L'addiction peut être rapide à cause de la récompense immédiate et systématique qui a lieu dès que l'écran est entre leurs mains, et le problème peut s'aggraver avec l'âge. Troubles de l'attention, problèmes de développement émotionnel, affectif et culturel, difficultés psychiques, sociales, et relationnelles…
Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
Les écrans répondent à des besoins psychologiques fondamentaux. Première raison : Ils répondent parfaitement à trois besoins fondamentaux humains que sont : l'autonomie, le sentiment de compétence et le lien social (Laguardia & Ryan, 2000). Or la satisfaction de ces besoins favorise la motivation et l'engagement.
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
Le mal-être. La faible estime de soi. Les difficultés relationnelles à l'école ou à la maison. Le sentiment d'échec.
A tout âge, des risques peuvent être associés aux usages numériques excessifs. Pour les enfants et les adolescents, le temps passé devant un écran peut empiéter sur des apprentissages essentiels à leur développement physique, psychique et social.
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Mais le risque touche aussi les parents (et les adultes sans enfant d'ailleurs), puisque l'addiction aux écrans toucherait jusqu'à 2 % de la population générale (5 % chez les plus jeunes) et que des comportements à la limite de l'addiction concernent une bien plus large part des Français.
Pour autant, l'usage incontrôlé ou trop précoce des écrans chez des enfants et des jeunes en pleine construction est un problème de santé publique quand elle entraîne selon l'Académie Nationale de Médecine : Un retard d'apprentissage. Une modification de leur capacité d'attention. Des troubles du sommeil.
Limitez l'utilisation des écrans et encouragez votre enfant à faire d'autres activités (ex. : activité physique et autres types de jeux). Il pourra ainsi développer de nouveaux champs d'intérêt. Laissez votre enfant fermer lui-même l'écran dès qu'il est capable de le faire.
À travers celui, il développe ses habilités motrices et son imagination. Le temps passé devant l'écran l'éloigne de ces activités essentielles, tout en perturbant son rapport à lui-même et aux autres. Une surexposition aux écrans avant 3 ans peut donc entraver le développement de l'enfant, voire même le ralentir.
Risques pour la santé mentale : Des études suggèrent que l'exposition excessive aux écrans chez les jeunes enfants peut être associée à un risque accru de problèmes de santé mentale tels que l'anxiété, la dépression et les troubles du comportement.
À long terme, les écrans peuvent être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux et favoriser la progression de la myopie.
9. Quelle tranche d'âge est la plus touchée par la pratique excessive des jeux vidéo ou d'internet ? La pratique excessive semble toucher plus spécifiquement les jeunes adultes. L'âge moyen se situerait à 21 ans24.
Le temps passé devant les écrans peut avoir un impact sur notre santé et engendrer des troubles cognitifs, en particulier chez les plus jeunes. Mais notre cerveau n'évoluera pas à cause de ces pratiques intenses.
Certaines technologies d'écrans de télé ont été pointées du doigt par l'ANSES, du fait de leur propension à émettre trop de lumière bleue nocive pour les yeux. C'est notamment le cas des écrans LED. Les écrans OLED seraient moins nocifs pour la vue.
Une règle, pas à pas. Pas de télévision avant 3 ans : l'enfant a besoin d'interagir avec son environnement en utilisant ses 5 sens.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
ENTRE 3 ET 6 ANS : Les dangers des écrans
S'agissant des troubles du sommeil, il a été constaté que les enfants exposés aux écrans avant de s'endormir perdent en qualité de sommeil du fait, entre autre, de la lumière bleue dégagée par l'écran.
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
des capacités cognitives moins élevées, particulièrement en ce qui concerne la mémoire à court terme, le développement du langage et l'apprentissage de la lecture et des mathématiques; un mauvais contrôle des émotions et des comportements (agressivité, difficulté à se calmer seul et passivité);