C'est simplement et purement pour des raisons économiques. En effet, la Bretagne est une région productrice de sel avec ses marais salants à Guérande et ailleurs. L'Ancien Régime n'avait aucun intérêt à taxer leur principale source d'or blanc.
Au XIXe siècle, les Bretons élaborent un beurre demi-sel
Et on le sait, le sel est un excellent conservateur, indispensable à une époque où on ne dispose pas de chambres froides. Les Bretons barattent ainsi l'amann, un beurre salé à plus de 3%.
Mais pour quelle raison ? Le beurre c'est avant tout du lait (et notamment sa crème). La Bretagne, grande région productrice de lait et autrefois exemptée de taxe sur le sel a su associer ces deux ingrédients pour assurer au beurre une plus longue conservation.
En France, le beurre demi-sel est principalement consommé dans l'ouest de la France, en particulier en Bretagne, première région productrice de lait, mais aussi en Pays de la Loire. En revanche, en [Normandie], il mange du beurre doux.
Le beurre est le résultat du barattage de la crème. Lorsqu'on y ajoute entre 0,5% et 3% de sel, il prend la dénomination de "beurre demi sel" (au-delà de 3%, il devient du "beurre salé"). Le salage s'effectue au sel fin ou aux cristaux de sel, qui apportent du croquant.
En effet, consommé en excès il favorise la prise de poids et l'apparition de pathologies cardiovasculaires. Toutefois, il n'est pas à bannir puisque sa richesse en vitamine A, en vitamine D, en potassium et en calcium reste très intéressante pour couvrir les besoins journaliers de l'organisme.
Le beurre salé, une spécialité bretonne
Le beurre salé est en effet indissociable de la Bretagne où il se dit « amann » (d'où le nom du célèbre dessert kouign-amann, qui signifie gâteau au beurre). Dans cette région, pas question de cuisiner avec du beurre doux !
Quand un Breton se rend compte qu'il vient de manger du beurre... Éloignez ça de ma bouche !
En Bretagne, il est largement préféré à 89%, tout comme en Pays-de-la Loire (72%), où se trouvent notamment les marais salants de Guérande.
Incroyable beurre cru normand, doux ou demi-sel, que celui de la ferme de la Martellerie, en Haute-Normandie. Issu de lait de vaches Jersiaises, il développe de très agréables notes végétales (6,90 € les 250 g). Taka & Vermo : 61 bis, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris.
Les Bretons ne payaient pas la gabelle, tout simplement parce que la Bretagne était une région productrice de sel. En revanche, cet impôt était très mal vécu par les habitants du Maine et de l'Anjou, qui eux payaient plein pot et subissaient les contrôles des gabelous.
1. Doubs : 95% des habitants mangent du beurre doux. Numéro 1 du beurre doux depuis 5 siècles. Les habitants du Doubs sont les premiers à avoir retiré le sel du beurre.
Comment dire bonjour en breton ? « Demat », « mont a ra » ou encore « salud ».
Historiquement, la ville de Nantes est bretonne avec ses 1200 ans d'histoire. En 1941, le Maréchal Pétain sépare la Loire-Atlantique de la Bretagne et c'est ainsi que la ville, administrativement ne fait plus partie de la Bretagne mais des Pays de la Loire.
Entre 1830 et 1850, parler breton était non seulement interdit, mais aussi puni. Le conférencier a abordé une loi non écrite, laissée à l'appréciation des instituteurs qui a perduré pendant 130 ans en Bretagne. Le climat scolaire était délétère. La carotte, mais surtout, le bâton, était une pratique coercitive.
La France est un très gros consommateur de beurre. A raison de 8 kilos par habitant et par an, elle détient le record mondial en la matière, devant l'Allemagne.
On attribue traditionnellement la consommation de beurre doux à la Normandie et du beurre demi-sel à la Bretagne.
Les grains sont lavés et malaxés pour obtenir une matière lisse et homogène, le beurre ! Après malaxage, des sels peuvent être ajoutés pour fabriquer un beurre demi-sel ou salé. D'autres peuvent être aromatisés avec des herbes.
Il est d'origine animale donc contient du cholestérol. Il contient aussi de nombreux acides gras saturés également néfastes pour la santé. L'excès de cholestérol et d'acide gras saturé sont des facteurs de risques importants de maladies cardiovasculaires.
Le beurre, néfaste quand il est trop cuit
Il subit ce que l'on appelle la réaction de Maillard. En effet, à température élevée, celui-ci subit une dégradation thermique complexe entre protéines (plus précisément acides aminés) et sucre. Résultat ? Il brunit donc, et devient toxique pour la santé.
Si on tient à consommer du beurre, on le privilégie cru. En effet, il contient de la vitamine A , excellente pour la peau et pour la vision. Et également de la vitamine D, si précieuse en hiver lorsque le soleil se fait rare.
L'expression yec'hed mat se prononce alors [ jeʁɛdmat ] (« yé-red-mat »).
Pokoù signifie « bisous » en breton mais il existe plusieurs variantes : Pokigoù : Des bisous ! Pokoù bras : Gros bisous ! Ur pokig bras : Un grand bisou !