La pollution sonore a des impacts sociaux et territoriaux prépondérants. Les niveaux sonores élevés le long des axes de transport très fréquentés dans le centre des villes ou aux abords des aéroports engendrent un exode vers la périphérie, plus tranquille.
Gêne. La gêne liée au bruit est aussi associée à de la fatigue cognitive, à de l'insatisfaction au travail, à de l'irritabilité, à de l'anxiété, voire à de l'agressivité. . Le bruit peut aussi constituer un facteur de stress au travail dans la mesure où il est chronique, imprévisible et incontrôlable.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
L'exposition au bruit sur le lieu de travail est susceptible d'affecter la santé des travailleurs. La perte auditive (surdité) en est l'effet le plus connu, mais le risque accru d'accidents et l'exacerbation du stress comptent aussi parmi les conséquences possibles du bruit au travail.
Les effets auditifs comprennent la déficience auditive due à une exposition excessive au bruit. Le déficit auditif dû au bruit (NIHL) est le principal risque associé à l'exposition au bruit en milieu de travail.
Les conséquences sociales
Les personnes malentendantes se retireront de plus en plus du monde qui les entoure par peur de la colère ou de la frustration, mais également par peur d'être exclues. Elles évitent également plus souvent le contact avec des étrangers et sont de plus en plus isolées de leur entourage.
En plus de provoquer des troubles du sommeil et des maux de tête, l'exposition à long terme à la pollution sonore est considérée comme un facteur de risque contribuant au développement de l'hypertension, de maladies coronariennes, du diabète et de lésions auditives irréversibles.
Conséquences physiques : fatigue fréquente, maux de têtes, acouphènes, problème de stress, hypertension, perte d'équilibre… Conséquences psychologiques :dépression, difficultés à se concentrer, sentiment de honte, perte de confiance en soi… Conséquences sociales :isolement et difficultés croissantes à communiquer.
On considère que l'ouïe est en danger à partir d'un niveau de 80 décibels durant une journée de travail de 8 heures. Par ailleurs, si le niveau instantané est extrêmement élevé (supérieur à 135 décibels), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse.
Un volume sonore excessif peut faire des dégâts et abîmer les cellules ciliées, voire les détruire. Les risques d'endommager son système auditif sont accrus en cas d'exposition constante ou récurrente, et si le son est monté régulièrement. Le seuil de danger est estimé à 85 décibels.
L'exposition à long terme au bruit peut avoir diverses conséquences pour la santé, notamment provoquer un inconfort, des troubles du sommeil, des effets négatifs sur le système cardiovasculaire et sur le métabolisme, ainsi que des troubles cognitifs chez les enfants.
Il s'agit principalement de la dégradation d'une partie des cellules ciliées de l'oreille interne, cellules fragiles, peu nombreuses et qui ne se renouvelant pas, ce qui entraîne une perte irrémédiable de l'audition.
Les risques auditifs chez les jeunes
Au delà de l'impact direct sur le système auditif, le bruit a également des effets néfastes sur le bien-être et la santé : troubles du sommeil, troubles cardiovasculaires, troubles des systèmes immunitaire et hormonal, etc.
Une exposition prolongée à des niveaux de bruit intenses (musique, concerts) détruisent progressivement les cellules ciliées de l'oreille interne et conduit à une surdité irréversible car ces cellules ne se régénèrent pas.
Nocivité du bruit pour l'audition
Les facteurs influençant la survenue de conséquences fonctionnelles néfastes pour l'audition sont le niveau et la durée (effet cumulatif) ainsi que la fréquence du bruit et son caractère impulsionnel.
Un arrêté municipal ou préfectoral peut réglementer certaines nuisances sonores durant certains horaires ou certains jours. Par exemple, le bruit de tondeuse peut être interdit le dimanche. Si votre voisin ne respecte pas l'arrêté, vous pouvez contacter la mairie, qui a l'obligation d'agir.
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif. Car oui, le son laisse sa signature sur notre cerveau, pour le meilleur ou pour le pire.
de 90 à 115 dB (rouge), notre oreille est en danger : plus le son est fort moins il faut de temps d'exposition pour provoquer des lésions; au delà de 115 dB (marron), des bruits impulsifs (très brefs) provoquent immédiatement des dommages irréversibles.
Les difficultés de communication peuvent ainsi entraîner un isolement ou un vécu de solitude chez les personnes sourdes et malentendantes. Le risque est celui du renfermement sur soi, de difficultés relationnelles, qui ont des conséquences psychologiques qui peuvent parfois être sérieuses.
Le cérumen, les infections, le vieillissement et l'exposition au bruit sont les causes les plus courantes de la perte auditive.
Mais cela reste subjectif, chacun ressent les bruits différemment : un bruit sera gênant pour certains sans l'être pour d'autres. Une pollution sonore, à l'inverse, peut affecter la santé, l'acuité auditive et les écosystèmes. Le niveau sonore dépasse celui de la simple nuisance.
En effet, il est important de sensibiliser la population aux risques de s'exposer au bruit. Surtout qu'une exposition à des sons allant au-delà de 85 décibels sur une longue durée peut provoquer une perte d'audition irréverssible. Il est essentiel de ne pas oublier que l'audition est fragile et ne se reconstruit pas.
Les conséquences de la perte auditive
Les impacts de la perte auditive sont multiples, pouvant être autant émotionnels que physiques : isolement, gêne, frustration, diminution de l'estime de soi, fatigue, stress, apparence de difficultés cognitives, etc.