Exclusivement manipulé par des juifs pratiquants, un vin casher suit un parcours de production très strict, selon la cacherout, l'ensemble des règles alimentaires juives. Rien d'autre, dans son goût ou sa composition, ne le distingue d'un vin non casher.
Les non-juifs, idolâtres pour les juifs, font des libations de vin à leurs divinités. C'est dans un contexte non religieux mais purement social et politique que les rabbanim de l'époque inventèrent le vin dit « cacher » et l'inscrivirent dans leur loi orale.
La particularité du vin casher est qu'il n'a été manipulé que par des juifs pratiquants. De plus, toutes les étapes de vinification ont eu lieu sous la surveillance de délégués rabbiniques assermentés : ce sont les chomers. Assermentés par les consistoires de grandes villes, ils représentent le culte.
Ensuite à toutes les étapes de la vinification, le rabbin doit être présent et veillez à ce qu'aucun non juif ne manipule les bouteilles de champagne. Le rabbin est conseillé par les équipes chargées habituellement de la vinification afin que la qualité gustative du champagne soit irréprochable.
Sur le plan historique, la Torah interdit d'ailleurs aux prêtres de bénir le peuple l'après-midi de peur qu'ils ne soient sous l'effet de l'alcool et ne tombent dans l'idolâtrie potentielle.
Dès le IXe siècle, les moines commencent à brasser de la bière, destinée en grande partie à leur consommation personnelle ! A l'époque, dans le but d'être autonomes, presque chaque abbaye à sa brasserie. Mais ne nous y méprenons pas, boire de la bière à cette époque n'était pas du tout synonyme d'orgie ou de fête.
En général, les baptistes, pentecôtistes, méthodistes, et l'Armée du salut, découragent la consommation de l'alcool, et l'Église mormone l'interdit, tandis que les catholiques, les anglicans, les luthériens et les chrétiens orthodoxes permettent sa consommation.
La religion juive ne permet que la consommation de quadrupèdes ruminants à sabots fendus et des oiseaux herbivores. Sont exclus: le porc, l'âne, le cheval, le chameau et le lapin. Pour les poissons, le casher les veut de mer ou de rivière « munis d'écailles et de nageoires ».
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
Pendant le Shabbat il est interdit de produire ou de transformer de la matière ou de l'énergie. Il est interdit de cuire les aliments. Pour les juifs les plus religieux il est aussi interdit de conduire un véhicule, de faire la cuisine (en général) et même d'allumer l'électricité.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
L'aliment qui satisfait à ce code alimentaire est considéré comme pur et est traditionnellement appelé « casher ». Le respect des règles de la cacherout constitue un fondement important de l'identité juive. Toutes les bières Duvel Moortgat sont contrôlées chaque année par un rabbin mandaté par le rabbinat de Londres.
Pour permettre aux laïcs et aux juifs non pratiquants de servir le vin – seuls les religieux y sont autorisés – on procède à une pasteurisation du vin. Le vin est ainsi chauffé par flash pasteurisation (montée en température des cuves jusqu'à 90°) puis refroidi avant d'être mis en bouteille.
La raison de ces bénéfices est simple : le vin rouge sans alcool contient un taux équivalent au vin alcoolisé de polyphénols, un anti-oxydant qui agit contre la pression sanguine. Ces résultats confirment donc les précédentes études louant les avantages cardiovasculaires du vin rouge chez les hommes.
Une pièce de viande ou de volaille, même issue d'un animal abattu rituellement, comporte encore du sang, et doit en être débarrassée avant d'être cuisinée. Ce processus doit être réalisé dans les trois jours suivant l'abattage, sans quoi le sang se fige.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
1 – Les Falafels
Imaginez un pain pita ouvert façon sandwich et garni de boulettes de pois chiches (les falafels), de crudités et d'une sauce à base de tahiné (la pâte de sésame). C'est la version orientale du pain bagnat et c'est à tomber par terre tellement c'est bon.
Ne peuvent être consommés que : poules, oies, dindes, quelques espèces de canards domestiques et de pigeons.
La chair des animaux impurs et leurs dérivés (lait et œufs) : seuls les mammifères qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés. Le lapin est interdit ainsi que le porc, il a bien le sabot fendu mais il ne rumine pas. Tous les autres mammifères sont également interdits.
La loi juive (halakha) interdit en effet de consommer du porc (parce qu'il a le sabot fendu sans être un ruminant) mais aussi les insectes et toute une liste de volailles (autruche, mouette, cigogne…) ainsi que l'ensemble des coquillages et crustacés (parce qu'ils n'ont pas d'écailles ou de nageoires). "
Les boissons alcoolisées sont aussi interdites.
Où l'alcool est-il interdit ? Tous les pays où l'alcool est totalement interdit (Libye, Koweït, Mauritanie, Arabie saoudite, Somalie, Soudan et Yémen) sont majoritairement musulmans.