La vaccination antivariolique n'est plus obligatoire depuis 1979. Cela est dû à l'éradication de la maladie. Mais ces vaccins, de première et deuxième génération, avaient également des effets secondaires qui pouvaient être sévères.
En France, la vaccination contre la variole était obligatoire jusqu'en 1979.
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
« La vaccination contre la variole humaine n'est plus recommandée en France depuis 1979 et les rappels ne sont plus obligatoires depuis 1984, nous répond Yannick Simonin, virologue et enseignant-chercheur à l'université de Montpellier (Hérault). Avant cette date, elle était obligatoire pour toute la population.
Toute personne assujettie aux dispositions de l'article L. 10 du code de la santé publique doit être valablement immunisée contre la variole, les fièvres typhoïde et paratyphoïdes A et B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite dans les conditions ci-après.
18e siècle : Edward Jenner et la vaccine contre la variole
En 1796, un médecin de campagne anglais, Edward Jenner, constatait qu'une maladie bénigne des vaches, la vaccine, ressemblait à la variole.
La découverte d'Edward Jenner
Jenner en conclut que la vaccine protège contre la variole. En 1796, il prélève du pus de la main d'une femme infectée par la vaccine et l'inocule à un garçon de 8 ans. L'enfant tombe malade mais guérit très vite.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Efficacité et impact
Les études ont montré que dans le passé, la vaccination contre la variole avec les vaccins de 1ère et 2ème génération avait une efficacité de 85% chez l'Homme pour la prévention de l'infection au virus de la variole du singe.
Imvanex est un vaccin utilisé pour protéger contre la variole chez les adultes. Il contient une forme modifiée vivante du virus de la vaccine appelée «vaccine Ankara».
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
La variole est causée par le virus variola. Le virus se propage d'une personne à l'autre de la même façon que la varicelle se propage, c'est-à-dire par le contact avec une personne infectée ou en inhalant les gouttelettes de salive qui sont expulsées lorsque la personne infectée tousse ou éternue.
Le vaccinostyle est un stylet métallique, ressemblant à une plume à écrire (on l'appelle aussi plume vaccinostyle, ou lancette), qui servait à faire une scarification sur la peau d'un patient que l'on vaccine. La vaccination antituberculeuse a été obligatoire en France de 1950 à 2007.
Tournant dans les années 1970-1980. "L'idée s'est imposée d'impliquer les patients dans leurs choix de santé, raconte l'infectiologue Elisabeth Bouvet. Pour promouvoir la santé publique, il fallait les convaincre plutôt que les contraindre." Seul le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, polio) demeure obligatoire.
Dans 3 cas sur 10, la variole entraîne le décès du patient. Pour les patients qui survivent à cette infection, les conséquences, à long terme, s'apparentent à des cicatrices cutanées persistantes. Ces cicatrices sont particulièrement visibles sur le visage et peuvent également affecter la vision de l'individu.
Ce vaccin est destiné à lutter contre la tuberculose, sévère maladie respiratoire due au Bacille de Koch. Il n'est plus obligatoire pour les enfants depuis 2007. Auparavant, le vaccin était réalisé avec la fameuse bague, mais celle-ci avait finalement été remplacée par une piqûre plus classique.
L'attestation est aussi téléchargeable en toute autonomie à partir du téléservice : https://attestation-vaccin.ameli.fr. Ce téléservice sécurisé a été développé par l'Assurance Maladie, il est accessible depuis le 27 mai 2021 pour tous les bénéficiaires d'un régime d'assurance maladie français.
On recommande de vacciner à la face externe du deltoïde gauche car c'est le lieu le plus souvent utilisé dans le monde et cela permet de savoir où chercher la cicatrice quand on veut savoir si un enfant a été vacciné par le BCG.
La létalité était due à la réplication du virus lui-même mais aussi aux surinfections microbiennes notamment cutanées et pulmonaires.
La mort survient dans environ 30 % des cas de variole majeure (forme commune) chez les personnes non vaccinées. Parmi les personnes vaccinées, le taux de mortalité chute à environ 3 %. Une variante de cette maladie, la variole mineure, présente un taux de mortalité de moins de 1 %.
Le traitement de la variole est symptomatique. Il comprend l'administration de solutés, des médicaments soulageant les symptômes, une assistance respiratoire (par exemple, avec un masque à oxygène) et des traitements pour maintenir la pression artérielle.
Louis XVI et l'inoculation de la variole : quatre bulletins de santé royaux (24, 25, 26 et 29 juin 1774)
La prévention consiste dans la vaccination, qui est sélective, en raison des risques qu'elle implique. Aucun cas de variole n'a été observé dans le monde depuis 1977 grâce à la vaccination mondiale. En 1980, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé l'arrêt de la vaccination antivariolique systématique.
elle se manifeste tout d'abord par de la fièvre supérieure à 38° C, l'apparition de nombreux ganglions augmentés de volume et douloureux, des douleurs musculaires et de la fatigue. Des maux de gorge et des douleurs lors de la déglutition sont possibles.