La cellule royale est un élément central de la ruche. En effet, la présence de cellules royales dans une colonie est un signe annonciateur. En règle générale, cela annonce l'arrivée d'une nouvelle reine. C'est en effet dans les cellules royales que se développent les reines.
Une jeune reine est moins susceptible d'essaimer qu'une reine plus âgée. Ainsi, de nombreux apiculteurs professionnels changent leurs reines chaque année. Éliminer les cellules royales ou les amorces pour limiter l'essaimage.
Lors de la visite si les cellules royales ne sont pas fermée il est préférable de les supprimer. Il est important de bien vérifier tout les cadre car les abeilles sont très fortes pour cacher leurs cellules de reines. Ne pas hésiter de secouer les cadres pour enlever les abeilles et bien voir les bords.
Quand une nouvelle reine devient disponible, les ouvrières tuent la reine régnante en se regroupant étroitement autour d'elle pour élever la température de son corps, ce qui la fait surchauffer et mourir. Le phénomène est souvent un problème pour les apiculteurs qui tentent d'introduire une reine de remplacement.
L'ESSAIMAGE
Après s'être gorgées de miel pour tenir quelques jours, les abeilles quittent en masse la ruche et se rassemblent dans les airs avant de se fixer en grappe sur un support proche de la ruche.
Leur communication repose sur des échanges tactiles. Par exemple, les abeilles se touchent les antennes pour transmettre des informations. Elles utilisent aussi des messagers chimiques que l'on appelle les phéromones.
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Les cellules royales sont facilement reconnaissables dans la ruche. En effet, elles sont plus grandes que les autres. Ce qui s'explique par le fait qu'elles abritent la reine, qui elle-même est plus grande que les ouvrières. Quel que soit le type de cellule royale, elles ont toutes la forme d'une cacahuète.
Elle indique une source de nourriture proche en ne précisant pas de direction. Plusieurs ouvrières, d'abord attirées par l'odeur du nectar, s'approchent, suivent la recruteuse, et reproduisent la danse de cette dernière. Dans les conditions normales, la danse s'exécute dans l'obscurité de la ruche close.
Au printemps, les abeilles édifient des amorces de cellule royale (amusettes) tout autour du cadre (moins fréquent au milieu du cadre). Si la reine n'a plus de place pour pondre, alors elle pond ces amusettes. L'essaimage a lieu le plus souvent lorsque la ruche est pleine de couvain et de miel.
Lorsque certaines conditions sont réunies: reine âgée, manque de place dans la ruche, belle météo, alors l'instinct de l'abeille amène donc l'essaim a créer de nouvelles cellules de reine: les cellules royales, afin de diviser la colonie en deux populations. On appelle cela l'essaimage.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Pour éviter de se faire piquer par les abeilles, les apiculteurs enfument leurs ruches. Contrairement aux idées reçues, cette fumée ne contient pas de produit pour les endormir, mais est obtenue en brûlant du bois, des végétaux ou des chiffons.
les couleurs de la ruche
L'abeille n'aime pas le noir, ce dernier accumule par ailleurs la chaleur, il est donc impensable de peindre l'extérieur de la ruche de cette couleur. La température idéale à l'intérieur de la ruche est de 35°c.
Elle ne pique pas sans raison : elle pique pour défendre sa colonie et assurer la survie de son espèce. L'abeille laisse son aiguillon et la glande à venin sur la peau, d'où l'importance de retirer très rapidement le dard avec son ongle, le coin d'une carte de crédit ou un disque coton par exemple.
Chaque nuit les abeilles d'âge plus mûr dorment entre 30 minutes et une heure chaque nuit, par le biais de siestes de 15 à 30 secondes. Les abeilles plus jeunes dorment moins. Notons tout de même le cas des abeilles nourricières qui ne font pas de pause et travaillent 24 heures sur 24.
Elles vont en lune de miel.
Dans le cas des reines, en effet, le corps est plus allongé, ses caractéristiques physiques sont généralement plus performantes. La reine des abeilles développe également un système reproducteur très efficace, qui lui permettra de produire des œufs pour le reste de sa vie.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.