Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Le renforcement de la présence américaine avait commencé en 1964, mais c'est en 1965 que le président Johnson décida officiellement d'un engagement direct de son pays dans la guerre, avec l'envoi massif de troupes et de matériel, et que commencèrent des opérations militaires sur le territoire du Nord-Viêt Nam.
À partir de 1961, le président américain John Fitzgerald Kennedy envoie sur place quelques troupes déguisées en conseillers militaires.
Fin de la guerre du Vietnam : le pays est unifié
C'est la chute de Saigon, capitale du Sud-Vietnam, qui met un terme définitif aux affrontements entre les troupes vietnamiennes. Le 30 avril 1975, le camp soviétique prend Saigon et gagne la guerre du Vietnam.
Le non-respect des accords d'armistice (refus de Diem de les entériner en 1957), son pouvoir de plus en plus dictatorial et la création l'Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (OTASE), un pacte défensif anticommuniste sous l'égide des États-Unis, englobant le Sud du Viêt Nam, conduisent à la création du Front ...
La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
Les Français étaient peu nombreux en Indochine, qui n'était pas une colonie de peuplement mais en premier lieu une zone d'exploitation économique, grâce à ses nombreuses matières premières (hévéa, minerais, riz, etc.).
La principale cause de la guerre du Vietnam provient du découpage du Vietnam réalisé à la fin de la guerre d'Indochine (1946-1954). Cette séparation favorise un régime autoritaire au Sud-Vietnam incarné jusqu'en 1963 par le président Ngô Dinh Diêm.
L'auteur reconnaît que l'URSS fut le principal soutien militaire et économique du Nord-Vietnam, qu'elle a mis à son service sa propagande pour dénoncer l'intervention américaine et qu'elle a refusée publiquement d'assurer une médiation entre les belligérants.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Bien que le Vietnam ait été une colonie française de 1885 à 1946, soit durant une soixantaine d'années, c'est depuis le XVIIe siècle que la France était présente dans cette région.
Enfin, la révolution russe de février 1917 permet au président américain de présenter le combat des pays de l'Entente comme celui de la démocratie contre l'autocratie incarnée par les Empires centraux. Le 2 avril 1917, le président américain demande au Sénat de voter la déclaration de guerre.
L'enjeu est de taille : permettre au capital impérialiste de pénétrer à nouveau les immenses territoires du « bloc de l'Est ». Bien que localisé sur l'Indochine, le conflit vietnamien n'est pas une guerre locale, ni même régionale. Sa portée est proprement mondiale.
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
À partir de 1965, le conflit s'intensifie avec l'engagement massif des États-Unis contre le Nord-Vietnam. En effet, le président Johnson amplifie la lutte contre le communisme et lance en février 1965 des opérations de bombardements dans le Vietnam du Nord.
Le 14 mars 1967, Il préside la cérémonie de départ de ces dernières du camp de Saint-Germain-en-Laye. A 16 heures, sous l'œil des photographes et caméras visibles au premier et à l'arrière-plan de cette image, les drapeaux français et américains sont descendus devant des détachements de militaires des deux pays.
Les Chinois continuèrent à dénoncer l'« impérialisme social soviétique » et à accuser leur voisin de se poser en ennemi de la révolution mondiale, mais les Chinois, depuis 1972, cessent tout soutien aux groupes révolutionnaires et se prononcent en faveur d'une paix négociée dans la guerre du Viêt Nam.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
En tout, trois millions de soldats américains sont envoyés sur le terrain. L'aviation du Pentagone larguera deux fois plus de bombes qu'il n'en a été lâché durant la seconde guerre mondiale, dont le terrible napalm, des défoliants, des armes chimiques.
La guerre du Vietnam fut tout aussi dévastatrice sur le plan matériel. Elle entraîna la destruction de presque toutes les infrastructures de transport. Les autres types d'infrastructures ne furent pas épargnés. 10 hôpitaux furent ainsi détruits, 15 universités et plus de 3000 écoles.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
C'est l'un des noms de groupes français que l'on évoquerait en premier. Mais au fait, pourquoi Nicola Sirkis et Dominique Nicolas ont-ils choisi de s'appeler Indochine ? "Grâce à Marguerite Duras dont j'étais un grand fan. Elle ressentait les mêmes choses que moi et a vécu en Indochine.
De l'empire français ne subsistent que les plus anciennes colonies qui sont graduellement devenues départements et territoires d'outre-mer (DOM-TOM) : Guyane, Guadeloupe, Réunion, Martinique, Polynésie française, Mayotte, Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon, et Nouvelle-Calédonie.