En cas de faillite d'une grande banque, l'Etat apporterait sa garantie pour que l'institution et le système continuent de fonctionner. Mais il rachèterait aussi la banque sauvée, à un prix proche de zéro puisqu'une entreprise en faillite ne vaut, par définition, rien.
La disruption digitale, l'intensification de la concurrence, la modification des réglementations et les fluctuations économiques nées de la pandémie sont autant de questions importantes pour le secteur bancaire d'aujourd'hui.
À l'automne 2008, le système financier international est frappé de plein fouet par une brutale aggravation de la crise. Une crise systémique mondiale menace d'éclater. Les Etats et les banques centrales sont alors intervenus massivement pour sauver le système bancaire.
Selon Christian Noyer, l'action des banques centrales a largement contribué à éviter la déflation et à atténuer la récession dans un contexte où les tensions sur le marché de la dette souveraine menaçaient d'illiquidité le marché interbancaire.
Leur objectif est de protéger les déposants mais aussi de rendre les banques et le système financier plus sûrs. En effet, le seul moyen de se protéger qu'auraient ces déposants face à la situation critique de leur banque est de retirer leurs dépôts ce qui ne peut qu'accroitre les difficultés financières de la banque.
La supervision des banques
L'AMF (Autorité des Marchés Financiers)chargé d'agréer les sociétés de gestion d'actifs, les OPCVM et autres organismes de placements collectifs, les organismes de titrisation et les sociétés de gestion des sociétés civiles et de placement.
En France, le contrôle des banques et des assurances est exercé par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). L'ACPR est une autorité administrative dont le code monétaire et financier établit l'indépendance pour l'exercice de ses missions et l'autonomie financière.
Que les montant soient sur un compte epargne, un compte bancaire ou constituent une assurance vie, tout est possible, avec cette loi, l'Etat peut désormais se servir sans que personne ne puisse y redire.
Pourquoi la BCE fait-elle cela ? Pour alléger le coût de la dette des États : si les taux des obligations d'États sont trop élevés, ces derniers risquent de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Dans les pays anglo-saxons (États-Unis, particulier), prêt hypothécaire à haut risque, consenti pour une acquisition immobilière (souvent, le logement de l'emprunteur) à des personnes dont les ressources financières sont très faibles : Crise des subprimes.
Mais en 2008, l'histoire s'arrête : après avoir trop spéculé, la banque perd énormément d'argent. Devant ce plantage colossal, le gouvernement américain lui retire son soutien et le 15 septembre 2008, Lehman Brothers est en faillite. La première cause de cette chute, c'est l'utilisation abusive de "l'effet de levier".
Les déclencheurs des crises financières. Les crises financières proviennent notamment de la formation de bulles spéculatives, dues aux comportements mimétiques des agents sur les marchés financiers. L'interdépendance entre les différents agents économiques (comme les banques) entraîne des faillites en chaîne.
L'évaluation de la conformité permet aux banques de se prémunir contre d'éventuelles sanctions administratives ou judiciaires et de préserver leur image de marque. Le correspondant attitré des autorités de contrôle au sein d'une entreprise bancaire est le « compliance officer ».
La Conformité – dans certaines entités bancaires ou texte de référence en trouvera le mot Compliance, traduction de l'anglais – désigne l'ensemble des actions menées par les banques, permettant aux Dirigeants Effectifs et aux collaborateurs de respecter les normes applicables au domaine bancaire.
Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme. L'inflation est source de tensions pour les consommateurs.
En effet, la banque centrale paye les titres qu'elle acquière au moyen de liquidités qu'elle crée ex nihilo. Le Trésor va utiliser une partie de cet argent frais pour payer ses fonctionnaires ou ses créanciers nationaux (fournisseurs).
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
Livret A, LDDS et LEP
Les livrets d'épargne réglementée offrent plusieurs avantages. Ils sont sécurisés, défiscalisés, et leur liquidité est totale. Vous pouvez retirer les fonds à tout moment. Au 1er février, les plafonds de ces placements atteignent 22 950 € pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS.
310 milliards d'euros de plus
Avec 46,2 milliards d'euros de PNB en 2021, BNP Paribas arrive largement en tête. La banque de la rue d'Antin dépasse nettement les 36,8 milliards du Groupe Crédit Agricole, qui intègre l'entité cotée Crédit Agricole SA et les caisses régionales.
Si vous laissez trop d'argent sur votre compte courant vous aurez indéniablement un manque à gagner. En effet votre argent ne vous rapportera pas d'intérêt. Si en revanche vous placez votre argent sur un compte épargne, vous toucherez des intérêts.
Plusieurs causes sont à l'origine d'une crise d'illiquidité pour une banque : une situation d'insolvabilité déjà installée qui se répercute sur la liquidité, des difficultés à mobiliser des liquidités pour des raisons liées à l'activité ou quand la Banque centrale exerce une contrainte, ou un risque de marché.
La gestion des risques bancaires est réalisée par des experts formés et diplômés qui, après estimation de ces mêmes risques, effectuent les placements les plus avantageux possible. De leur côté, les établissements bancaires doivent se conformer à des normes sécurisantes telles que celles des Accords de Bâle.
Tous les États membres de la zone euro font partie de l'union bancaire. Les États membres de l'UE qui ne font pas partie de la zone euro peuvent participer à l'union bancaire en instaurant une coopération étroite avec la Banque centrale européenne.