La Terre ne manquera jamais d'eau.
Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
Le risque est élevé dans 550 communes en France. Si la sécheresse perdure, l'eau potable pourrait manquer cet été. Lors de la sécheresse de 2022, environ 700 communes ont rencontré des problèmes d'eau potable et 550 d'entre elles ont été alimentées par camions citernes.
Sur la Terre, dans la nature, la même eau circule en permanence entre de grands réservoirs, c'est pourquoi on parle de « cycle de l'eau ». Dans la nature, lorsqu'elle est chauffée par le soleil, l'eau des rivières, des lacs et des océans s'évapore. La vapeur d'eau qui se forme ainsi rejoint l'atmosphère.
Croissance démographique, développement socio-économique et évolution des modes de consommation expliquent cette prévision. Pour l'essentiel, le surcroît de demande viendra des pays en développement pauvres et des pays émergents. L'agriculture est responsable de 70 % des extractions d'eau douce dans le monde.
ABRIS. Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Selon les experts, 5 milliards de personnes pourraient ne pas avoir d'accès à l'eau potable en 2025 si rien n'est fait. La réduction de la consommation doit inévitablement passer par une amélioration des techniques d'irrigation, mais la lutte contre le gaspillage sera difficile dans les pays en développement.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
La faute à un hiver particulièrement sec durant lequel les nappes n'ont pas été assez rechargées avec des pluviométries très basses, amenant à un épisode de sécheresse précoce, dès le moins de juin. "Le changement climatique est là et son impact sur le cycle de l'eau est déjà observable", souligne donc Marillys Macé.
À partir de 2050, les sécheresses « exceptionnelles » devraient se produire désormais une année sur deux — au lieu de une année sur trente. Il y aura de moins en moins d'eau tout au long du XXIème siècle et certains territoires sont plus vulnérables que d'autres.
environ 4,5 milliards d'années peut-être, et en supposant que le rythme de son ralentissement reste constant !
Si la Terre s'arrêtait de tourner, on ne serait pas soudainement projeté dans l'espace. La gravité nous maintiendrait fermement sur le sol. Mais il y aurait beaucoup de changements. Si la Terre s'arrêtait de tourner mais continuait à tourner autour du Soleil, le « jour » durerait une demi-année, tout comme la nuit.
L'eau circule sur terre sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans. Elle va passer de la mer à l'atmosphère, de l'atmosphère à la terre puis de la terre à la mer, en suivant un cycle qui se répète indéfiniment.
De l'eau douce de surface liquide, 87 % sont contenus dans des lacs, 11 % dans des marécages et seulement 2 % dans des rivières. De petites quantités d'eau existent également dans l'atmosphère et chez les êtres vivants. Parmi ces sources, seule l'eau de rivière est généralement valorisable.
Formation des geysers. L'eau s'infiltre dans le sol et s'accumule dans un réservoir tout près d'une poche de magma brûlant. Ainsi surchauffée, l'eau se transforme peu à peu en vapeur. La pression s'élève et propulse vers la surface un puissant jet de vapeur.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
L'accessibilité à l'eau, troisième critère de l'étude, est à son meilleur dans 21 pays qui obtiennent tous des scores très élevés. En tête, l'Autriche, la Barbade, la Belgique, le Canada, la Croatie et la Finlande, suivis de grands pays comme la France, l'Angleterre et les États-Unis.
Dans 1 milliard d'années, le flux solaire aura augmenté de 10 % et l'eau liquide disparaîtra de la surface de la Terre: la Planète Bleue aura perdu son originalité et sa biosphère, mais cela est une autre histoire...
L'eau suit un cycle naturel, appelé cycle de l'eau ou cycle hydrologique. Ce modèle représente les différents flux entre les réservoirs d'eau, que celle-ci soit à l'état liquide, solide ou gazeux. En suivant ce cycle, l'eau se renouvelle incessamment, et permet de ce fait au monde vivant d'exister.
L'eau est une ressource renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L'eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
DÉCRYPTAGE - Développer la sobriété, réduire les fuites sur les réseaux de distribution, adapter les méthodes agricoles sans renoncer aux retenues, réutiliser les eaux usées et réfléchir au dessalement d'eau de mer sont des méthodes à envisager pour faire face aux pénuries.