Pourquoi les étudiantes ont le droit de porter le voile ? La loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles aux élèves dans les écoles, collèges et lycées publics afin qu'ils puissent « se forger leurs propres opinions, sans subir de pressions », détaille Nicolas Cadène.
Il relève même de plusieurs d'entre elles : liberté de conscience et de religion, libertés d'expression, d'aller et de venir et d'avoir une vie privée. Son interdiction, aussi légitime qu'elle ait pu paraître, s'est immanquablement trouvée confrontée à l'État de droit.
La France devient alors le premier pays européen à interdire le voile intégral (burqa, niqab). Le texte interdit précisément « la dissimulation du visage dans l'espace public » (rues, mais aussi commerces, transports, mairies etc.). Des amendes jusqu'à 150 euros d'amende sont prévues en cas d'infraction.
Le collège-lycée MHS situé dans le 19ème arrondissement de Paris est dans le collimateur des autorités depuis près d'un an. Cet établissement privé hors contrat accueille une centaine d'élèves de différentes confessions et origines, et accepte les signes religieux, dont le voile.
La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public est une loi française ayant pour objet d'interdire le port d'une « tenue destinée à dissimuler son visage ».
Les établissements d'enseignement supérieur étant autonomes en vertu de l'article L. 711-1 du code de l'éducation, il appartient aux présidents ou aux directeurs d'apprécier si, pour des raisons d'hygiène ou de sécurité, le port du voile doit être prohibé lors de certains enseignements.
Les principaux signes religieux sont : Le foulard ou voile islamique (hidjab). Le voile intégral (burqa, sitar ou niqab) qui masque intégralement le visage. La croix : il s'agit là d'un symbole religieux chrétien.
Les cours des BTS, comme ceux des classes préparatoires (1), se déroulent le plus souvent dans l'enceinte des lycées. Ils sont donc effectivement soumis au régime de la loi de mars 2004, qui interdit le port de signes religieux ostentatoires (donc du voile) dans les établissements du secondaire.
L'interdiction de dissimulation du visage dans l'espace public. Dans l'espace public, le port d'une tenue qui dissimule le visage est interdit. Cette interdiction concerne toute personne, quels que soient sa nationalité, son genre ou son âge. Les tenues visées doivent rendre impossible l'identification de la personne.
Les conditions du hijab légiféré sont au nombre de 8 :
Couvrir entièrement le corps excepté le visage et les mains. Ne pas être une parure (joli et attirant l'œil) Etre épais et non transparent. Large de sorte à ce qu'aucune partie du corps ne soit moulée.
La femme doit porter le hijab lorsqu'elle : sort de chez elle. est en présence d'hommes qui ne sont pas des muharam (un mahram est un membre de la famille avec lequel le mariage serait considéré comme haram, ou son époux)
En fait cette liberté de port du voile ou autres signes religieux découle de l'article 10 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, et de la convention européenne des droits de l'Homme qui a renforcé ce principe de liberté fondamentale.
La France et la Belgique sont les seuls pays à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. Ailleurs, les interdictions se limitent à certains secteurs et continuent de faire débat. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé «légitime» la loi interdisant le port du voile intégral en France.
Le voile peut être interprété comme une protection pour la femme et pour l'homme contre le désir sexuel. Le voile permettrait de cacher les atours féminins afin de ne pas attirer le regard des hommes.
L'article 4 de l'arrêté encadrant le règlement précise en effet que: «Sur la plage sont interdits, monokini, burkini, voile dissimulant partiellement ou totalement le visage, combinaison.
141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »
Le voile traditionnel, celui qui ne recouvre pas le visage, est autorisé dans l'espace public. Une femme musulmane peut porter le voile dans un jardin public ou à la plage «dans la limite du respect de l'ordre public».
141-6 du Code de l'éducation dispose ainsi que « le service public de l'enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique ».
Bien que l'islam, du temps du Mahomet, n'ait été symbolisé par aucune couleur ni emblème, le vert est habituellement associé à l'islam ainsi que le croissant et l'étoile.
Le foulard se distingue de voile par sa taille, il est plus petit que le voile et il est plus épais. Le voile sera porté sur la tête et le foulard, il se porte noué autour du cou principalement. Il peut être rectangle ou carré alors que le voile, elle est toujours rectangle et jamais carré.
Tout d'abord, évitez le hijab qui cache la moitié de votre visage. Si le voile descend trop sur vos yeux par exemple, cela risque d'alourdir vos traits et de fermer votre visage. Evitez également les gros volumes ! Trop de volume au niveau du front ou à l'arrière ne vous mettra pas en valeur.
La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d'appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics. Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s'opposer à un enseignement.
Le port du voile est il accepté ? Non, il s'est pas accepté pendant la prise de poste.