L'acceptation entraîne la possibilité pour le bénéficiaire (et non le souscripteur) de récupérer les fonds en cas de dénouement du contrat en cas de vie. Cette possibilité doit être expressément prévue et encadrée par le contrat.
Un bénéficiaire acceptant est une personne qui a été désignée par le souscripteur d'une assurance-vie pour recevoir le capital au terme du contrat, et qui a accepté ce bénéfice.
L'acceptation est faite par un avenant signé de l'assureur , de l'adhérent et du bénéficiaire. Elle peut également être faite par un acte authentique ou par un acte privé signé de l'assuré et du bénéficiaire. Elle n'a alors d'effet à l'égard de l'assureur que lorsqu'elle lui a été notifiée par écrit.
L'attractivité de l'assurance-vie repose en partie sur sa fiscalité. Après une durée d'épargne supérieure à huit années, vous pouvez être exonéré d'impôt sur le revenu sur vos gains. Seuls les gains (intérêts et plus-values) sont imposables lorsque vous réalisez un retrait aussi appelé rachat.
En règle générale, le bénéficiaire d'une assurance vie est informé de sa désignation par le souscripteur et peut même l'avoir accepté. Dans ce cas, au décès de l'assuré, le bénéficiaire doit : se faire connaître auprès de l'assureur, fournir différents documents comme l'acte de décès et une pièce d'identité.
De ce fait, comme vous l'avez compris, le contrat d'assurance-vie est hors succession. Il n'y a donc aucune obligation d'en parler à votre notaire.
D'après la loi, l'assureur dispose d'un mois pour verser le capital aux bénéficiaires, à partir de la réception du dossier complet. Il est donc conseillé d'envoyer l'ensemble des pièces justificatives par courrier recommandé avec accusé de réception pour connaitre la date de départ de ce délai.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
Lors du décès de l'assuré, l'Assurance Vie sera donc transmise au conjoint, qui figure au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice de ce contrat d'assurance (parce qu'il n'en n'a pas besoin), le capital reviendra donc aux bénéficiaires de second rang, « les enfants ».
Le souscripteur peut modifier la clause bénéficiaire à tout moment. Il doit informer l'assureur de sa décision par l'envoi d'une simple lettre. Lorsque l'assureur reçoit la lettre, il établit un avenant qui modifie la clause bénéficiaire du contrat initial.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Si aucun bénéficiaire n'est désigné au sein du contrat d'assurance-vie, le capital intègre la succession de l'assuré décédé.
Lorsque vous nommez un bénéficiaire, une compagnie d'assurance est obligée, conformément à la Loi sur les assurances, de verser le capital-décès au bénéficiaire désigné inscrit au dossier. Il peut être avantageux à de nombreux égards de faire en sorte que le capital-décès ne passe pas par la succession.
Agira : une aide à la recherche des contrats non réclamés
Ainsi, toute personne estimant être bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit par une personne décédée peut s'adresser à l'Agira, compétente pour effectuer la recherche. Cependant, elle ne peut intervenir que dans les 10 ans après le décès du titulaire.
Qu'est-ce qu'une désignation de bénéficiaire ? La désignation de bénéficiaire est une clause qui vous permet de désigner, dans le cadre de votre contrat, la ou les personne(s) qui percevront le capital garanti en cas de décès. pour la totalité, à défaut, à vos héritiers à proportion de leurs parts héréditaires.
Héritage : comment éviter les frais de succession avec une donation de son vivant. Vous pouvez transmettre de votre vivant une partie de votre patrimoine, mobilier ou immobilier, à vos enfants, à un proche ou même à une association par le don. Ce dispositif permet d'éviter au donataire de payer des droits de succession ...
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Ces derniers récupéreront le capital de l'assurance vie à la place du bénéficiaire désigné en premier choix (premier rang) si celui-ci est introuvable ou est décédé. Vous avez aussi la possibilité de désigner plusieurs bénéficiaires, sans obligatoirement qu'il y ait de liens familiaux avec vous.
L'assurance vie est un outil efficace pour préparer la transmission de son patrimoine. Sur le plan fiscal, les sommes versées sur les contrats avant les 70 ans du souscripteur sont transmises sans imposition, dans la limite d'un plafond de 152 500 € reçus par chaque bénéficiaire désigné.
Pourquoi ne pas clôturer son assurance-vie ? Le fait de ne pas résilier un contrat d'assurance-vie permet de conserver la durée de détention et donc de bénéficier de frais de retraits plus favorables à terme.
Optimiser la fiscalité lors de la succession en cas de décès
Ouvrir plusieurs contrats d'assurance vie s'avère un avantage certain pour optimiser la fiscalité de vos héritiers en cas de décès. La loi française prévoit un abattement fiscal de 152 500 euros par bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie.
Les livrets : les livrets d'épargne réglementée et les comptes sur livret arrêtent de produire des intérêts au décès du titulaire. Ils sont d'abord bloqués, puis clôturés. Ces fonds sont, par la suite, attribués et partagés selon les règles de la succession, après le paiement des droits.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €. Dans ce cas , vous devez faire établir l'acte de notoriété prouvant que vous êtes héritier. Il existe un testament ou une donation entre époux.