Les décibels ne s'additionnent pas comme des nombres décimaux. L'échelle des décibels est logarithmique, ce qui signifie qu'une augmentation du niveau sonore de 3 dB représente déjà un doublement de l'intensité sonore.
Du fait de l'utilisation de cette échelle logarithmique, les décibels ne s'additionnent pas de façon arithmétique. Ainsi, lorsque deux sources sonores de même intensité s'ajoutent, le niveau augmente de 3 décibels.
Il est courant de composer entre eux plusieurs niveaux sonores. Ceux-ci ne s'additionnent pas de façon linéaire. (75 dB)+(75 dB) ne donneront pas 150 mais 78 décibels.
L'effet de masque se produit lorsqu'un son a un volume plus important qu'un autre. Plutôt que d'entendre parfaitement les deux sons à des volumes différents, on entend bien le plus fort, mais le plus faible devient difficile à distinguer car il est masqué par l'autre.
On mesure physiquement les niveaux de bruit en décibels (dB) selon une échelle qui va de 0 dB, le seuil de référence, à 130 dB, le seuil de la douleur. Ce qu'il faut retenir : de 100 à 130 dB : Seuil de la douleur (ex : marteau-piqueur, moteur d'avion à réaction au sol).
L'échelle du bruit en décibels
L'échelle des décibles monte jusque 200 dB ce qui correspond, approximativement, à une fusée au décollage. Le 0 dB quant à lui, vous l'aurez deviné, correspond au silence complet.
Lorsqu'un signal sonore est produit, les molécules d'air vibrent et transmettent ce mouvement de proche en proche aux autres molécules d'air. Le signal sonore a donc besoin d'un milieu matériel pour se propager : il ne se propage pas dans le vide (ni dans l'espace).
À mesure que l'onde s'éloigne de la source, l'énergie acoustique se répartit sur la surface d'une sphère de plus en plus grande. En conséquence, l'amplitude de l'onde diminue. Ce phénomène est appelé divergence géométrique.
Le niveau de l'intensité sonore est dépendant de la distance à la source. Plus on s'en éloigne, moins le niveau sonore est intense. En effet, l'on "perd" 6 décibels lorsque l'on double la distance à la source.
Ainsi, l'environnement sonore est considéré comme peu audible en dessous de 20 db (décibels). Jusqu'à 40 db, il est jugé faible, puis supportable jusqu'à 60 bd. Au-delà de 65 db, le bruit est considéré comme pénible, gênant et même dangereux à partir de 90 db. La législation recommande un intérieur à 30, 35 db maximum.
120 dB : Petite fête à la maison, discothèque, concert pop, écouteurs > impact immédiat.
L'intensité sonore et le niveau d'intensité sonore ne sont pas proportionnels. Ils évoluent par contre dans le même sens. Si on double l'intensité sonore, cela revient à augmenter le niveau sonore de 3 décibels. De même, si on divise par deux l'intensité sonore, le niveau de l'intensité sonore baisse de 3 décibels.
Troubles de l'audition
Avec le niveau sonore, la durée d'exposition est l'autre facteur déterminant dans l'apparition d'atteintes auditives. Le seuil de danger au-delà duquel des dommages peuvent survenir est estimé à 85 dB(A) (niveau moyen sur une journée de travail de huit heures).
les émissions sonores limites. L'émergence du bruit perçu par autrui ne doit pas être supérieure à 5 dB(A) en période diurne et 3 dB(A) en période nocturne, valeurs auxquelles s'ajoute un terme correctif en fonction de la durée (article R.
Dans l'eau, le son se propage plus de 4 fois plus vite que dans l'air, c'est-à-dire à environ 1482 mètres par seconde.
Contrairement à la vitesse de la lumière dans le vide, la vitesse du son n'est pas une constante. Elle varie, par exemple, en fonction de la température. Plus il fait chaud, plus le son voyage vite. La vitesse du son augmente aussi avec la pression atmosphérique.
Parce que dans le vide, le son ne peut pas se propager ! Le son est constitué de vibrations, ce sont les ondes sonores qui se diffusent comme des vagues à travers un milieu donné. Elles ne modifient pas le milieu dans lequel elles passent. L'onde comprime puis décomprime le milieu.
Une question de densité
On ne le perçoit pas comme ça, mais l'air est une matière et le son se propage d'atome en atome, principalement d'oxygène et d'azote». Or ces atomes sont beaucoup moins présents dans l'espace. Résultat, on ne peut pas plus s'entendre parler ou crier qu'on ne peut respirer.
En l'absence de matière, la vibration ne peut se propager de proche en proche. Le son ne peut donc pas être diffusé dans le vide (par exemple dans l'espace).
Si la grandeur physique qui se propage est liée à un milieu matériel (déformation, surpression, etc…) alors celle-ci ne peut pas se propager dans le vide. En particulier les ondes sonores ne peuvent se propager que dans l'air, un liquide ou dans un solide.
On considère que l'ouïe est en danger à partir d'un niveau de 80 décibels durant une journée de travail de 8 heures. Par ailleurs, si le niveau instantané est extrêmement élevé (supérieur à 135 décibels), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse.
En 1883, l'éruption du volcan indonésien Krakatoa a été estimée à 276 décibels, soit 4 000 milliards de fois plus fort qu'un marteau piqueur ! Ce type de son tuerait instantanément tout être vivant sur son passage. En effet, au-delà de 194 dB, on ne parle d'ailleurs plus de son, mais « d'onde de choc ».
Ainsi, parmi les bruits les plus désagréables, les voitures et les bruits de la rue sont les deux pires. Plusieurs personnes interrogées estiment également que le son de la machine à laver est désagréable. 41% des sondés dénoncent les bruits du voisinage.