Les peurs diverses L'enfant plus âgé est de plus en plus conscient de son environnement. Apparaissent alors les peurs du noir, des monstres ou autre « méchant loup » ! Autant de raisons pouvant justifier le refus du coucher. Le rôle des parents est de pouvoir mettre l'enfant en confiance lors du coucher.
Les peurs au coucher sont fréquentes chez la plupart des enfants. L'imaginaire de l'enfant lui fait percevoir les objets différemment au moment du dodo : il est donc important de le rassurer. Mettre en place une routine calme permettra à votre enfant de mieux vivre l'heure du coucher.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
La seule solution pour aider un enfant qui ne veut pas dormir c'est de le rassurer, d'éviter qu'il ne se lève. Cela peut passer par le fait d'être présent le temps de l'endormissement, non pas de dormir avec lui mais d'être assis près de la porte par exemple.
Passer trop de temps devant un écran (télévision, tablette, cellulaire) peut aussi augmenter les difficultés de sommeil chez les enfants, particulièrement lorsque cette écoute se fait en fin de soirée. Il est conseillé de réduire peu à peu le niveau de lumière, de bruit et d'activité à l'approche de l'heure du coucher.
Si besoin, mettez une veilleuse dans sa chambre ou laissez une lumière allumée dans le couloir, porte ouverte. Etre ferme au moment du coucher et quittez la chambre avant que votre enfant ne s'endorme. Faire de sa chambre et de son lit un lieu agréable où il se sentira en sécurité et qu'il aura plaisir à retrouver.
Un enfant qui s'endort bien est un enfant qui s'est dépensé. Pour favoriser l'endormissement, une des pistes est de pratiquer une activité physique en journée. En incitant votre enfant à pratiquer des activités sportives au moins 1 heure par jour, vous contribuez à améliorer la qualité et la durée de son sommeil.
Pour favoriser l'endormissement paisible, vous pouvez par exemple lui raconter le déroulement de la journée du lendemain ou vos propres rituels de coucher quand vous étiez petit. Lui expliquer que vous êtes dans le salon, à côté de sa chambre, peut aussi contribuer à le rassurer.
Parler avec lui de ses émotions et de ses inquiétudes aide à diminuer cette peur. Questionnez votre enfant pour comprendre ce qui l'in q uiète. Aidez-le à mettre des mots s ur ce qu'il ressent. Rassurez- le en lui disant que vous comp renez qu 'il peu t se s entir inquiet.
Insomnie psychophysiologique
L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Quel que soit le stimulus qui provoque la peur, c'est l'activation de l'amygdale qui déclenche le processus réactionnel. En effet, elle s'active dans les situations de peur, de stress et réagit fortement à la nouveauté. Elle possède des connexions avec différentes structures cérébrales (Dejean et al., 2015).
Discutez avec votre enfant lorsqu'il vit des situations stressantes. Répondez à ses questions de manière simple, mais honnête. Se faire expliquer la situation dans des mots qu'il comprend le rassurera. Aidez votre enfant à affronter une situation stressante, en en parlant avec lui.
Comment régler le problème ? Une première façon d'intervenir est de reconduire l'enfant dans sa chambre chaque fois qu'il se lève, sans se mettre en colère et en lui disant des paroles rassurantes. Si possible, le parent peut rester près de lui jusqu'à ce qu'il s'endorme.
inquiétudes dans le contexte actuel de pandémie d'influenza. Le fait que son quotidien soit pertur- bé peut provoquer chez lui diverses réactions. Il en est de même, par exemple, si vous êtes moins présent à la maison, que des amis ou l'enseignant s'absentent de l'école et que des rumeurs circulent.
L'irritabilité : votre enfant peut devenir plus impulsif, répondre de façon agressive ou tendue. Dans certaines situations vous avez pu observer des crises de colère ou des changements rapides de comportement. Il peut passer du calme à l'agitation, du rire au calme, des pleurs à l'agressivité.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
L'hypocondrie se définit par la peur excessive de tomber malade et, plus particulièrement, d'avoir une maladie grave. La personne atteinte d'hypocondrie analyse son corps fréquemment et s'inquiète dès l'apparition d'un signe physique tel qu'un bouton, des palpitations ou une crampe, par exemple.
Les peurs irrationnelles, ce sont des peurs qui sont non rationnelles, comme son nom l'indique, c'est-à-dire qu'ils sont non logiques, qui ne sont pas fondées. Par exemple, parler en public, c'est une peur irra…
Il est également appelé « hypnophobie », la peur d'être hypnotisé, une situation dans laquelle la personne pourrait être amenée à s'endormir. La peur du sommeil est liée à la peur de l'inconnu. Souvent, la personne phobique est terrifiée par ce qu'il pourrait arriver si elle s'endormait.
Quand vous ressacez, ruminez, vous entretenez votre stress et votre cerveau est en état d'alerte. L'hyperexcitation cognitive causée par le stress est alors incompatible avec le lâcher prise propice au sommeil. Ces pensées, cohérentes et agaçantes, interfèrent dans le processus d'endormissement.
Les difficultés à s'endormir ou le refus de se coucher peuvent aussi s'expliquer par : un problème physique (ex. : poussée dentaire, fièvre, congestion nasale, problèmes digestifs, problèmes respiratoires comme l'apnée du sommeil);
Les excitants alimentaires : chocolat, café, thé, cigarettes… Ce que nous mangeons a un fort impact sur notre sommeil et certains choix alimentaires peuvent provoquer des troubles du sommeil. Alors le soir, et même l'après-midi, il vaut mieux supprimer les excitants pour mieux dormir.