Ce besoin irrépressible est dû à notre condition de mammifères, car l'Homme est un mammifère et son corps se doit de. Or, quand on se baigne généralement, la température de l'eau est plus froide que ses 37 degrés. Donc, pour maintenir notre corps à bonne température, l'organisme travaille.
Cela est très probablement dû au conditionnement de notre cerveau depuis la prime enfance. Le son de l'eau qui coule, que ce soit celui de son propre flux ou celui de la chasse d'eau, accompagne toujours l'action d'uriner. Il est donc associé avec le plaisir de se soulager.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
C'est un fait. Lorsque les températures baissent, l'envie d'uriner se fait plus pressante.
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
On urine moins quand il fait chaud
Mais quand il fait chaud, on transpire et donc on évacue de l'eau autrement... ce qui diminue le volume urinaire. Donc plus on transpire, moins on urine, si on ne boit pas davantage.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
L'eau minérale de la marque Hépar
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
L'hyperhydratation se traduit en général par des maux de tête, des nausées et une sensation de fatigue. "L'inflation d'eau dans les cellules cérébrales les met en souffrance.
Le sang se dilue, sa concentration en sel diminue, et les cellules gonflent notamment dans le cerveau ce qui provoque des maux de tête ou parfois pire une « hyponamétrie* » qui peut être fatale.
Ce n'est peut-être rien, mais si c'est une sorte de brûlures, cela pourrait également correspondre à une infection urinaire. Il semble donc prudent de réaliser une analyse d'urine pour être certain qu'il n'y a pas d'infection.
Ce trouble de la miction, qui peut être gênant, douloureux (ou pas du tout), se caractérise par une sensation de vidange incomplète et un jet d'urine faible ou saccadé. Autres symptômes possibles : l'urgence d'uriner ou des envies fréquentes, même la nuit.
"La diurèse est considérée comme normale lorsque le volume d'urines émises par 24h est compris entre 500 et 3000 ml. En deçà de 500ml/jour, on parle d'oligurie. Au-delà de 3000ml/jour, il est question de polyurie", indique le Pr Christophe Legendre.
Essayez de vous hydrater suffisamment le matin et l'après-midi pour ne pas avoir soif le soir, limitez le nombre de boissons, ainsi que l'alcool, le thé et la caféine avant de vous coucher, et ne mangez pas trop tard pour ne pas aller au lit en pleine digestion.
La consommation de certains aliments et boissons peut aider à la diminution du volume de la prostate. La consommation de thé vert est efficace grâce aux catéchines qu'il contient et qui freinent les facteurs de risques.