La neuropathie est une atteinte des nerfs. Les nerfs permettent de transmettre des messages entre le cerveau et le reste du corps. On parle de neuropathie diabétique lorsque la glycémie, c'est-à-dire le taux de sucre dans le sang, est souvent élevée et endommage les vaisseaux sanguins qui nourrissent les nerfs.
Si le taux de sucre dans le sang se normalise, les personnes atteintes souffrent souvent d'une « déchirure » et ne peuvent se souvenir de leur comportement agressif, voire violent.
L'étude a mis en évidence trois principaux problèmes émotionnels causés par la vie avec le diabète : la dysphorie, l'anxiété et l'irritabilité. La dysphorie se manifeste par des sentiments d'insatisfaction, d'apathie, de perte d'intérêt, de malaise et de tristesse.
Les nerfs sont constitués de fibres qui assurent la liaison entre le cerveau, la moelle épinière et les différents organes du corps. Si le taux de sucre dans le sang reste élevé ( hyperglycémie ), cela peut avoir un effet direct sur les fibres nerveuses ou sur la paroi des petits vaisseaux qui les irriguent.
L'hyperglycémie (glucose) peut endommager les nerfs dans tout le corps. Selon les nerfs affectés, les symptômes de la neuropathie diabétique peuvent aller de douleurs et d'engourdissements dans les jambes et les pieds à des problèmes du système digestif, des voies urinaires, des vaisseaux sanguins et du cœur.
De plus, les troubles du système sanguin liés au diabète compliquent le processus de cicatrisation. En l'absence de prise en charge par la médecine, la plaie s'aggrave : infection, nécrose, etc. À terme, l'amputation est inévitable pour stopper la gangrène.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
28/05/2021
Pour cause, en 2021, alors même que les traitements dans la prise en charge du diabète ont considérablement évolué, il est encore impossible d'accéder à des métiers tels que policier, aiguilleur de train, pompier ou encore marin.
picotements, chatouillements, chair de poule, sensations étranges comme une piqûre d'épingle ou une décharge électrique; engourdissements (pertes de sensibilité d'une partie du corps); brûlures, démangeaisons, douleurs; transpiration, gonflement, froid ou chaleur injustifiée.
Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé d'artériopathie des membres inférieurs. Cette complication est due à la présence de plaques d'athérome, dépôt principalement formé de cholestérol, dans les artères, gênant la circulation du sang.
Les études montrent que le diabète de type 2 peut constituer un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer, des maladies cérébrovasculaires et d'autres types de troubles neurocognitifs.
Avec un diagnostic à 80 ans, l'espérance de vie était la même que celle des contrôles, alors qu'un diagnostic avant 20 ans était associé à 10 années de vie en moins. Dans l'ensemble, les sur-risques étaient numériquement plus élevés chez les femmes atteintes de diabète de type 2.
Le diabète n'est pas une contre-indication à la vie sexuelle. Au contraire, celle-ci peut être considérée comme une forme d'activité physique douce, qui est recommandée.
Faire du sport, partir en voyage, avoir un enfant… Le diabète peut dans certaines situations poser des problèmes. Mais grâce à des conseils médicaux et une bonne hygiène de vie, les diabétiques peuvent la plupart du temps mener une vie normale.
Lors de la sécrétion, les hormones d'adrénaline libèrent le sucre des cellules et la glycémie augmente afin que l'organisme puisse avoir plus d'énergie à sa disposition. Même si sous l'influence du stress, le cerveau et les muscles brûlent plus de sucre, un stress prolongé peut déclencher l'apparition du diabète.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
« Le fait d'avoir un tour de taille élevé n'est pas une maladie en soi mais il est associé à d'autres anomalies, comme un excès de triglycérides, un faible taux de bon cholestérol, une tension artérielle et une glycémie qui commencent à augmenter.
Est-ce que je peux vivre longtemps avec le diabète ? Oui, il est heureusement possible de vivre très longtemps avec le diabète. Tou- tefois, par rapport à une personne non-diabétique, le diabète est un facteur de risque supplémentaire de complications affectant les organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les reins.
? Est-ce que le diabète est un handicap ? Le diabète est une affection longue durée, ce qui signifie que le patient n'est ni en situation valide, ni en situation de handicap. Il est néanmoins possible de demander une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé auprès de la MDPH.
Comment en bénéficier ? Pour bénéficier d'une allocation, il faut que le handicap soit supérieur à 50%. Elle est indépendante des ressources. En application de barèmes, l'allocation ne peut être attribuée que si le diabète est déséquilibré (ex : Hypoglycémies fréquentes) attesté par le diabétologue qui suit l'enfant.
Le Diabète de Type 1 est reconnu comme un handicap par la MDPH (Maison des Personnes Handicapées). Ainsi, une personne avec diabète de type 1 est éligible à la RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), ce qui comptabilise les personnes avec diabète de type 1s dans le quota de 6%.
Le diabète est une pathologie lourde et contraignante au quotidien. D'autant que, si la maladie se soigne, elle ne se guérit pas. Les personnes atteintes de diabète sont donc plus touchées que la moyenne par les troubles psychologiques tels que la dépression, l'angoisse ou encore la fatigue nerveuse.
Les aliments protéiques doivent être le moins gras possible: les poissons, les volailles comme la dinde, la pintade, le poulet sont les mieux indiqués, mais aussi, en quantité modérée, la viande de bœuf ou de veau. En revanche, la viande d'agneau ou de porc est à éviter.