La situation géographique. Paris est une ville, l'une des plus grandes villes du monde. C'est un milieu urbain. Il est donc compréhensible que les logements y soient chers.
– D'abord, parce que les terrains disponibles en ville sont rares. – Ensuite, parce que les normes d'urbanisme réglementent la hauteur de certains bâtiments. Il n'est pas possible, par exemple, de construire de grandes tours dans plusieurs quartiers de Paris. – Enfin, parce que construire est de plus en plus cher.
Avec une hausse annuelle de 5,8 % des tarifs immobiliers, il est intéressant, même sur le court terme, de devenir propriétaire dans la capitale. Dans le cadre d'un investissement locatif, Paris est une des villes françaises les plus rentables.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Le marché immobilier parisien en 2021
En 2021, on estimait que le marché immobilier de Paris allait connaître une baisse de 10 %, selon l'étude de Proxinvest. En réalité, la chute a été bien plus faible et n'est allée que jusqu'à 1 %. Cette baisse devrait s'accentuer après 2021, pour atteindre 20 % d'ici à 20 ans.
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Acheter un appartement permet une réduction d'impôts
La loi Pinel offre un avantage fiscal non négligeable : jusqu'à 21% de réduction d'impôts. Et l'achatimmobilier neuf offre également des frais notariaux réduits (entre 2 et 3% du prix d'achat contre 6 à 8% pour l'achat immobilier ancien).
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
L'immobilier est le placement préféré des Français, devant les placements financiers car il donne une impression de stabilité. L'investissement immobilier peut être très intéressant actuellement en raison des taux bas, et des outils de défiscalisation à votre disposition.
En prenant en compte un taux d'endettement de 33%, il vous faudra environ 4500 euros de revenus pour acheter 30m2 à Paris, 7000 euros pour 50m2, 8700 euros pour 60m2 et un peu plus de 10 000 euros pour 70m2. D'après une enquête de l'INSEE, l'âge moyen des propriétaires ne cesse d'augmenter.
Avec un prix moyen de plus de 10.000 euros/m² qui semble d'ailleurs être un palier pour l'instant, les ménages qui peuvent acheter dans la capitale sont ceux qui présentent les revenus les plus élevés ou qui disposent d'un bon niveau d'apport personnel, majoritairement des cadres ou professions libérales qui ...
L'offre est limitée du fait de la densité de logements déjà très élevée. La demande, elle, est forte en en augmentation. Il en résulte une hausse des prix au mètre carré. Enfin, sur le marché de l'immobilier, une augmentation du prix peut alimenter une hausse de la demande car elle fait espérer des gains à la revente.
Sur un an, la hausse atteint 2,5 % entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022. Cette progression est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7 % sur un an) que pour les appartements (+0,9 % sur un an). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s'observe depuis le 4e trimestre 2020.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
Les moins bons profils ont payé jusqu'à 2,20 % d'intérêt au 3eme trimestre ! Les taux des crédits sont en train de s'envoler, c'est le moment d'emprunter ! La BCE vient d'augmenter son taux directeur de 0,75 %, du jamais vu dans l'histoire ! 60 % des crédits refusés en 2022 !
Devenir propriétaire est également l'un des meilleurs investissements, qui vous permettra de vous constituer un patrimoine. De plus, les sommes que vous avez investies (ou le coût du prêt) seront rapidement amorties en cas de revente grâce à la plus-value.
Sachez qu'en règle générale, il ne faut jamais acheter pour moins de 6 ans. Cette durée peut passer à 8 ou 10 ans en période de baisse des prix. Dans certaines villes où les prix sont beaucoup plus élevés que les loyers, cette limite peut dépasser les 20 ans (c'est le cas à Paris actuellement).
Louer sa résidence principale permet d'avoir un logement plus grand et de rester mobile. En l'absence des frais liés à l'achat d'un bien, il est possible de constituer une épargne plus facilement. De plus, un locataire peut tout à fait réaliser un investissement locatif.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Le groupe bancaire estime d'ailleurs que ce ralentissement du marché immobilier pourrait entraîner en 2022 une baisse du nombre de ventes de 5 % pour atteindre 1 119 000, et de 8,6 % en 2023, soit 1 023 000. Un repli qui ne surprend pas indique Alain Tourdjman, directeur du pôle étude et prospective du groupe BPCE.
Là encore, les réalités seront différentes selon les villes de France. Pour le marché de Paris, une baisse de -3% est anticipée. D'ici septembre 2023, son prix immobilier devrait donc se rapprocher de la barre symbolique des 10.000€ /m². Les 50 plus grandes villes de France vont augmenter de +3%.