Dans un groupe de deux voyelles, le tréma se place sur l'une d'elles pour marquer qu'elles se prononcent séparément. On le trouve sur les voyelles i, e et u.
Le tréma est un signe qu'on place sur certaines voyelles. Il vient d'un mot grec qui veut dire "trou". En règle générale, le tréma se place sur les voyelles ï, plus rarement sur ë, ü, pour signaler que la voyelle précédente doit être prononcée séparément.
Son nom lui vient directement du grec trêma, trêmatos, qui signifie "trou" ou "points sur un dé". Le tréma est utilisé en langue française dans les cas suivants : au-dessus d'un e, d'un i dans certains adjectifs et noms commun (ou au-dessus d'un u dans l'orthographe modifiée de 1990)
Une orthographe en fête
Modifiée et raccourcie en français, elle devient un mot avec trop de voyelles pour si peu de syllabe ! Le tréma, lui, vient en aide au XVIIIe siècle. Son rôle ? Indiquer la diérèse, c'est-à-dire la prononciation en deux syllabes : no – ël.
En français, le tréma peut se placer sur les voyelles ‹ e ›, ‹ i ›, ‹ u › (et ‹ y › dans des noms propres) pour indiquer, normalement, que la voyelle qui précède doit être prononcée séparément et ne fait pas partie d'un digramme. Par exemple, maïs se prononce comme ma hisse et non pas comme mais.
En français, une lettre est surmontée d'un tréma et non de trémas. Même s'il y a bel et bien deux points alignés horizontalement, le signe en lui-même, formé de ces deux points, s'appelle «un tréma». Un tréma comprend forcément deux points. On ne mettra donc pas «des trémas» sur une voyelle…
aïeul, celluloïd, haïr, laïque, païen, coïncidence, haïssable, maïs, baïonnette, coïnculpé, hébraïque, mosaïque, paranoïa, caïd, coït, héroïne, naïade, polaroïd, égoïne, héroïque, naïf, stoïcisme, camaïeu, faïence, inouï, ouï-dire, troïka, Caraïbes, glaïeul, laïque, ouïe, Zaïre.
La règle originelle est de toujours mettre le tréma sur la seconde voyelle du digramme. Ainsi l'orthographe traditionnelle est celle où le tréma est sur la seconde voyelle finale : « ambiguë ».
 â [ɑ], Ê ê [ɛ], Î î [i], Ô ô [o], Û û [y]. Avec l'e, il produit le même résultat que l'accent grave. L'accent circonflexe résulte généralement de la disparition d'une lettre, bien souvent un s (Pâques/pascal, fenêtre/défenestré, épître/épistolaire, hôpital/hospitalisation, etc. ).
Le terme d'umlaut désigne aussi le tréma qui marque en allemand les voyelles produites par ce changement phonétique, ainsi que les graphèmes entiers comportant ce diacritique ou notés en digramme. En français, le pluriel d'umlaut se forme à la française : umlauts.
I tréma : Ï
le tréma sert à indiquer que le I se prononce séparément par rapport à la voyelle qui précède. Ï se prononce \j\ quand il est suivi d'une voyelle : ïambe, aïoli, païen…
L'accent circonflexe «étend le son»
«Au début, il a un rôle un peu particulier et variable, d'un imprimeur à l'autre. C'est un grand signe qui relie deux lettres pour montrer qu'on ne dira pas à l'oral 'paiera' mais 'paira'», souligne Jean Pruvost. L'accent circonflexe n'a alors qu'une «fonction de liaison».
Si vous disposez d'un clavier français, il suffit de taper sur les touches Maj ⇧ + ^ puis Maj ⇧ + E pour réaliser un Ë (e avec tréma majuscule) ou Maj ⇧ + ^ puis E pour réaliser un ë (E avec tréma minuscule).
Le français comporte trois accents : l'accent aigu qui porte uniquement sur le e (é) ; l'accent grave qui porte sur le e, le a et le u (à, è, ù) ; l'accent circonflexe qui porte sur toutes les voyelles, sauf le y (â, ê, î, ô, û).
Placé en fin de mot, s ne se prononce pas, sauf dans quelques mots comme as, oasis. À l'initiale, dans le corps d'un mot, lorsqu'il est soit redoublé, soit précédé ou suivi d'une consonne, ou encore à la fin d'un mot lorsqu'il se fait entendre, s se prononce « ss », comme dans sang, cession, rester, autobus.
Mot français ayant le plus d'accents aigus : hétérogénéité. En règle générale l'accent aigu se place sur la voyelle -é : - La bonté, le café, la charité, un éléphant.
Ê, ou E accent circonflexe, est un graphème utilisé dans les alphabets kurde et vietnamien en tant que lettre et dans les alphabets français, gallois et portugais comme variante de la lettre « E ». Il s'agit de la lettre E diacritée d'un accent circonflexe.
L'ajout du tréma sur le « e » terminant « ambiguë » indique donc qu'il faut prononcer le « u », tout en maintenant la prononciation « gue » de la lettre « g » (on ne la prononce pas comme un « j »). Le tréma permet donc de dissocier deux voyelles : il sert à former une diérèse.
Péjoratif. Qui laisse volontairement planer un doute ; énigmatique : Un éloge ambigu. 3. Dont le caractère, la conduite sont complexes et se laissent malaisément définir : Hamlet est un personnage ambigu.
ambiguïté (Réf.
1. Caractère de ce qui est ambigu : L'ambiguïté d'un texte, d'un personnage. 2. Point ambigu ; expression, mot ambigus : Texte qui ne comporte aucune ambiguïté.
Le e tréma se retrouve dans Noël, Israël, canoë. On l'utilisait autrefois dans poème, où il a été supplanté par l'accent grave, celui-ci pouvant aussi jouer le rôle de séparateur de deux voyelles.
Exemples : votre, notre, mouche, chaque n'ont pas d'accent circonflexe malgré la disparition d'un "s" dans l'ancienne écriture. château, bateau ; noirâtre, pédiatre etc. ont la même prononciation.