En cause : l'invasion de ces organes par du tissu de la muqueuse utérine (endomètre). Touchant près d'une femme sur dix, la maladie peut générer de fortes douleurs pelviennes, voire une infertilité.
Si une grossesse spontanée reste possible, surtout quand l'endométriose est minime, cette affection peut aussi favoriser une difficulté à concevoir un enfant, voire une infertilité. Ainsi, selon l'association EndoFrance, 30 à 40% des femmes atteintes d'endométriose ferait face à un problème de fertilité.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
certaines maladies immunitaires, comme le lupus ; la maladie cœliaque (allergie au gluten) ; des troubles de la coagulation sanguine ; des anomalies de l'utérus ou du col de l'utérus (fibrome, polypes, syndrome des ovaires polykystiques, par exemple).
Mais parfois, il arrive qu'une femme connaisse plusieurs fausses couches successives. C'est le cas pour 2 à 5 % des femmes. Elles font ce que l'on appelle des fausses couches à répétition (au moins 2 avortements spontanés successifs).
À 25 ans, en moyenne, le risque de fausse couche est de 12 % par cycle, alors qu'il passe à 50 % à 42 ans. Mais il n'y a pas que l'âge. Certains facteurs peuvent augmenter les risques de fausse couche : consommation de cigarettes, d'alcool ou de café, et sport intensif pendant la grossesse.
La fausse couche est : précoce si elle survient avant la 14ème semaine d'aménorrhée (premier trimestre). C'est le cas le plus fréquent ; ou tardive si elle a lieu entre la 14ème et la 22ème semaine d'aménorrhée.
Dans l'alimentation, la consommation quotidienne de fruits et de légumes frais dans les 3 mois précédant et suivant le début de grossesse diminuerait le risque de fausse couche précoce (2).
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
L'endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place. Il existe de rares cas de récidive à la ménopause. Il n'existe pas « une » mais « des » endométrioses.
Chez les femmes atteintes d'endométriose, ces petites lésions disséminées réagissent aussi aux hormones. Ce sont ces fragments de la muqueuse utérine qui vont se mettre à saigner. Tous les mois, ces petites lésions vont saigner, grossir, et amplifier le phénomène, si aucun traitement n'est mis en place.
Plusieurs facteurs sont à l'origine des fausse-couches : Les maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle sévère) Un dérèglement hormonal. Une cause immunologique, le rejet de l'œuf par l'organisme maternel.
Après une fausse couche, le prise régulière de vitamine D permettrait d'augmenter les chances de grossesse et de réduire le risque de fausse couche. Pour chacune des 1 200 participantes, les niveaux sanguins de vitamine D ont été mesurés, avant la grossesse et à la huitième semaine de grossesse.
Cette possibilité se produit dans 60 % des cas, généralement au cours du premier trimestre de grossesse. Il peut s'agir d'anomalies au niveau des chromosomes (mal répartis avant ou après la fécondation) ou de malformations de l'embryon (au niveau du cœur ou du système nerveux).
R : Le citron n'est pas un aliment à éviter durant la grossesse. Toutefois, les changements hormonaux entraînent parfois des inconforts gastriques tels que du reflux gastro-oesophagien et des brûlures d'estomac. Les aliments acides, riches en matières grasses et épicés peuvent accentuer les symptômes.
Si la fausse couche intervient tôt, c'est-à-dire au cours des 4 à 6 premières semaines de grossesse, votre ovulation aura lieu dans les 2 à 4 semaines qui suivent la fausse couche. Vous pouvez tout à fait tomber enceinte à ce moment-là soit avant le retour de votre cycle menstruel.
Le curetage est réalisé sous anesthésie locale ou générale et dure 10 à 15 minutes. Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
Après trois fausses couches avérées, la femme se voit proposer un bilan complet: examens d'imagerie pour repérer d'éventuelles anomalies anatomiques, analyse sanguine, dosages des hormones thyroïdiennes, sexuelles, de la glycémie, recherche d'auto-anticorps, dosage des protéines de la coagulation, examen chromosomique ...
Il a été suggéré que certaines femmes qui font une fausse couche peuvent ne pas produire suffisamment de progestérone au début de la grossesse. On a suggéré d'ajouter à ces femmes des médicaments qui agissent comme la progestérone (appelés progestatifs) comme moyen possible de prévenir les fausses couches à répétition.
Le pic de fausse couche survient entre la 8ème et la 10ème semaine d'aménorrhée que l'on peut considérer comme les semaines critiques. On constate une diminution nette du risque de fausse couche après la 15ème semaine d'aménorrhée. Il est de seulement 1 à 2% au cours du deuxième trimestre.