Le territoire vietnamien avait été divisé en deux en 1954 à la suite des accords de Genève. La fin de la présence française n'a cependant pas mis fin aux hostilités qui ont atteint de nouveaux sommets au cours des années 60 avec l'implication d'un fort contingent états-unien.
À la suite de la guerre d'Indochine et de l'échec de la France pour se maintenir en Indochine à la suite de la victoire du Việt Minh à la bataille de Diên Biên Phu le 7 mai 1954 , les accords de Genève divisèrent le pays en deux par une zone démilitarisée au niveau du 17e parallèle nord.
Colonisée par la France à la fin du XIXe siècle, elle a recouvré son indépendance en 1954 au terme de la guerre d'Indochine tout en se divisant en deux États rivaux : le Nord-Vietnam pro-soviétique (20 millions d'habitants, capitale : Hanoï) et le Sud-Vietnam pro-occidental (15 millions d'habitants, capitale : Saigon).
L'économiste français Thomas Piketty explique que les Etats-Unis ont perdu le Vietnam pour deux raisons principales. D'abord, la guerre a coûté une fortune. D'autre part, le pays a perdu un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
La principale cause de la guerre du Vietnam provient du découpage du Vietnam réalisé à la fin de la guerre d'Indochine (1946-1954). Cette séparation favorise un régime autoritaire au Sud-Vietnam incarné jusqu'en 1963 par le président Ngô Dinh Diêm.
La France a été fortement impliquée au Viêt Nam au XIX e siècle, dans le cadre de la protection des missionnaires catholiques. La France s'est progressivement créée une importante colonie devenue l'Indochine française en 1887.
Une guerre contre le communisme
Vietnamiens catholiques fuyant une zone occupée par les Việt Minh. Les marines française et américaine ont évacué 293 000 réfugiés vietnamiens fuyant la zone nord, où la souveraineté de la République démocratique du Viêt Nam a été rétablie (octobre 1954).
Le Dai Viêt fut renommé Viêt Nam en 1804 jusqu'en 1838, mais fut appelé An Nam (l'Annam) par les Chinois. L'État, épuisé par des décennies de guerres, fut réunifié et restauré par Gia Long et ses successeurs: Minh Mang (1820-1840) et Thieu Tri (1840-1847).
L'emploi officiel du nom de Viêt Nam date de mars 1945. Après avoir reconquis l'indépendance nationale, les Vietnamiens rejetèrent le nom péjoratif d'Annam et reprirent le nom Vietnam. Ce nom est d'ailleurs utilisé par Ho Chi Minh dans sa proclamation d'indépendance du 2 septembre 1945.
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
Après la défaite française de 1954, le Vietnam du nord est sous domination communiste et celui du sud se tourne vers les Occidentaux. Les communistes s'infiltrent de plus en plus dans le sud afin de le déstabiliser et de finir par s'en emparer. Le pays alors serait unifié.... par le communisme.
Les Américains justifient leur intervention militaire au Viêt Nam par la théorie des dominos, selon laquelle il fallait éviter le basculement d'un pays vers le communisme, car les pays voisins basculeraient à leur tour. Le but est de prévenir une future domination communiste du sud-est asiatique.
La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
En résumé, le Viet Minh est le nom du parti communiste dirigé par Ho Chi Minh à partir de 1941. Les Viet-Cong sont quant à eux les combattants pro-Viet Minh dans le Vietnam du Sud à partir de l'arrivée des troupes américaines.
C'est la chute de Saigon, capitale du Sud-Vietnam, qui met un terme définitif aux affrontements entre les troupes vietnamiennes. Le 30 avril 1975, le camp soviétique prend Saigon et gagne la guerre du Vietnam.
Les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française en 1954, mais les Américains ne ratifient pas ce traité : cela débouchera sur la guerre du Vietnam. Au nord Vietnam, la route coloniale 4 (RC 4) devient le symbole d'une importante défaite des troupes françaises.
Les raisons invoquées pour cette invasion sont les mauvais traitements subis par la minorité chinoise au Viêt Nam et l'occupation vietnamienne des Îles Spratley, revendiquées par la Chine.
Religion. Les religions les plus répandues sont le culte des ancêtres, le bouddhisme, le confucianisme, le taoïsme, le catholicisme et le caodaïsme. Le culte des ancêtres est millénaire et constitue la plus vieille pratique religieuse du Vietnam.
Le nom de Cochinchine dérive de l'usage par les Portugais de la ville de Cochin pour désigner l'Inde (d'où, plus tard, la dénomination Indochine) : les navigateurs occidentaux désignent alors du nom de Cochinchine la région de Đà Nẵng.
Fondation de l'État vietnamien. Profitant de la chute des Tang (907), les Vietnamiens, dirigés par Ngô Quyên, rejettent la domination chinoise (939) et créent, sous la dynastie des Ngô (939-968), un État annamite qui englobe le Tonkin, le Thanh Hoa, le Nghê An et le Ha Tinh.
La langue officielle est bien évidemment le vietnamien.
Le Viêt Nam est un pays d'Asie du Sud-Est situé à l'est de la péninsule indochinoise, et sa délimitation est restée inchangée depuis la fin de la Guerre du Viêt Nam en 1975. Il est bordé par le golfe de Thaïlande à l'ouest et par la mer de Chine méridionale à l'est.
Le terme Vietcong désigne péjorativement les forces armées communistes du Front national de libération du Sud Viêt Nam, aidés par l'URSS et la Chine de Mao, qui se battaient contre la République du Viêt Nam et les États-Unis pendant la guerre du Viêt Nam.
1968, l'offensive du Tết : l'apogée de la guerre
L'objectif est d'aboutir au soulèvement de la population sud-vietnamienne contre la République du Vietnam. L'offensive est lancée dans la nuit du 30 au 31 janvier : 80 000 soldats du Nord-Vietnam attaquent une centaine de villes à travers le pays.