olfactifs, musicaux et sentimentaux. Ses poèmes constituent une célébration du passé, qu'il prenne la forme d'un Paris disparu, d'un tableau découvert, d'une femme aimée ou d'un pays visité.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
Pourquoi « Tableaux parisiens » ? Les personnages de « Tableaux Parisiens » sont dépeints de façon très visuelle : il y a beaucoup de précisions concernant les formes, les couleurs, les attitudes des personnages, ce qui apparente chaque poème à un tableau. Surtout, les personnages constituent des allégories de Paris.
Les amours avec Jeanne durèrent plusieurs années, ce qui ne l'a pas empêché de rencontrer parallèlement Marie Daubrun et Apollonie Sabatier qui l'ont également beaucoup inspiré. Mais sa principale source d'inspiration reste très certainement sa mère.
Dans sa dédicace, Baudelaire définit son idéal comme « une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ».
Le Spleen de Paris, de Charles Baudelaire, rassemble une cinquantaine de courtes pièces en prose. Œuvre inachevée, elle a été pensée comme un « pendant » des Fleurs du Mal, mais un pendant en miroir inversé, à la fois par le choix de la prose et par l'apparente absence d'organisation du recueil.
Le haïku (俳句) est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept temps en japonais (onji), en 3 vers (5-7-5), un nombre restreint dans d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3).
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
Le poème en prose a plusieurs ressemblances avec la langue parlée (pas de vers, pas de rimes, pas de strophes). Il ne suit pas les règles prosodiques, rythmiques et euphoniques de la poésie classique comme c'est le cas pour le sonnet ou le pantoum.
De l'anglais spleen (« rate »), provenant du latin splen , désignant aussi cet organe, lui-même issu du grec ancien σπλήν , splēn. Le sens en français, « mélancolie », vient du fait que l'ancienne médecine associait cette maladie à la bile noire, prétendument sécrétée par la rate.
Baudelaire utilise le mot « spleen » pour son titre de la première section, « Spleen et Idéal », la plus longue du recueil avec 98 poèmes. Le terme apparaît également dans les titres de quatre poèmes (les quatre « Spleen »), mais sans jamais s'intégrer dans les vers d'une poésie.
Art de purifier l'impur en imitant et en accélérant les opérations de la nature afin de parfaire la matière. 2. Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Forme ordinaire du discours écrit ou parlé, non assujettie aux règles du rythme et de la musicalité, propres à la poésie.
Une Nature mystique
« Correspondances » s'ouvre sur une métaphore filée qui rapproche la « Nature » (personnifiée par la majuscule) d'un « temple » (les deux au vers 1). Cette image repose sur une analogie visuelle entre les arbres de la forêt et les « vivants piliers » (v. 1) de ce monument religieux.