Incendies haute tension liés aux batteries lithium-ion Conçues pour être aussi légères que possible tout en ayant une grande capacité de stockage d'énergie, elles sont susceptibles d'être endommagées par une surchauffe ou lorsqu'elles sont soumises à des températures élevées par une réaction d'emballement thermique.
Aux dires de ses détracteurs, cette pièce maîtresse du véhicule présenterait différents risques : électrique, chimique, incendie et même explosion. Soyons clairs tout de suite, ceci ne vaut qu'en cas d'utilisation non conforme aux préconisations du fabricant ou de choc.
La voiture électrique : un moindre impact environnemental
De la même manière, et contrairement aux voitures qui roulent grâce à un moteur à essence ou diesel, une voiture électrique n'émet quasiment pas de particules fines, particulièrement polluantes et néfastes pour l'environnement.
Produire une voiture électrique émet plus de gaz à effet de serre (CO2e) que son équivalent thermique, c'est avéré, essentiellement du fait de la fabrication des batteries. Ce serait un problème pour le climat si ce CO2e excédentaire n'était pas plus que largement compensé par les réductions d'émissions à l'usage.
L'un des arguments les plus courants contre les véhicules électriques est que leur production entraîne des émissions plus élevées que la fabrication de voitures thermiques. La production de batteries de voitures électriques est certes énergivore.
Reproche majeur : Métaux et recyclage
La mobilité électrique va accroître très nettement la demande de certains métaux, rendant d'autant plus sensibles toutes les problématiques écologiques, sociales (liées à leur extraction et leur raffinage) et nous rendra dépendants des pays producteurs.
A court et à moyen termes, la voiture électrique ne pourra donc pas fournir de contribution importante à la lutte contre les changements climatiques.
L'extraction et le raffinage consomment beaucoup d'énergie et d'eau. Les différentes phases de production, depuis la mine, peuvent également entraîner une pollution due à des rejets indésirables dans le sol, l'eau et l'air. Le recyclage est une autre question fondamentale.
En revanche, la voiture électrique n'émet ni CO2, ni particules lorsqu'elle circule, contrairement aux véhicules essence et diesel. Le bilan carbone d'une voiture électrique s'améliore donc au fil de son utilisation.
À l'inverse, les véhicules électriques n'émettent aucun polluant. Dénués de pots d'échappement, il n'y a donc pas de combustion. Néanmoins, la voiture électrique émet des particules liées à l'abrasion des pneus sur la route et à l'utilisation des freins (environ 10 % d'émissions de PM2. 5).
Contrairement à un diesel ou une essence, les voitures électriques ne rejettent que très peu de CO2 par kilomètre. En moyenne, elles rejettent 112 g/km. Alors en ce qui concerne la circulation d'un véhicule électrique, celui-ci ne pollue que très peu et est donc écologique.
Or, si la voiture électrique n'est pas “neutre en carbone” (aucun produit ne l'est !), son impact carbone est en moyenne deux fois moindre que la voiture thermique, en prenant en compte l'ensemble du cycle de vie (i.e. y compris la fabrication et fin de vie des batteries, la production d'électricité, etc.).
Pour tous, l'enjeu clé est avant tout la normalisation des prises et des infrastructures de recharge. Aujourd'hui, chacun s'accorde à dire que 90% de la recharge doit pouvoir s'effectuer en charge normale, c'est-à-dire au domicile ou sur le lieu de travail.
Aujourd'hui, la voiture électrique est une alternative crédible à la voiture essence ou diesel. Dans de nombreuses situations et pour une grande variété d'usages, rouler en électrique est possible et bien plus économique que de rouler avec un véhicule équipé d'un moteur à combustion interne.
Avec les batteries Lithium-ion, qui équipent l'essentiel des voitures électriques, la solution pour éteindre un feu est de refroidir le pack batterie en le noyant. « Le pack batterie se trouve dans un casing hermétique situé dans la caisse du véhicule.
Electricité et gaz à effet de serre
La production d'électricité est responsable en 2022 d'environ 40 % des émissions mondiales de CO2. Dans ces émissions dues à l'électricité, 73 % proviennent des centrales à charbon, et 22 % des centrales à gaz.
L'inconvénient est le poids des batteries, de 250 à 600 kg, mais le problème environnemental le plus sérieux se situe en amont lors de la production des batteries, les conditions d'extraction du lithium, pour l'électrolyte, ou du cobalt, utilisé pour les cathodes, étant celles d'une industrie lourde peu connue pour ...
Une étude comparative publiée fin mai 2020 par l'ONG Transport & Environment (T&E) confirme également cet ordre de grandeur. Quelque soit le pays européen où elle est produite et utilisée, la voiture électrique émet nettement moins de CO2 qu'un véhicule thermique de taille équivalente.
Passer à la voiture électrique permet de faire de nombreuses économies au quotidien, comparativement aux véhicules thermiques. Au moment de l'achat, vous pouvez économiser jusqu'à 7 500 € sur le prix de votre véhicule électrique neuf, en cumulant prime à la conversion et bonus écologique, à date du 1er janvier 2023.
Les inconvénients de la voiture hybride rechargeable
La recharge de la batterie doit être fréquemment effectuée. L'hybride rechargeable consomme davantage en mode thermique, à cause du surpoids occasionné par la présence de la lourde batterie.
Du fait de l'absence de boîte de vitesse, il n'y pas besoin de prêter attention au régime moteur pour savoir quand il faut passer la vitesse supérieure. Ce silence est évidemment synonyme d'une forte réduction de la pollution sonore, dont se plaignent souvent les personnes qui vivent sur des axes passants.
Que vous rouliez peu ou énormément, la longévité moyenne d'une batterie est de 1 000 à 1 500 cycles de recharge. Ce nombre de cycle peut vous permettre de rouler entre 200 000 à 500 000 km.
Toyota manque son virage électrique
Pourtant, avec les règles de plus en plus strictes des nations du monde entier concernant les émissions polluantes du milieu automobile, Toyota risque de prendre un retard considérable sur le développement de véhicules électriques.
La voiture électrique émet moins de gaz à effet de serre (GES) sur l'ensemble de son cycle de vie qu'une voiture thermique, c'est-à-dire en tenant compte de la fabrication du véhicule - incluant la fabrication de la batterie - de l'usage et de la fin de vie.