L'étourneau a gagné sa réputation d'animal nuisible à cause de plusieurs facteurs. À la fois opportuniste et agressif, l'étourneau concurrence les autres types passereaux. Puisqu'ils se déplacent en groupe, ils peuvent causer beaucoup de dégâts aux récoltes dans les champs, les vergers et les cultures maraichères.
Lorsque les étourneaux sansonnets décident de s'installer chez vous, ils peuvent vite devenir très nuisibles. Leurs nombreuses déjections abîment tout sur leur passage, incluant votre maison et votre voiture, sans compter qu'elles contiennent souvent des bactéries pathogènes.
Le soir, laisser les étourneaux regagner leur dortoir. Attendre que le dortoir soit calme, environ 1 heure après le coucher du soleil et effaroucher les étourneaux afin de les réveiller et les déplacer. Recommencer l'opération lorsqu'ils se sont reposés. Le but est de les réveiller brutalement et de générer du stress.
« Les étourneaux se rassemblent en hiver dans les régions méditerranéennes, ils viennent essentiellement d'Europe centrale, et s'ajoutent aux populations locales. Ils viennent en Provence, parce qu'ils ont plus à manger qu'en Europe centrale où le sol est gelé.
Essayez de vaporiser de l'anthranilate de méthyle, un aromate pour le raisin, sur les sources de nourriture. L'huile d'ail peut aussi dissuader les étourneaux. Mettez-en sur des graines pour oiseaux qui servent d'appât ou vaporisez-en sur des sources de nourriture éventuelles pour les encourager à se rendre ailleurs.
Gazon, bouse de vache et arbres fruitiers sont les bienvenus pour les attirer efficacement. L'étourneau raffole aussi bien des pommes que des poires et des raisins. Mais il préfère par-dessus tout les cerises. Si vous avez un verger, c'est le moment d'attirer les étourneaux !
La raison essentielle de ces regroupements est la défense contre les prédateurs. Par exemple, quand les étourneaux sont effrayés, ils s'élèvent, se rassemblent et volent en formant la masse la plus compacte possible. Un rapace évite de fondre sur ce groupe de crainte de se blesser.
On appelle cela des «murmurations». En Suisse, ces vols synchronisés sont surtout le fait des étourneaux, une espèce d'oiseau hautement sociale. C'est au mois d'octobre que les murmurations d'étourneaux sont le plus susceptibles d'être observées, particulièrement dans les vignes de Lavaux.
Ils forment alors de grandes vagues mouvantes, comme les bancs de poissons, pour empêcher le rapace de voir précisément une proie. Cela évite que les mêmes oiseaux restent toujours sur le côté, là où il y a le plus de danger.
Les deux sexes sont semblables, mais la femelle est plus densément tachetée que le mâle, et son bec n'est pas bleu à la base en été.
La liste des équipements commercialisés pour faire fuir les oiseaux est longue. Certains effraient par la vue comme les cerfs-volants, les drapeaux, les ballons ou les bandes réfléchissantes. D'autres font peur par le bruit comme les canons à gaz, les pistolets ou encore les cris de détresse d'oiseaux ou de prédateurs.
Si les « bons réflexes » ne suffisent pas, protégez vos oiseaux avec une grille anti-étourneaux : les petits passereaux peuvent ainsi manger tranquillement protégés par une grille à travers laquelle la pie, l'étourneau ou la perruche verte ne passent pas.
1 Installer des pics anti-oiseaux sur sa toiture
La première solution consiste à opter pour des pics anti-oiseaux. Disposés tout le long de vos tuiles, ces pics repousseront les pigeons, moineaux et autres oiseaux de votre toit.
On diffuse par haut-parleur le cri d'un prédateur, le geai, à intervalle régulier, pour effaroucher l'importun. Cela a été fait avec succès à Carcassonne, à Marseille, à Caen, Villeneuve-sur-Lot.... Autre variante : à Saintes, un CD reproduisant des cris de détresse d'étourneaux est distribué.
Car les grues crient leur « kroo » de manière régulière. Ce qui permet de les localiser rapidement dans le ciel.
Si vous avez déjà eu la chance d'observer une nuée d'oiseaux, appelée « murmuration » en anglais, vous savez à quel point le phénomène est captivant. Prenant la forme d'un énorme nuage dansant dans le ciel, les oiseaux se rassemblent et performent un ballet aérien à couper le souffle.
Avant que la pluie ne se produise effectivement, l'humidité de l'air augmente et pèse sur les insectes qui volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies.
Chaque soir, ils choisissent un « arbre dortoir » souvent en ville principalement pour se mettre à l'abri des prédateurs.
Les étourneaux, venant du nord-est de l'Europe, migrent vers le sud du continent pendant l'hiver, «contrairement aux hirondelles, qui traversent la Méditerranée pour se rendre en Afrique subsaharienne», nuance Pierre Dalous.
Tous les oiseaux ne volent pas en V
En préambule, il faut savoir que les oiseaux qui volent en V sont uniquement les espèces migratrices parmi lesquelles on peut citer les oies, les canards, les grues, les cygnes, les cormorans ou encore les pélicans.
Certains oiseaux sont des professionnels de l'aérodynamisme. En se déplaçant en V ou en flèche, chaque oiseau du groupe, sauf le premier, profite de l'aspiration générée par le vol de l'oiseau placé devant lui. En effet, le vol provoque au bout des ailes des tourbillons d'air qui génèrent des courants ascendants.
Cette énorme nuée attire l'attention et fonctionne comme un gigantesque panneau indicateur mobile pour les retardataires. Quand le groupe se met en mouvement le matin, les oiseaux savent directement où trouver leur nourriture : il leur suffit de suivre le groupe !
Ces petits oiseaux dorment tous côte à côte, très serrés, pour se tenir chaud. C'est pour ça que les déjections sont très concentrées. En général, c'est sur une petite zone. »