« Depuis le Covid, la banque connait une hypertension sur l'emploi », confirme Frédéric Guyonnet, président national du SNB. « Il y a des trous partout, dans toutes les banques et toutes les régions. » En 2021, derniers chiffres disponibles (1), 4 départs de salariés en CDI sur 10 étaient des démissions.
L'année 2022 confirme la dynamique de l'emploi du secteur bancaire, avec près de 50 000 embauches. Une année record en termes de recrutement alors même que la situation économique est demeurée incertaine.
Des difficultés de recrutement en cinq facteurs
Une insuffisante mobilité Un nombre trop faible de personnes formées aux métiers qui recrutent. Des conditions de travail ou de salaire trop dégradées pour attirer des candidats.
Aujourd'hui, les employeurs ne sont pas en écoute très active des candidats qu'ils rencontrent. Ils ne répondent pas aux attentes des talents qu'ils souhaitent recruter, au risque de les perdre : proposition de rémunération trop juste, pas de télétravail, pas de flexibilité dans l'organisation de travail, …
Il existe plusieurs facteurs qui déclenchent l'envie de ne plus travailler dans la banque. L'apparition des banques en ligne et la digitalisation de plus en plus importante au sein des banques dites classiques ont entraîné la suppression de postes comme celui de chargé de clientèle.
Le salaire médian pour les emplois banquier privé en France est € 50 000 par an ou € 27.47 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 40 000 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 68 575 par an.
Un conseiller bancaire gagne en moyenne 3 000 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire net mensuel de 2 340 euros.
Erreurs de casting coûteuses, mauvaise utilisation des ressources internes (humaines ou financières), postes vacants par défaut de candidats… les risques liés au recrutement sont importants. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des solutions pour les éviter !
Certains recruteurs font le choix de ne pas répondre aux candidats qui ne correspondent pas exactement aux exigences du poste, aux valeurs défendues par l'entreprise ou qui ne se démarquent pas des autres candidatures. Seuls ceux qui ont toutes les chances de décrocher le poste à pourvoir sont recontactés.
Les principales raisons évoquées sont par ordre d'importance : Le manque de temps (55%) Un manque d'intérêt « ça ne m'intéresse pas » (47%) Un manque d'information sur les formations (36%)
Par manque de temps
Vous ne connaissez pas l'emploi du temps du recruteur. Peut-être que son équipe de recrutement a perdu un membre ou deux. Le délai qu'il souhaitait vous donner, il ne peut plus le respecter maintenant.
1 Un marché du travail dynamique, mais freiné par une hausse des difficultés de recrutement. À 7,2 % au quatrième trimestre 2022, le taux de chômage retrouve un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis plus de quinze ans (cf.
Votre processus de recrutement sert à attirer des collaborateurs compétents, alignés avec votre culture d'entreprise et prêts à évoluer au sein de celle-ci. Mais saviez-vous qu'un processus de recrutement efficace permet également de : Économiser de l'argent : recruter un nouvel employé coûte cher (plus de 3000€).
Pour surmonter ces difficultés, les employeurs mettent en œuvre trois grands types d'action : une intensification de leurs efforts de recrutement, un assouplissement de leurs exigences vis-à-vis des candidats ou une modification des caractéristiques du poste.
De la même manière que vos collaborateurs peuvent être frustrés par un recrutement raté, les nouveaux employés peuvent voir leurs performances amoindries lorsque la culture de l'entreprise n'est pas celle qui était annoncée. Les salariés veulent avoir un but dans leur travail et se sentir à leur place.
Si l'on passe aux analysts de deuxième année, c'est encore différent. Selon Dartmouth, le groupe le mieux payé se trouve chez Citi, qui a distancé ses rivales avec des rémunérations totales - salaires et bonus – de 138,5k £ / 161k €. Elle est suivie de Goldman Sachs, avec 131k £ / près de 153k €.
Après le bac
2 ans pour obtenir un BTS du secteur de la banque ou du commerce ; 3 ans pour un BUT commercial ou dans la gestion financière des entreprises ou pour une licence professionnelle ; 5 ans pour un master ou un diplôme d'école de commerce.