Autant les besoins sont illimités, autant les biens sont limités, donc rares. Pour résoudre ce conflit entre l'existence illimitée des besoins et la rareté des biens, l'individu doit faire des choix, des calculs économiques pour utiliser au mieux les ressources dont il dispose pour satisfaire ses besoins.
La rareté des biens implique donc une production qui cherche à satisfaire les besoins des agents économiques. Ceux-ci sont relatifs mais hiérarchisés en fonction de leur caractère essentiel ou pas notamment.
Les besoins sont illimités car on constate que si au fur et à mesure qu'un besoin est satisfait, son intensité diminue, un autre apparaît et la chaîne continue.
Un bien (ou une ressource) est rare lorsqu'il se trouve en quantité limitée par rapport à l'état de l'offre et de la demande. Il y a rareté économique lorsque des choses ''utiles'' au sens des économistes (biens ou services) n'existent à notre disposition qu'en quantités limitées (ex. : l'eau potable).
Lorsqu'on évoque la rareté, ce peut être celle de l'argent (contrainte budgétaire d'un ménage, par exemple) ou celle de biens économiques. Elle nous oblige à faire des choix puisque les besoins sont illimités (ou en tout cas beaucoup moins limités que les ressources) !
La rareté est un problème majeur de l'économie car les gens ont des envies illimitées et des ressources par essence limitées.
La première conséquence de la rareté des ressources ultimes est l'augmentation prévisible des prix des biens réels – terres agricoles, forêts, terrains viabilisés pour usages industriels ou d'habitation, mais aussi matières premières, produits de la nature et jusqu'aux éléments naturels eux-mêmes.
Méthodes de lutte contre la rareté
Il peut s'énoncer comme suit : « Les sujets économiques, ressentant des besoins, cherchent à améliorer leur condition en procédant à des actes de production et d'échange portant sur des biens et des services et en particulier de ceux destinés à leur consommation finale ».
L'eau, ressource rare. Faussement abondante, l'eau, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante. 70% de la surface de la planète est couverte d'océans.
Avec les incertitudes de l'économie mondiale, la volatilité des marchés et du cours des matières premières, la dette considérable des États, les changements climatiques, l'immigration illégale, « on voit les lignes de fracture augmenter entre pays », a noté le représentant.
L'économiste définit la rareté comme une situation où les besoins et les désirs dépassent les ressources dont on dispose pour les satisfaire. [...] Nos besoins et nos désirs ne font pas que dépasser les ressources existantes : en fait, ils sont illimités, face à des ressources qui, elles, sont limitées ou finies.
C'est précisément parce que nos désirs et nos facultés se développent dans l'infini, qu'ils n'ont pas de limites assignables, quoiqu'ils aient des limites absolues.
UNE RÉPONSE AUX BESOINS : LES BIENS PRODUITS PAR L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE. C'est par la consommation de biens que nous pouvons satisfaire nos besoins. Le bien est ici un moyen de répondre au besoin identifié, pas le besoin.
Distinction entre biens rares et biens libres: -biens libres: biens disponibles en grande quantité ou suffisante dans un environnement naturel. Exemples: air, eau. -Biens rares: biens économiques, c'est-à-dire non disponible en abondance et qui est en général produit grâce au travail humain.
La rareté en économie
La rareté est l'expression du déséquilibre plus ou moins grand entre des besoins et des ressources produites en faible quantité et insuffisante pour les satisfaire. Elle est relative, variant selon les lieux et les époques.
L'eau est devenue rare, précieuse, voire menacée sur la planète bleue, alors que les ressources sont abondantes. Pourquoi ? Explications en cartes, et en vidéo. Alors que les ressources sont abondantes sur Terre, l'eau est devenue un or bleu, à la fois menacé et inégalement réparti.
Après le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, les perturbations globales du cycle de l'azote et du phosphore ou encore l'usage des sols et la pollution chimique, c'est au tour de l'eau douce d'atteindre ses limites.
L'eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée
L'eau est une ressource renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L'eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
La rareté est une construction sociale. Entièrement liée à la marchandisation du fonctionnement des sociétés. A l'origine, il y a l'équilibre des ressources et des besoins à un très bas niveau matériel. Avec un volume d'échange réduit, l'essentiel des biens consommés étant auto-produits.
Caractère de ce qui est rare, peu répandu, peu nombreux : Rareté d'une denrée.
Les biens libres ne nécessitent pas de production, ils sont disponibles gratuitement et de manière illimitée. Ils sont donc gratuits. Un des seuls biens libres est l'air (l'eau nécessite d'être traitée, acheminée et donc a un coût). Les biens économiques sont donc produits, ils sont relativement rares.
Les biens sont créés par des actes de production qui consistent à combiner les ressources économiques ou facteurs de production (ressources naturelles, facteur travail et facteur capital). Les facteurs de production étant rares, les biens économiques le sont aussi.
Pour être considéré comme économique, un bien doit remplir plusieurs conditions : ➢ satisfaire un besoin (quelle que soit la nature de celui-ci et en dehors de tout jugement moral). ➢ présenter des propriétés identifiées par le consommateur comme pouvant satisfaire ses besoins.
Nous pouvons identifier des besoins dans 3 domaines : physiques, psychologiques et existentiels.