Justification des cadeaux L'échange des cadeaux reproduit la présentation des offrandes des bergers et des mages à l'enfant Jésus. Selon une lecture plus théologique, ils rappellent aux chrétiens qu'à Noël, « Dieu s'est donné lui-même à nous ».
Les cadeaux qui trônent au pied du sapin ont une origine très ancienne. En effet, dès l'Antiquité, pendant les Saturnales, on célébrait le solstice d'hiver le 21 décembre et le Dieu Mithra le 25. Pour ces fêtes annonciatrices du retour de la lumière, il était coutume d'offrir des étrennes.
Offrir des jouets remonte en effet à l'Antiquité et à la Grèce antique plus précisément, dès le Ve siècle avant J.C. Ces cadeaux étaient distribués aux enfants à l'occasion de la fin de l'année, qui se situait alors en février, pour les fêtes de Dionysos et de Zeus.
Les parents, l'école et les comptines leur expliquent dès le plus jeune âge que le Père Noël descendra du ciel leur apporter des cadeaux alors qu'ils sont endormis, pendant la nuit du 24 au 25 décembre. Autre avantage de choisir le 25 décembre, la possibilité d'inculquer la patience aux enfants.
De cette légende est donc née cette tradition de mettre ses chaussettes ou ses chaussures devant sa cheminée ou sous le sapin en espérant bien y découvrir de belles surprises le lendemain matin ! Il est donc temps de savoir quelle chaussure vous glisserez sous votre sapin si vous voulez que le Père-Noël vous gâte.
Le premier arbre de Noël, tel que nous le connaissons, mais sans lumière encore, serait apparu en Alsace. En effet, on retrouve sur les livres de coptes de la ville de Sélestat, la première trace écrite de ventes de sapins de Noël en 1521. Cet usage se développa surtout chez les protestants, à l'époque de la réforme.
Faire croire au Père Noël, c'est mentir à ses enfants. Et cela peut gêner beaucoup de parents qui ne se retrouvent pas dans le fait de raconter une histoire à leur enfant. Ils préfèrent avoir un discours clair et sans mensonge pour que leur enfant ne se sente pas trahi par la suite.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Traditions catholiques et orthodoxes
Les orthodoxes ont également un office particulier la veille de Noël, mais celui-ci est le 24 décembre du calendrier julien, ce qui correspond au 6 janvier du calendrier grégorien.
On ouvre alors les cadeaux davantage le 24, lorsque tout le monde est réuni. » Dans les familles de tradition chrétienne aussi, les cadeaux sont souvent déballés le 24 au soir, après minuit et la fameuse messe. 24 ou 25, le match se resserre, 1-1.
Le tout premier Noël aurait été célébré vers l'an 336, à Rome (Italie). Soit plus de 300 ans après la naissance de Jésus ! À cette époque, l'empereur romain Constantin se convertit au christianisme. Il décide de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre.
Avant d'être une fête religieuse, la période de Noël célébrait le solstice d'hiver, dénommé Yule en langue viking. Dans la culture viking (qui s'étend sur presque 3 siècles, de la fin du VIIIᵉ à la fin du XIᵉ siècle), le cycle des saisons donnait lieu à des célébrations qui rythmaient l'année.
L'arbre de Noël vient d'une pratique païenne de la mythologie nordique. On fêtait durant l'hiver, la renaissance du soleil. L'arbre incarne le renouveau et la vie. Il était décoré de fleurs, de fruits secs et de blé lors des célébrations du solstice d'hiver.
Le sapin de Noël a mis plusieurs années et même plusieurs siècles à s'installer dans tous les pays d'Europe. Aujourd'hui il fait entièrement partie de cette fête de fin d'année, à l'origine païenne, reconvertie en fête de la Nativité, célébration de la naissance de Jésus.
L'histoire des cadeaux s'enracine dans un récit très ancien, datant de la période royale de la Rome antique. De cette époque date l'étrenne, qui vient du mot latin strenae, en lien avec la déesse de la santé Strenia, fêtée le premier jour de l'année.
La première, et sans doute la plus répandue, les familles, notamment celles avec des enfants, qui ouvrent les cadeaux le 25 au matin, après le passage du Père Noël dans la nuit. De l'autre côté, il y a ceux qui craquent et ouvrent leurs cadeaux dès le 24 au soir.
Catholiques et protestants célèbrent la naissance de Jésus à cette date. La plupart des orthodoxes attendront, eux, treize jours de plus, le 7 janvier. Tout le monde célèbre Noël le 25 décembre, fête nationale et de plus en plus païenne.
Dans la religion musulmane, Noël n'existe pas. Dans le Coran, Jésus est né d'une vierge. Il n'est pas reconnu comme fils de Dieu mais comme un prophète.
A partir du quatrième siècle, l'Eglise de Rome a pris un autre jour pour fêter Noël; à savoir le 25 décembre, jour de la fête du soleil, et cette date s'est imposée peu à peu à toute la chrétienté.
Cycle de la nativité
Denys le Petit place l'annonciation le 25 mars et la naissance de Jésus neuf mois plus tard, le 25 décembre de l'année 753 de Rome (c'est-à-dire l'année -1 du calendrier actuel), principalement pour qu'elle coïncide avec le début d'un cycle pascal.
Les historiens s'accordent généralement pour situer la naissance de Jésus entre cinq et sept années avant notre ère. "On sait qu'il est né du temps du roi Hérode le Grand, qui est mort en -4 avant notre ère", indique Jean-Christian Petitfils.
C'est lorsqu'ils arrivent à l'école des grands, vers 6 ans, que les enfants commencent à douter de l'existence du Père Noël. En fait, les tout-petits ont un imaginaire très développé. Il est normal qu'ils se laissent entrainer par tous nos mythes et notre folklore culturel.
Finalement, il n'y a pas vraiment d'âge pour arrêter de croire au père Noël.
"On peut lui demander: 'Et toi, qu'est-ce que tu en penses de cette histoire de Père Noël?' On le fait parler et on essaie d'abord de comprendre ce qu'il a dans la tête, de l'écouter, ajoute cette spécialiste de l'enfance et de l'adolescence. Parfois, on se rend compte qu'il n'y croit pas tant que ça.