Les crises de colère d'un enfant font partie de son développement normal. Cela est dû notamment au fait qu'ils ont une moins grande tolérance à la frustration et se sentent dépassés par l'intensité de leurs émotions.
Toutes les émotions ont un sens, elles sont là pour nous éclairer et nous permettre de nous adapter ou chercher des solutions. La colère est un cri d'alarme qui signale, le plus souvent, un sentiment d'injustice ou le fait de ne pas se sentir entendu.
Les causes des accès de colère incluent la frustration, la fatigue et la faim. L'enfant peut également avoir des accès de colère dans le but de capter l'attention, d'obtenir quelque chose ou d'éviter de faire quelque chose.
Voici des conseils qui peuvent vous aider à faire face aux accès de colère de votre enfant. Essayez d'apaiser et de calmer votre enfant en nommant son émotion, par exemple : « Je te crois, c'est fâchant tout ça! » ou « Stop! Je ne peux pas te laisser lancer des jouets » et précisez-lui que vous êtes là pour lui.
Rester calme lorsque votre enfant agit, ignorer les comportements négatifs et féliciter les comportements positifs aidera à réduire les accès de colère. La cohérence est la clé. Il est important d'établir des règles, d'informer votre enfant de ce qui se passera s'il enfreint ces règles, puis de les respecter.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise. Donner de faux choix à l'enfant, lui donner l'impression qu'il prend une décision. Il aura moins tendance à s'opposer et se sentira compris dans ses besoins, dans son individualité. Par-dessus tout, faire preuve de patience.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Injustice, insatisfaction, remise en cause personnelle, préjudice, agression ou sentiment de frustration… Les éléments déclencheurs de la colère peuvent être nombreux. C'est en nous-mêmes qu'il faut chercher la cause profonde et le moyen de faire face à cette émotion.
Voici quelques raisons courantes pour lesquelles votre enfant passe à l'acte : Il est fatigué ou a faim . Ils ont peur ou sont anxieux. Ils se sentent tristes, frustrés ou en colère.
Faire jouer une musique calme, inviter les enfants à se coucher et les encourager à se concentrer sur leur respiration. Des massages avec des balles. Petites chansons douces et calmes.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Il oublie souvent des choses (noter ses devoirs, apporter ses affaires scolaires par exemple). Il égare ses jouets, ses habits, ses devoirs scolaires. Il a du mal à planifier et à organiser son travail. Par exemple il a des difficultés à faire son cartable ou à remplir son agenda scolaire.
Expliquer les règles
Un enfant qui n'obéit pas questionne les règles en général :il n'a pas compris leur bien-fondé. Il doit savoir précisément ce qui est permis ou pas, et pourquoi. Quitte à l'écrire noir sur blanc. Expliquez-lui que certaines limites pourront évoluer au fur et à mesure qu'il grandira.
L'adolescent commence à avoir des opinions distinctes de celles de ses parents, et ne veut pas toujours suivre le chemin qu'ils ont tracé pour lui. L'adolescent veut aussi se montrer capable de faire les choses par lui-même de façon autonome.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant. Habituellement, les rencontres se déroulent en présence de ses parents.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
It's common for young kids to have temper tantrums when they don't get their way. But by the age of 8 or 9, tantrums have tapered off for most kids. When older kids have tantrums, people may see them as spoiled or disrespectful.