En sommeil paradoxal, si le dormeur se met à parler, ses paroles sont généralement en lien avec ce qu'il voit en rêve. Le parent présent peut alors converser avec le rêveur et obtenir des réponses intelligentes à ses questions, mais il ne doit pas s'attendre à lui faire révéler les secrets enfouis dans son esprit.
Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal. Ce dernier correspond au moment où l'activité onirique est la plus intense et la plus débridée.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Somniloquie : qu'est-ce que c'est ? La somniloquie est un trouble universel appartenant au groupe des parasomnies (qui intervient pendant une des phases de sommeil). Elle se manifeste par le fait de parler en dormant, de façon périodique ou chronique.
La somniloquie est un trouble du sommeil qui consiste à parler en dormant. Cela peut aller de quelques syllabes, à des mots, voire des phrases entières. Cela peut se produire à tout âge. Les personnes qui sont touchées de somniloquie sont principalement les enfants et les adolescents.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Les médecins qui connaissent le mieux le somnambulisme sont les médecins du sommeil (une sur-spécialité exercée par des neurologues, des psychiatres et des pneumologues).
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Le somnambulisme, qu'est-ce que c'est ? Le somnambulisme se caractérise par un état d'éveil inconscient, durant le sommeil. Le somnambule peut simplement rester éveiller dans son lit, voire se lever, manger et faire des activités pouvant être plus ou moins dangereuses, pour lui et pour autrui.
Réveiller un somnambule est déconseillé, car il risque d'avoir peur. Il vaut mieux le raccompagner en douceur jusqu'à son lit. Un réveil à sonnerie stridente, un linge humide ou autre peuvent certes réveiller ces personnes, mais elles risquent alors d'être effrayées ou de se blesser.
La paralysie du sommeil s'explique par l'intrusion imprévue de cette atonie musculaire lors d'une transition entre veille et sommeil et, très probablement, par le fait que le sujet devenu éveillé et conscient perçoive cette absence de tonus musculaire.
Comment savoir si on est vraiment somnambule ? Le test du sommeil somnambulisme se fait dans un laboratoire spécialisé dans le sommeil. Ce test est appelé polysomnographie et permet de détecter différents troubles liés au sommeil.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Il faut savoir qu'il est normal que l'on puisse entendre en dormant, puisque le cerveau reste actif pendant la nuit. Selon les phases du sommeil, certaines parties demeurent plus actives que d'autres, mais, en général, l'oreille continue de capter les sons environnants.
Extériorisation des rêves et génétique
Le cerveau est actif quand on dort, ce qui explique que dans certains cas on puisse parler", explique Olivier Coste. L'extériorisation du rêve est à l'origine de tout ce vacarme : "on parle uniquement quand on rêve.
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
Un épisode de somnambulisme peut se résumer à s'asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d'un regard absent, puis simplement se recoucher et se rendormir. L'agissement le plus fréquemment rapporté est celui de l'enfant qui sort de son lit et se promène lentement dans la pièce.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Faut-il réveiller les somnambules ? Ainsi, réveiller un somnambule équivaut à peu de choses près à réveiller une personne en plein rêve. Cela ne représente intrinsèquement aucun risque ni d'ordre cardiaque ni d'ordre neurologique.
Le premier cauchemar peut se produire vers 2 ans mais parfois plus tard. Les terreurs nocturnes peuvent commencer vers 4 ou 5 ans mais perdurer jusqu'à environ 12 ans. Votre enfant peut se réveiller en pleurs et terrorisé à cause du cauchemar.