Plusieurs facteurs expliquent les finances peu florissantes de nombreux étudiants. D'abord, la solidarité familiale joue moins le rôle de rempart qu'avant la crise sanitaire : « Beaucoup de parents ont subi des pertes de revenus depuis la crise du Covid-19 et peuvent moins aider leurs enfants », confirme Paul Mayaux.
Précarité étudiante: «Parce qu'on est jeunes, on nous dit qu'on n'a pas besoin de beaucoup pour vivre» Alors que les cours reprennent au compte-goutte dans l'enseignement supérieur, étudiantes et étudiants sont confrontés à l'inflation qui contribue grandement à l'augmentation du coût de la vie.
La précarité étudiante en chiffres
Un jeune de 18 à 29 ans sur cinq (19 %) vivait sous le seuil de pauvreté en France, en 2019, selon l'Insee (en 2019), ce qui en fait la tranche d'âge la plus touchée par la précarité.
La précarité peut être définie comme « l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux.
Aide exceptionnelle de 100 euros
Sont désormais inclu·es dans la liste les étudiant·es bénéficiaires d'une bourse sur critères sociaux et celleux touchant l'aide du CROUS ou des APL (sans qu'iels résident chez leurs parents).
La garantie jeune est l'une des mesures souvent mise en avant par le Gouvernement : celle-ci permet à des jeunes entre 16 et 25 ans de toucher une allocation mensuelle allant jusqu'à 497 euros s'ils s'engagent à suivre une formation en vue de leur insertion professionnelle.
Situation dans laquelle une personne se trouve, ne lui permettant pas de subvenir financièrement à ses besoins. Vivre dans la précarité Sens : Connaître l'instabilité, la fragilité.
Manque de sommeil, mauvaise hygiène alimentaire, stress voire état dépressif… cette étude réalisée en ligne du 19 avril au 21 mai dernier et publiée le 28 juin montre qu'une part non négligeable des jeunes gens témoigne de problèmes de santé qu'on attribuerait plus intuitivement aux populations d'actifs.
1« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités, notamment celles de l'emploi… L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives…
Les familles à faible revenu sont principalement touchées ou la précarité alimentaire est favorisée par de multiples problèmes comme les difficultés de logement, l'isolement social, les problèmes de santé, les coûts médicaux élevés et les bas salaires.
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Parmi les étudiants interrogés, 30% jugent leurs ressources insuffisantes et sont contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins primaires (alimentation, logement, transport, etc.). Le pourcentage d'étudiants qui déclarent être en activité rémunérée pendant l'année universitaire est de 46%.
Le chômage augmentant le risque et des revenus faibles ne permettant pas un filet de sécurité suffisant sont donc les principales causes de précarité dues au travail. L'emploi n'a pas pour seul attribut la recherche d'une rémunération.
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment). La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
Les travailleurs à temps partiel subi bénéficient souvent d'un contrat à durée indéterminée, mais la rémunération versée en contrepartie de leur travail étant insuffisante, ils basculent alors dans la précarité.
L'indépendance, cependant, s'accompagne souvent d'une plus grande fragilité économique. En 2013, 32 % des étudiants vivent chez leurs parents, 35 % vivent seuls ou en couple tandis que 13 % sont en résidence collective (résidence universitaire ou internat) et 12 % en colocation (graphique 15.01).
Un tiers des étudiants vivent, pendant l'année universitaire, chez leurs parents (les “cohabitants”), un autre tiers vit en location, seul ou en couple, 12% en colocation, et 12% en résidence universitaire (dont 67% en cité U).
La contribution Vie étudiante et de Campus concerne les étudiants, français et étrangers, qui vont suivre une formation initiale dans un établissement d'enseignement supérieur, qu'il soit public ou privé.
Tantôt cette notion recouvre un ensemble d'emplois hors normes (emplois précaires), tantôt elle se rapporte au vécu individuel (des précaires), éventuellement hors de la sphère de l'emploi. La précarité est liée en effet à plusieurs notions connexes, la pauvreté, l'instabilité, l'insécurité, le chômage, l'exclusion.
L'accent est mis sur l'effritement général de la condition salariale, cette précarisation massive du travail touchant l'ensemble des travailleurs, et ses conséquences en terme de vulnérabilités socio-économiques, comme par exemple le chômage, l'exclusion, la désaffiliation.
Les processus de précarisation s'accompagnent d'une souffrance psychique alliant mauvaise image de soi et sentiment d'inutilité sociale et peuvent conduire à une véritable dégradation de la santé.
Cela nécessite de se centrer sur les besoins, ressources et priorités de la personne pour lui permettre de développer son pouvoir d'agir ; d'anticiper et de mettre en place un accueil bienveillant et sécuri- sant, facilitant l'entrée en relation et la mise en confiance ; d'accompagner le projet de la personne, afin qu' ...