Bien que les jeux soient une forme de divertissement, avec le soutien et les conseils des parents, les jeux vidéo bénéficient aux enfants en les aidant à développer leur créativité, à entretenir des relations avec leurs amis et à améliorer leur réflexion stratégique.
Les jeux vidéo ont la capacité de susciter des émotions fortes et de créer des expériences mémorables. Certains jeux peuvent toucher les joueurs sur le plan émotionnel, que ce soit par le biais d'une histoire captivante, de personnages attachants ou de moments marquants.
Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
Les jeunes utilisateurs ont également plébiscité, à 71%, la possibilité d'exprimer leur côté artistique grâce aux plateformes. Parmi les autres sentiments positifs, 67% des jeunes adolescents trouvent qu'elles offrent un réseau de soutien lorsqu'ils en ont besoin.
La plupart des jeunes utilisent les réseaux sociaux pour regarder des photos et liker les posts des autres. Ils consultent souvent les profils de leurs amis, envoient des messages instantanés, postent des informations et partagent leurs propres photos.
Il s'agit de lui donner des gratifications dans la vie réelle pour ne pas qu'il cherche une fausse popularité dans des univers virtuels.
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Les jeux vidéo sont synonymes de problèmes
Dans la plupart des esprits, jeux vidéo riment avec violence, abrutissement, obésité, désocialisation, inactivité physique, confusion entre le virtuel, le réel et l'imaginaire, pratique essentiellement masculine.
Le jeu provoque une libération d'endorphines, l'hormone du plaisir et du bien-être, cette même substance qui permet à un sportif de se sentir bien dans sa peau pendant ou après l'effort, à atteindre la sérénité. Il est possible de développer une addiction à cette hormone car elle agit comme un analgésique.
Pour aider votre adolescent à se déconnecter des réseaux et gérer son temps d'écran, voici quelques conseils : Écouter de la musique ou des podcasts le soir, est une bonne manière de se couper un peu des écrans, sans lâcher son smartphone pour autant. Un repas sans portable, c'est plus agréable pour tous !
Lorsque les écrans sont mal utilisés ou surutilisés, ils peuvent causer plus de tort que de bien. Chez les enfants et les adolescents, des études démontrent notamment des effets négatifs sur le développement affectif, cognitif et moteur, sur le contrôle des émotions ainsi que sur la santé psychologique et sociale.
Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
Un joueur de jeux vidéo, ou par anglicisme gamer, est une personne s'adonnant aux jeux vidéo.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Qu'est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ? La dépendance aux jeux vidéo est un trouble officiellement reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, qui la catégorise comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo, en ligne ou non, persistant ou récurrent.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
Ce lobe frontal se développe durant l'adolescence et le début de l'âge adulte. C'est pour cela que les enfants et les adolescents sont plus touchés par l'addiction aux jeux vidéo.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels. Des problèmes dits de gaming disorder ou « dépendance aux jeux vidéo » ont déjà été identifiés à l'échelle mondiale. Le risque de burn-out existe également.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Des symptômes à ne pas négliger
Un usage problématique des écrans peut ainsi engendrer des troubles psychologiques et psychiques comme le repli sur soi, la perte de confiance en soi, la dépression, des troubles physiologiques comme la dégradation du sommeil, le surpoids (dû notamment à la sédentarité).
L'un des comportements addictifs liés à l'utilisation du téléphone portable porte désormais un nom, la nomophobie (addiction au téléphone portable). Un phénomène émergent, renforcé par la crise sanitaire en cours, et qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé.